Le plan Algues Vertes du gouvernement ne semble satisfaire ni les scientifiques, mis de côté ou sollicités pour refaire les mêmes études dont ils ont déjà tiré les conclusions en 2000, ni les élus des Côtes d'Armor qui refusent de financer ce plan pour de multiples raisons.
La conseillère générale des Côtes d'Armor, en charge de l'économie et du développement durable, est très claire : «Nous ne sommes pas satisfaits de ce que le gouvernement a mis en place». CEVA et IFREMER écartés du conseil scientifique, pour elle c'est "«bafouer tout le travail qui a été fait».
Il faut garder des laboratoires publics, aujourd'hui en grand danger, pour qu'il y ait une indépendance nécessaire face aux labos privés.
Politique curative, mais en aucun cas politique de prévention, on voit là encore les limites d'un système qui fait semblant. Echec successif des trois plans BEP (Bretagne Eau Pure) qui ont coûté des millions d'euros au contribuable breton sans apporter aucune solution. Développement durable, quand tu nous tiens ...
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