Nous autres, Bretons
Nous autres, Bretons, nous ne vivons pas dans un pays dont le président est incapable de s'exprimer sur les événements récents.
Nous autres, Bretons, nous ne vivons pas dans un pays dans lequel les journalistes se sentent obligés de « situer Carhaix », en s'empressant d'expliquer « la différence essentielle à opérer entre Basse et Haute Bretagne ».
Ils savent, à Strasbourg ou à Marseille, que la Bretagne ne se résume pas au triangle Quimper-Carhaix-Brest, comme nous savons ici ce qu'il en est du Mistral et de la Tramontane. Nous sommes tous allés à l'Ecole de la République.
Nous autres, Bretons, nous ne vivons pas dans un pays dont la capitale nous prend systématiquement de haut et nous traite constamment avec dédain et mépris. Ce n'est pas en venant, « en personne », à Rennes prochainement que le premier ministre changera la donne. Il est « chez lui » à Rennes, puisque cette ville a perdu tout sentiment breton, incapable de reconnaître que le plus important penseur européen du 17ème siècle René Descartes (1596-1650) a arpenté ses rues et y est devenu le philosophe que l'on sait.
Déjà, l'Irlandais George Berkeley (1685-1753) s'exprimait en ces termes au 18ème siècle : « Nous autres, Irlandais », écrivait-il, ne croyons pas en « la Matière de Newton ». « Nous autres, Irlandais », ne comprenons pas la haine de Londres à notre égard. « Nous autres, Irlandais », sommes un peuple libre, insoumis et n'ayant de compte à rendre à aucun autre peuple.
En attendant une place « René Descartes » à Rennes (qui devrait être le nom de celle du Parlement et qui ferait la joie des milliers de touristes s'interrogeant chaque année sur l'insondable « mystère français »), rappelons que la ville accueillera en 2014 le coeœur d'Anne de Bretagne.
En effet, à l'occasion des 500 ans de sa mort en 2014, la ville de Rennes a obtenu de la ville de Nantes (et du musée Dobré où il est conservé) le prêt du reliquaire en or contenant le cœoeur d'Anne de Bretagne (du 30 septembre au 2 novembre 2014). Ce sera la première fois en cinq siècles que cette relique sera présentée à Rennes.
Comme il a été dit à Carhaix, le 30 novembre 2013, lors de la rédaction à succès des Cahiers de Doléances du 21ème siècle : vous pouvez vous exprimer tous les 500 ans, alors prenez la parole ! Mieux encore : existez !
Le gouvernement actuel, et l'Etat qu'il représente, ont des semaines, voire des siècles, de retard sur les affaires récentes en Bretagne. Car quelque chose a indéniablement bougé en novembre 2013. Rien ne sera désormais plus « comme avant » : c'est la représentation de nous-mêmes qui a changé, et nous avec.
«Jean-Marc Ayrault à Carhaix»
Si Jean-Marc Ayrault doit venir en Bretagne, ce n’est pas à Rennes qu’il faut l’attendre, mais à Carhaix, c'est-à-dire là où les Bretons se sont « retrouvés » (au double sens du terme : où ils se sont rassemblés et où ils ont repris conscience d'eux-mêmes). Nous avons montré que nous savions nous tenir et que nous étions dignes : aucun incident n'est à mentionner. Qu'aurait-il à craindre ?
Simon Alain
■ Félicitations à l'UPPB pour sa démarche.
Pourriez vous nous éclairer (ou nous fournir des références),à propos d'une analyse possible de cette exception bretonne à s'unir dans la diversité face à l'adversité, plutôt que de se diviser sur des modèles archaïques jacobins ?
Serions-nous plus aptes au compromis comme en Europe du Nord ?
Sur 193 Etats indépendants , la Bretagne se trouverait environ à la 50ème place.
Nous versons environ 52 milliards d'Euros à l'état, pour ne recevoir que 22 milliards de dotation .C'est donc nous qui subventionnons l'état !!
Et malgré un dénigrement assez systématique de ce que nous sommes, Nous Bretons, gardons une capacité à la la solidarité propre à notre culture ( voire les conflits contre le nucléaire à Erdeven, Plogoff ou les mobilisations contre les marées noires entre autres ...).
Et maintenant Les Bonnets Rouges...
A une prochaine conférence ou rassemblement ...
NOUS POUVONS PRÉSENTER UN MESSAGE
NOUS POUVONS DÉFINIR NOTRE AVENIR
NOUS POUVONS NOUS GÉRER
NOUS POUVONS EXPLORER NOS LONGS TERMES.
NOUS POUVONS SORTIR DES FOURCHES CAUDINES ET SECOUER LE JOUG
NOUS LE POUVONS ...ALORS DEBOUT...
BREIZ ATAO
Il faut que l'état républicain change de portage intellectuel et lâche enfin son centralisme d'un autre temps.
DEBOUT LA FRANCE,DEBOUT LES FIERTÉS DEBOUT LA BRETAGNE.
Mais il s'inscrit d'ors et déjà dans la continuité d'un mouvement de libération des peuples par l'autonomie, dévolution ou indépendance en perpétuelle évolution depuis la seconde guerre mondiale.
Tous les ans, un nouveau pays retrouve son indépendance sans compter les autonomies plus ou moins renforcées.
Aucun pouvoir n'a pu endiguer ce besoin basique de Démocratie,sauf à utiliser une répression violente , ce qui ne fait que retarder l'évolution en radicalisant les mouvements.
L'ONU promeut des constitutions post conflit basé sur le modèle fédéraliste Suisse ou Canadien afin d'apaiser les tensions entre les peuples à l'intérieure d'un même état garantissant ainsi à chaque communauté ou ethnie un minimum de démocratie , puisque garanti par lui-même (Ex: Irak, Cote d'Ivoire ...)
Les Bretons en s'aidant eux-même à retrouver leur droit à décider comment bien vivre et travailler au pays y trouveront une raison supplémentaire(si le besoin est ?) de pousser l'avantage en étant conscient qu'en agissant de la sorte, ils s'inscrivent dans ce mouvement et par là-même, soutiennent tous les autres peuples inscrits dans cette mouvance.
Cette demande de Démocratie n'aura de fin qu'à l'obtention de ces droits.
Nous, nous inscrivons donc dans une modernité pour l'état français et ces jacobins, Mais dans une vielle histoire pour le monde .
Parlez en aux résistants de tous pays autour de vous.
Le choix de chacun se fait autour de l'exemple tchèques et slovaques ,réglé par un référendum,ou le modèle ex-yougoslave, dont il serait inutile ici de rappeler les conséquences.
Nous bretons, voulons nous inscrire dans la modernité et la liberté pour tous les peuples de notre belle planète, y compris nous-mêmes.
Anez brezhoneg Breizh ebet
Curieux de savoir où vous avez obtenu ces chiffres. j'ai entendu à la radio Romain Pasquier dire que la Bretagne B4 recevait toujours plus qu'elle ne payait car les revenus en B4 étaient supérieurs à la valeur de la production.