Certes, on peut regretter que l'aire du référendum n'ait pas été plus large, mais on ne peut pas nier que le conflit portait uniquement sur des problèmes liés directement au département de la Loire-Atlantique : le survol des avions sur la ville de Nantes, le lac de Grand-Lieu, le futur de Nantes-Atlantique, la préservation des zones humides sur les lieux du futur aéroport. Tout ça c'est le 44.
Les conséquences sont par contre immenses pour la Bretagne qui va finalement pouvoir se doter d'un véritable aéroport de classe internationale similaire à celui de Saint-Exupéry à 20 km de Lyon avec trois terminaux dont un international et intercontinental avec 20 destinations vers l'Afrique, des vols vers Montréal et Dubal, Israël, la Turquie etc. Un autre, juste pour les low-cost avec une quarantaine de vols vers des pays européens y compris Moscou. (voir le site)
Certains diront que Lyon est bien plus loin de Paris que Nantes, mais justement NDDL servira aussi d'alternative, comme je l'ai expliqué dans une discussion sur facebook. En cas de double attentat terroriste à CDG et à Orly, NDDL deviendra le plan B. Ne pas oublier que l'aéroport de Bruxelles a été fermé 12 jours suite à l'attentat du 22 mars dernier.
Si NDDL n'est pas développé avec des pistes adéquates, et suffisamment de terminaux, il faut absolument garder Nantes-Atlantique. Deux aéroports ne seront pas de trop pour continuer notre développement économique y compris touristique. Le TGV devra aussi desservir directement NNDL et tout ça prendra du temps. Il est indispensable de relier toutes les villes bretonnes à NDDL par train. Tous les petits aéroports bretons, qui d'ailleurs perdent de l'argent, seront alors fermés y compris celui de Rennes et de Lorient. La Bretagne ne devrait conserver que quatre aéroports : NNDL, Nantes-Atlantique, Brest (le seul qui n'est pas déficitaire en région Bretagne) et Dinard avec ses liaisons privilégiées avec l'Angleterre.
À cette heure, 22 h 45, les résultats donnent 55 % pour le OUI. La ville de Nantes a voté à égalité pour le OUI et pour le NON. Le pourcentage de participation est de 51 %.
Modifié le lundi 27 : rectification participation
■Cela montre bien que NDDL représente un problème ou un projet ambigü pour nombre des principaux intéressés et futurs utilisateurs potentiels.
Reste à espérer que l'évacuation de la ZAD ne dérape pas, d'un côté comme de l'autre. Au vu des dernières manif nantaises il est presque certain - dans un contexte déjà chargé (post-Euro, loi Travail en cours, le tout sur fond de menace terroriste toujours prégnante) - que des casseurs y verront une véritable aubaine. Ce n'est pas forcément gagné.
Bon courage disait Ségolène. Kalon vat a lavare Ségolène.
J'espère que le gouvernement mettra les moyens nécessaires en place pour la construction de cet aéroport qui permettra de désenclaver la Bretagne et de développer son économie à l'international sans passer par Paris. La démocratie a parlé, désormais.
J'espère donc que les anti-tout seront neutralisés comme il se doit, quitte à emprisonner ceux qui se rendront coupables des délits et crimes de coups et blessures sur personnes, de dégradation de biens publics, d'atteinte à la sûreté de l’État, d'outrage à agent... Il y en a assez que des marginaux se posent constamment comme force d'inertie depuis des décennies et que la Bretagne ne puissent devenir une région-phare et pilote de l'Europe à cause d'eux; à cause de ces réactionnaires qui s'opposent au bien commun, notre image à l'international est déplorable.
L'état de droit doit prévaloir pour la grandeur et le salut de la Bretagne.
Vous réduisez le projet de l'aéroport de NDDL à un conflit interne au 44 !
Habitant en Ille et Vilaine, je vais payer 3 fois, par le biais du département 35, de la région Bretagne et de l'état français. J'aurais aimé que pour un projet d'état concernant le «grand ouest» nous soyons tous consultés.
Malheureusement le gouvernement connaissait déjà la réponse : NON.