Notre Dame des Landes, sans aéroport, des entreprises partiraient de Bretagne
Chronique publié le 28/08/14 12:20 dans Economie par Alan CORAUD pour Alan CORAUD
Alors que la rumeur court d'un abandon du projet d'aéroport international à Notre Dame des Landes, il est bon de rappeler les risques de désertification industrielle et plus globalement de départ d'entreprises de différents secteurs économiques de Bretagne.
Louis le Duff a été très clair, (Groupe Le Duff, 17 500 salariés (dont plus de 6 000 en France) enseignes Brioche Dorée, Bridor, Pizza Del Arte etc, chiffre d'affaires 2013 de 1,51 Milliard d'euros siège social basé à Rennes)
il quitte la Bretagne et installe son siège à Lyon si l'aéroport ne se fait pas.
Les chefs d'entreprise attendaient avec impatience cet aéroport. Comme ce nouveau gouvernement semble le découvrir, sans entreprises en bonne santé, pas de création suffisante de richesse, donc pas de création d'emplois.
Le monde économique était unanimement favorable à cet aéroport. Sans oublier le tourisme à l'heure où l'engouement pour la destination « Bretagne» se renforce, l'évolution du chiffre d'affaire du tourisme breton 2014 est positif alors qu'il recule partout en France. Nous nous donnions là, les moyens de le booster.
En tant qu'ancien maire, je m'aperçois du refus de nombreux concitoyens de voir s'installer des entreprises, des activités économiques diverses et variées et cela au nom de la tranquillité et d'un passéisme érigé en dogme. Ce sont les caractéristiques d'une société vieillissante, d'une peur du progrès et d'un conservatisme de type corporatiste qui est porté principalement par des gens de gauche ayant fait leur itinéraire professionnel dans des milieux protégés (administrations, associations subventionnées etc). Notre jeunesse attend des emplois pour rester vivre en Bretagne.
Si en France ceux qui travaillent, entreprennent, créent, ceux qui ont du talent, qui s'enrichissent sont traités de minables (cf: Ayrault) on pourrait espérer qu'en Bretagne on s'affranchisse de ce dogme républicain qui n'honore que les réussites publiques (politiciens, hauts fonctionnaires, agrégés etc) et que le vent d'une société bretonne qui libère l'initiative privée souffle enfin en Armorique.
Mais hélas, non, et ce dossier d'aéroport est significatif.
Si cet aéroport ne devait pas se faire, ce serait un signe fort d'hostilité qui serait donné au monde économique.
Chef d'entreprise d'une agence de marketing-communication
dans le tourisme, je ne peux me satisfaire d'une Bretagne
qui ne souhaiterait pas être une grande région européenne exportant avec facilité grâce à ce grand aéroport et accueillant de nombreux touristes et hommes d'affaire du monde entier. Et pour finir, je m'étonne de ces Bretons qui parlent d'émancipation de la Bretagne mais qui dans les faits restent soumis à un schéma de pensée très «hexagon» ne trouvent rien à redire d'aller à Paris pour rejoindre des destinations «long courrier».
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Vos commentaires :
Yvon Bordiec
Vendredi 27 décembre 2024
Qu'Est-ce qu'apporte NDDL de concret en plus de l'aéroport de Nantes Atlantique.
A NDDL y-a-t'il des lignes internationales qui n'xistent pas à Nantes Atlantique?
La vocation de NDDL est'elle d'être un aéroport pour des lignes intra-européennes ou d'avoir des lignes intercontinentales.
Je n'ai jamais pu avoir de réponsezs précises à ce sujet.
Pouvez-vous y répondre ?
Loïc Le Sellin
Vendredi 27 décembre 2024
Bah ! Les principes même du capitalisme sont de faire de l'argent (La Palice) Dès lors que l'on peut en faire plus ailleurs l'actionnariat se déplace. Donc, comme la France est un endroit connu pour ses charges patronnales trés élevées (on met de côté les causes et leurs effets) il est certain que celle-ci perdra ENCORE des places de production industrielles. Pour illustrer en Bretagne, pays producteur de lin (produit supérieur au coton) la production n'existe plus alors qu'elle a été florissante et payante pendant trés longtemps. Plus facile à produire et moins cher grâce à l'esclavage, cette production c'est délocalisée avant même l'invention du terme de «mondialisation». Où sont pasées nos aciéries du nord de la France? Croyez-vous vraiment que nous ne consommons plus de produits ferreux ? Allons donc! Ce que Mr Le Duff mène aujourd'hui, c'est une campagne visant à assoire sa prospérité pour maintenir et augmenter son niveau de vie (à lui personnellement lui-même). D'ailleurs comment se fait-il que que seulement 10% de ses employés soient français? Pas assez de gens compétents dans l'héxagone, pas de matières disponibles ou seulement de meilleures opportunités d'affaires ailleurs!? Parce que, entre vous et moi, la bouffe industrielle n'a pas besoin de terroir ni d'avion pour transporter ses besoins ni écouler sa production. Alors ?
Loïc Le Sellin
Vendredi 27 décembre 2024
Oups ! J'oubliais de répondre à la question. Les entreprises (autres que les services de proximité et artisanat) vont partir de Bretagne. C'est imparable. Et elles ne reviendront que lorsque l'économie sera en lambeaux et les masses laborieuses attendries par la disette. On travaille à pas cher avec le ventre creux ! Il y aura alors de belles opportunités d'affaires à ce moment-là!!!
D'ici-là bon voyage Mr Le Duff.
Gilbert Josse
Vendredi 27 décembre 2024
M. Alan Coraud vous dites :«Le monde économique était unanimement favorable à cet aéroport». Désolé de vous contredire. Je fais partie du «monde économique» breton et je suis contre. La Bretagne ne manque pas d'infrastructures. Elle manque du pouvoir de décision concernant les ouvertures/fermetures de lignes. Nuance.
M. Alan Coraud vous mettez en avant les déclarations/menaces de Louis Le Duff. C'est oublier de préciser que si le siège du groupe est officiellement à Rennes, ses services administratifs sont à Paris depuis des années !
Alors brisons là ! NDDL est un projet obsolète à jeter dans les oubliettes.
marc iliou
Vendredi 27 décembre 2024
Nantes a déjà son aéroport qui n'est pas saturé alors pourquoi en faire un supplémentaire au milieu des champs , il va falloir nous l'expliquer Alan . Rennes a aussi le sien plus proche de la ville que NDDL alors quel intérêt pour Rennes ? à expliquer aussi ! si NDDL n'est qu'un hub à destination de Paris pour dégager les pistes d'Orly et CDG aucun intérêt pour la Bretagne ! et Mr Le Duff il peut aussi bien prendre l'avion à Rennes qu'à Nantes je ne comprend pas du tout sa position pour vouloir aller à Lyon implanter son entreprise !
kris braz
Vendredi 27 décembre 2024
Faut vraiment être naïf pour croire à un tel argument de délocalisation.
An Floc'h
Vendredi 27 décembre 2024
Cet aéroport ne se fera pas. Point.
Ce ne sont pas 10 punks à chien et 3 agriculteurs écolos qui ont enterré le projet. C'est l'incompétence de ceux qui le défendaient. Dont les patrons bretons. Qu'ils se remettent en cause.
Que gagne un Le Duff à aller à Lyon ? Des marchés en Suisse ou en Italie ? Balivernes. Il a certainement des intérêts, des placements, des amis dans le bâtiment. Seul secteur qui a le droit de se plaindre dans cette histoire.
Quant un Bolloré ouvre une usine à Quimper, il ne se demande pas si les 40kms gagnés par un nouvel aéroport rendront les contacts avec le Canada plus dynamiques.
Que le monde économique breton montre qu'il est capable de saisir les alternatives. Cela fait déjà un moment que durent ce chantage et les pleurnicheries. Il est temps de voir la réalité en face et de passer à autre chose. De se bouger sans rien attendre de l'Etat ou de multinationale. Sur le frêt maritime par exemple, pas quelques lignes pour des commerciaux qui feront, au mieux, marcher l'hôtellerie. Les illusions, ça suffit (les 30 glorieuses sont loin derrière nous). Les excuses, ça suffit. Au travail !
Yannig Coraud
Vendredi 27 décembre 2024
Un aeroport International est indispensable pour que notre pays la Bretagne se developpe économiquement . Si Manuel Valls par ses dernières déclarations anti bretonnes anti réunifications se prononçait pour l'abandon de l'Aeroport de Notre Dame des Landes il confirmerait sa volonté de bloquer tout développenment en Bretagne . Maintenir un Pays sous domination de Paris dans un Empire français (FrankReich en allemand)en pleine décadence est sans doute le meilleur moyen d'empecher toutes velleités de Liberté ...
Que Vive la Bretagne Toujours, si les bretons le veulent .
Y a t'il un avenir en France ? Les jeunes bretons émigrent
jean marie RAVIER
Vendredi 27 décembre 2024
j'ai rarement lu quelque chose d'aussi absurde!
1/ Le bluff de M.Le Duff n'a ému personne et surpris beaucoup de ses collaborateurs directs dont pas un ne le suivra s'il quitte la Bretagne, où qu'il aille
2/ NANTES ATLANTIQUE est un excellent aéroport, plébiscité par les compagnies aériennes qui l'ont élu meilleur aéroport régional européen il y a peu.
Il connait une croissance très rapide, à la différence de Lyon Saint Exupéry (qui ressemble étrangement à NDDL) et qui se traine à la queue des aéroports français.
3/NANTES ATLANTIQUE est COMPETITIF et profitable ce que n'est pas LYON, c'est ce qui permet la forte implantation des charters dont l'auteur de l'article devrait pourtant profiter tous les jours!
4/Desertification? Une photo de Satolas est édifiante, au milieu d'un désert, alors que NANTES ATLANTIQUE est environné d'activités industrielles notamment AIRBUS
Demandez aux cadres d'AIRBUS si çà les amuse d'aller chercher l'avion de TOULOUSE à 40 bornes????
5/ le monde économique n'a pas besoin d'un aéroport inutile, il a besoin d'une rocade où l'on circule, il a besoin d'une gare performante, et surtout il a besoin qu'on arrête de jeter l'argent par les fenêtres!
Ker itron al lann
Vendredi 27 décembre 2024
Nous sommes nombreux à partager votre avis Mr Coraud et encore plus nombreux à regretter qu'un tel projet ne se fasse.
Il faudra bien analyser le pourquoi d'un tel échec.
Les gens qui travaillent et entreprennent pour leur région, les gens loyaux envers le scrutin démocratique ont peu de temps pour dépaver les rues, bloquer les routes et incendier les abris de bus. Ceux là sont respectueux du bien public. Ils savent les efforts que tout cela représentent.
Les EELV, Front de gauche (acipa), les partis plus bretons que les bretons, le manque de solidarité des élus voisins (Le Drian en tête), ont largement cautionné ce gâchis. On s'en souviendra ici en Pays Nantais!
Il a manqué aussi le courage politique. C'est malheureusement indéniable.
Il faudra tirer les leçons de ces erreurs et tenter de les corriger.
Certains projets ne peuvent être envisagés qu'à moyen voire long terme. Que vaudra la signature de l'état, l'engagement des collectivités territoriales, après cela?
Quels entrepreneurs engageront leur confiance?
Un scrutin se respecte, une signature se respecte, une commande s'honore. Si tel n'est plus le cas, l'attractivité de notre région, indéniablement, s'affaiblira.
Pour ma part, j'ai été choqué par la haine de certains compatriotes, leur entêtement, tous ces propos véhéments. Je pense que l'on a trop tolérer l'irrespect et les insultes.
Quant aux irresponsables bretons dont la verve sur ces colonnes n'a que peu d'égal, ils m'ont ouvert les yeux et de vieux souvenirs enfouis se sont réveillés.
Ils n'ont eu de cesse d'aboyer, à l'odeur du sang, avec la meute. Ils ont perdu toute dignité. Même la Gorsed s'est humiliée.
Il fallait réagir. Ne pas laisser faire. Qui a osé le dialogue avec ces acharnés, qui a osé faire valoir un autre point de vue. Pas grand monde!
On les a laissé s'échauffer, s'encourager, s'enrager.
J'ai vu Nantes saccagé par des porteurs du Gwenn ha Du. Le 22 février restera à jamais dans la mémoire des nantais. Ceux la même qui ont toujours voulu croire en une Bretagne réunie et qui assistèrent avec désolation à la désunion et la haine.
Conspuer Ayrault est devenu un gage de bretonitude. Même le père Vari a eu l'indécence de si adonner, et devant nos frères gallois qui plus est.
Mes interventions sur ce site ont commencé à partir du 22 février 2014, elles s'achèveront définitivement fin septembre.
Je garderai un souvenir amère de cette année, n'ont pas pour les insultes qui m'ont été adressées(elles sont plutôt stimulantes), mais parce que je pense malheureusement que tout cela n'est pas du tout de bonne augure.
Que peut-on construire sur la colère, la haine, la véhémence et l'irrespect? Que restera t'il de ce rêve de fraternité? Que restera t'il de la Bretagne?
krystell churie-goal(le)
Vendredi 27 décembre 2024
Excellent Loĩc ! NDDL ne serait jamais un HUB ...
Certains semblent
«planer» très au-dessus de la réalité .
Comment peut-on encore ignorer , entre autres ,les explications éclairées de l'éminent Monsieur BANKIR ?
Voir le site
Jacques Bankir répond point par point à Dominique Bussereau
Publié dans Lettres ouvertes/Tribunes
Jacques Bankir, qui fut président de Régional Airlines répond point par point à D.Bussereau, ancien ministre délégué aux transports dans une lettre ouverte.
Monsieur Dominique Bussereau
Président du Conseil Général de Charente Maritime
5 Bd de la République, 17076 La Rochelle CEDEX 9
Paris, 11 juin 2014
Monsieur le Ministre,
Vous avez été mon Ministre et j'ai eu le plus grand respect pour vous, alors que j'½uvrais à Nantes, à la fusion de trois compagnies françaises, pour construire Régional.
Mais je viens de voir votre interview dans « Ouest France, Direct Politique » s'agissant de Notre Dame des Landes et elle m'a interloqué.
Non, l'aéroport de Nantes n'est pas dangereux. Pas plus qu'un autre. Le fameux incident de l'avion égyptien que vous avez évoqué et qui a tant servi aux promoteurs de NDDL est édifiant. L'erreur de pilotage est aberrante et peut se produire n'importe où. Heureusement, les fautes de pilotage de ce genre sont rarissimes. Mais l'enquête, de notoriété publique, a mis en cause le manque de vigilance de la tour. On peut aussi évoquer l'équipement insuffisant de Nantes où l'on a gelé tout investissement sous le prétexte que l'aéroport doit déménager. Comme si l'on faisait tout pour convaincre l'opinion qu'il faut un nouvel aéroport.
Quant au Lac de Grandlieu, je suis ornithologue amateur. Et je sais que les oiseaux n'ont jamais été dérangés par les avions. Bien au contraire, l'existence de l'aéroport et l'utilisation privilégiée de la piste dans le sens qui fait passer les avions sur le lac et non sur la ville a un double avantage. Eviter le bruit des avions sur la ville (statistiquement dans 60% des cas), et préserver cette zone naturelle magnifique de constructions et immeubles. Car disons-le. Il semble bien que les calculs immobiliers font beaucoup dans cette affaire. On cimentera autour de l'ancien aéroport et sur une partie de son emprise avec tout ce que cela comporte comme conséquences sur le voisinage.
Peut-être prendrez-vous le temps de lire ce que j'ai pu écrire à ce sujet. Je ne suis ni un extrémiste, ni même un écologiste. Mais, en tant que professionnel, j'ai toujours été choqué par ce projet et par la manière dont le devoir de réserve, dans notre beau pays, parvient à laisser dans l'erreur des politiciens non avertis. Trop de consanguinité entre politiques, administration et grands industriels. On ne veut faire de peine à personne. Puis on s'entête, ne serait-ce que pour ne pas perdre la face.
Ce qui me frappe est, qu'en privé, je ne reçois que des encouragements de tous mes camarades de la profession qui, comme je l'ai fait trop longtemps, se taisent. Parmi eux, nombreux sont ceux que je n'ai plus vus depuis des années. Aucun professionnel sérieux et de bonne foi ne défend plus le projet.
Toulouse a réagi sainement en rejetant un projet tout aussi douteux. Il est vrai que c'est la gauche qui a entériné cette décision et qu'il s'agissait d'une lubie d'un ex-ministre de droite… mais la lettre du préfet qui entérine cette décision pourrait s'appliquer intégralement à NDDL.
Veuillez croire, Monsieur le Ministre, en mes sentiments les plus respectueux.
Jacques Bankir
Lire aussi
Interview Ouest France avant débat public (14 novembre 2013)
Lettre ouverte à DGAC et Vinci (31 décembre 2013)
Lettre ouverte à DGAC (07 février 2014)
Libre opinion Les Echos (01 avril 2014).
Yannig Coraud
Vendredi 27 décembre 2024
Monsieur Yvon Bordiec, je me permets de donner un début de réponse à votre question concernant l'aeroort de Notre Dame des Landes . Lorsque j'étais àl'Université de Droit de Nantes en DEA Droit Maritme et Aerien fin des années 1970, nous avions étudié le projet .
Plusieurs compagnies aériennes, américaines, entre autre autres, souhaitaient s'y installer pour rayonner sur toute l'Europe . L'arrivée directement de l'Atlantique avit des atouts techniques . Aeroport de Paris s'y est fortement opposé, acceptant le projet breton qu'à la condition que cet aéroport ne soit qu'un aeroport régional et surtout pas intercontinental ...
Dernièrement un chef d'entreprise parisien souhaitait délocaliser son affaire de transport de containers par avion de Roissy à Notre Dame des Landes pour une question de cout bien sur mais aussi d'opportunité d'horaires, les fenetres que Paris lui laisse son trop réduite ...
Quand les bretons voudront ils prendre leur avenir en mains sans la France ?
Ker itron al lann
Vendredi 27 décembre 2024
Je crains qu'ils aient définitivement l'esprit trop étriqués. On a la Bretagne qu'on mérite!
Les bas bretons et leurs complexes commencent à nous fatiguer. Qu'ils restent dans leur parc d'attraction et qu'ils ne viennent plus mettre leur m… ici.
S'ils n'aiment pas Nantes, qu'ils aillent bosser à Paris ou Ougadougou (Le Drian a le bras long en centre Afrique).
Quant aux étudiants, les jeunes vrais bretons eux!, Rennes est très bien - il y a un sciences po, future élite bretonne (ils auront leur portrait en pleine page sur la revue «Bretons») - à Nantes, il n'y en a pas… une ville secondaire.
A Villejean, on forme les futurs commentateurs des tribunes de l'ABP. La crème bretonne. Sans compter l'avenir du mouvement indépendantiste (ah tiens, c'est plus les beaux-arts à Paris?)
Kenavo et à bientôt, autour d'une crêpe nutella, une bonne bolée de cidre «rosé» de Quimperlé, une andouille fumée et un spectacle folklorique … le 15 août, à la place des lys (lol!!!).
On révisera les pas de gavotte au cas où goueynine jouerait ou bien un virtuose de Ploulaouen (moi et France-Marie, on adore la musique celtique, ça fait vacances!)
Pour ma part, je ne suis pas prêt de retremper les pieds dans l'Odet.
Mes souvenirs d'enfance suffiront. On ne gâche pas son plaisir!
Réunion le 27. soit on remet tout à plat et on repart main dans la main, soit nos chemins divergeront pour au moins 40 ans. Nous, on a rien contre les vendéens!
An Floc'h
Vendredi 27 décembre 2024
@krystell churie-goal(le)
Merci pour le partage de l'avis d'un professionnel de l'aéronautique. Cela nous change des balivernes des politiciens, des promoteurs immobiliers et de leurs fidèles extatiques. Jamais au grand jamais on a lu ou entendu une quelconque compagnie aérienne nous promettre de nouvelles lignes, ou encore des pilotes ou aiguilleurs évoquer la dangerosité de cet aéroport. Simplement des fantasmes venus de personnes qui n'y connaissent rien en ce domaine, au mieux. Des mensonges d'employés de l'Etat jacobin la plupart du temps.
Si le projet ne se fait pas, c'est simplement qu'il est mauvais, simplement parce que soutenu par des incompétents.
@Yannig Coraud
«Dernièrement un chef d'entreprise parisien souhaitait délocaliser son affaire de transport de containers par avion de Roissy à Notre Dame des Landes pour une question de cout bien sur mais aussi d'opportunité d'horaires, les fenetres que Paris lui laisse son trop réduite ...»
Encore une légende ou, au pire, un mensonge ... Il a bien été précisé X fois par Vinci et les autorités publiques que NDDL ne servirait pas au frêt, simplement au transport des passagers.
Quant à le qualifier de «projet breton»... pitié...
Pour une fois que la population, en Bretagne, semble remporter un combat contre l'Etat français, on trouve encore des Bretons conscients pour se lamenter...
Et puis, a-t-on jamais vu un projet d'aéroport qui gèle des terrains pendant près de 50 ans et avoir autant de mal à se concrétiser ?
Que les défenseurs de ce projet se remettent en cause plutôt que de chercher des excuses et caricaturer leurs adversaires.
La gestion de ce projet a été désastreuse, il n'a que ce qu'il mérite: annulation.
En politique, en économie, en entreprise, dans la vie, cela se passe comme ça.
Stop à la planification étatique d'un autre temps ! Stop à la promotion de l'incompétence !
Qu'on relie mieux les villes bretonnes plutôt que de vouloir les mettre à «tant d'heures de Paris». Qu'on développe l'aéroport de Rennes, de Brest. Qu'on réaménage le terminal de Nantes. Qu'on développe le frêt maritime. Les nouvelles technologies, allant de l'informatique aux énergies marémotrices ou de méthane issu du lisier. Ou des algues alimentaires et de matériau. Etc. etc. Il y a assez d'opportunités pour en finir avec les rêves du passé.
Alan Coraud
Vendredi 27 décembre 2024
Au nom de la liberté d'expression je veux bien mettre en ligne tous les commentaires.
Je respecte ainsi l'éthique d'ABP dont son fondateur et rédac chef après 25 ans passés aux USA a, à l'image de la constitution américaine dans son article 1er,
un principe fondamental: «la liberté d'expression».
Ce qui lui a valu des campagnes de dénigrement très durs et injustes lorsqu'il a laissé s'exprimer des mouvements ou personnes au positionnement politique extrême.
Ceci étant dit, ce qu'il faut savoir :
Yves Rocher a attendu cet aéroport bien longtemps. Il n'aurait pas mis son siège social à Paris s'il avait été fait.
Il est décédé sans voir se réaliser Notre Dame.
En ce qui concerne les commentaires de certains opposant qui s'expriment ici, je suis étonné par la confusion dans les arguments parfois contradictoires et dans la désinvolture, voire le manque de considération pour des chefs d'entreprises, de grands patrons bretons qui créent richesse et emplois en Bretagne et dans le monde, ce que je ne peux reprocher, nous avons nous aussi en Bretagne des entreprises étrangères qui nous donnent du travail.
Notre Muscadet et notre mâche nantaise -entre autres- ont besoin de frête aérien. Les réserves foncières à Notre Dame permettent un développement futur pour augmenter les possibilités de vols long courrier et de vols de frête.
Air France semble ne pas jouer un rôle très clair sur ce dossier ? Après avoir gardé un monopole durant des décennies grâce aux subventions d'Etat, après avoir torpillé les concurrents
en ayant les meilleurs accès dans les aéroports, les meilleurs créneaux etc , après avoir constaté que plus de 20 compagnies se sont brisées les ailes en France grâce aux monopoles d'Etat, protectionnisme étatique, exception …. économique française ! bref tout ce qui fait que ce pays s'écroule aujourd'hui, après tout cela, cette grande compagnie cocardière n'a d'yeux que pour les grands aéroports de Paris et les projets gigantesques d'agrandissement envisagés à Paris et ne souhaite sans doute pas le grand aéroport Nantes-Rennes.
Nous sommes bien dans une situation où la Bretagne n'a pas les mêmes intérêts que la France.
Quant aux Vendéens, qu'ils soient patrons, politiciens ou de la société civile, ils sont clairement des opposants à NDDL tout comme les écolos EELV, l'extrême gauche, la gauche nationale-populiste etc ce qui fait un sacré mélange des genres dans ceux qui cherchent à couler NDDL.
Pour finir, la ligne de ferry Nantes- Galice semble compromise dans sa pérennité, les projets de 2 x 2 voies Ouest-Est en Bretagne et les lignes de trains tels Nantes-Rennes aussi pourraient être compromises. Par contre l'effet de " banlieurisation de Rennes s'accélérer en favorisant les liaisons Rennes-Paris.
Par delà NDDL c'est bien un projet économique breton lié à de nouvelles infrastructures qui est remis en cause.
Trop de Bretons auront participé, involontairement sans doute, mais idéologiquement certainement, à ce torpillage.
Paul Chérel
Vendredi 27 décembre 2024
Bravo et merci à l'auteur de cet article ( Il;est très réjouissant de lire les quelques commentaires favorables. Hélas, ils sont vains et le projet va sûrement être laissé au fond d'un tiroir. L'excuse (totalement fausse) est qu'il n'y a plus de sous; L"excuse (totalement vraie ) est que les gouvernants ne savaient pas, ne voulaient, n'avaient pas le courage de trancher dans cette polémique absurde et archaïque. Heureusement pour eux un Cohn-Bendit est arrivé à leur rescousse dont l'intérêt pour la Bretagne peut quand même poser question. . Quant aux opposants, toujours ressassant ce qu'ils ont lu dans leurs petits journaux, je leur dirai simplement que ce qu'ils pensent sur l'avenir et le développement de leur Nantes-Atlantique actuel est totalement erroné. Ils veulent seulement ignorer que cet avenir est UNIQUEMENT entre les mains de Aéroports de Paris, Air France, la CCI locale, et derrière tout ça, le préfet du coin. Ce sont ces organismes qui dictent liaisons aériennes, fret ou pas fret, tarifs, etc. Certains doutent d'un avenir international, voire intercontinental de NDdL. Ils ne savent pas que l'avenir dépend, AVANT TOUT , de la clientèle et pas de celle des lowcost ou autres charters mais des hommes d'affaires, des commerciaux, de la gent politique, de la gent journaliste, des grands meetings sportifs, changement climatique; protocoles de Kyoto ou autres, autant de personnes qui paient 'plein pot' des tarifs cinq à dix fois supérieurs aux petits groupes touristiques. Adieu NDdL !