Au moment où les états-majors des partis politiques préparent les listes pour les prochaines régionales, je tiens à rappeler la règle que respecte depuis sa création l'association « non partisane » Blanc c'est exprimé, de ne pas s'immiscer dans les problèmes internes des dits partis politiques et encore moins dans la désignation de leurs candidats lors des scrutins.
Pour autant s'agissant, dans le cas présent, plus largement de démocratie, l'association entend d'ores et déjà indiquer clairement qu'elle fera campagne contre toutes les listes qui auront intégré des candidats tombant sous le coup du cumul de mandat.
Lors de ma présence au sein de l'assemblée régionale, j'ai pu constater avec amertume que beaucoup d'élus étaient pressés de regagner qui sa mairie, qui son conseil général ou son poste à Paris, ville lumière et berceau de tous les espoirs. Depuis se sont ajoutées, entre autres, les communautés d'agglomérations.
J'ai été ainsi amené à prendre la dimension que le cumul de mandats avait une incidence désastreuse sur la durée des sessions qui étaient réduites à leur plus simple expression.
Il est évident que par voie de conséquences cela portait des atteintes au traitement même des dossiers. Fort heureusement les fonctionnaires territoriaux assumaient plus que leurs responsabilités et même étaient souvent amenés à dépasser, n'étant pas élus, le champ de leurs prérogatives.
La nature, on le sait, a horreur du vide.
En dehors de tous autres aspects, je pense pouvoir affirmer que le travail de l'actuelle assemblée semble avoir évolué dans le sens positif.
Cela tient au fait, dont je me suis félicité en son temps, en grande partie de l'abandon de ses autres mandats par son président qui se consacre à son unique mission.
C'est pourquoi, ardent partisan de la décentralisation et d'une Région pleinement responsable, je pense, pour aller dans le sens souhaité, qu'il est indispensable que son exemple soit suivi par tous les postulants à un mandat dans cette institution.
Cela démontrerait, au minimum, une réelle volonté politique de leur part d'assurer normalement les compétences qui sont les leurs, la mission qui leur est dévolue au bénéfice de la Bretagne et cela en toute indépendance, sur le plan des décisions, par rapport aux pouvoirs parisiens.
Du fait que leur mandat justifie, en terme de disponibilité, un plein temps, cela leur permettrait de plus, d'éviter de profiter de la jouissance d'un ou de plusieurs emplois fictifs.
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