Non à la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er avril

Communiqué de presse publié le 3/10/20 10:54 dans par pour

 

Le texte que nous discutons actuellement en séance à l’Assemblée nationale, relatif à la « Prorogation du régime transitoire institué à la sortie de l’état d’urgence sanitaire » n’est en réalité ni plus ni moins que la volonté du Gouvernement de prolonger un régime d’état d’urgence voté en mars dernier jusqu’au 1er avril 2021.

Le pouvoir exécutif dispose de tout l’arsenal juridique nécessaire afin de faire face à la pandémie, afin de prendre des décisions proportionnées et motivées dans l’intérêt de la population.

Ce que nous n’acceptons pas, ce sont cet ensemble de mesures non concertées, non coordonnées, qui mettent en cause les libertés publiques et les libertés individuelles, comme le droit de manifester ou le droit de réunions. Libertés auxquelles je suis grandement attaché.

Il est tout à fait possible de concilier la protection des libertés et la nécessaire protection de la population. D’ailleurs le gouvernement a décidé de confiner les Français au mois de mars avec le droit existant. Depuis, il ne cesse de vouloir faire voter un régime d’exception. Voter pour la prolongation de cet état d’urgence jusqu’au 1er avril ne revient ni plus ni moins à laisser le Gouvernement et les préfets prendre des mesures liberticides sans justification, et en niant par ailleurs les droits du Parlement.

Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac


Vos commentaires :
Jean-Luc Laquittant
Vendredi 22 novembre 2024
LREM La République En Miettes !

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Ha du ganeoc'h .J'approuve totalement votre démarche , vous mettez en évidence la perversité de cet état d'urgence sanitaire .

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Par ailleurs je compte sur votre vigilance concernant la loi sur les séparatismes .Car l'état français aime bien les cibles faciles Je doute de son courage et de ses moyens pour lutter contre l'islamisme radical ,par contre ce sont les défenseurs des minorités nationales qui risquent d'en payer le prix ,de part l'émergence d'un délit d'opinion de communautarisme . A l'époque de la terreur , le prétexte pour éliminer les personnes étaient l'accusation de fédéralisme ,tandis que dans le nouveau cadre législatif annoncé ce sera une accusation de communautarisme pour leur interdire l'espace public ,et marginaliser encore davantage le mouvement breton entre autres , de la société ,je dis encore, car cette politique insidieuse est déjà en oeuvre depuis bien longtemps et le militantisme breton joue souvent ce jeu en restant dans l'entre soi ,au lieu d'aller à la rencontre certes difficile de la population bretonne .

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