Nous voilà donc deux cents ans après la bataille de Waterloo qui vit la fin de l'aventure napoléonienne, aventure qui aura coûté en 20 ans entre 2,5 et 3,5 millions de morts à travers l'Europe ( soit proportionnellement l'équivalent de nos jours entre 12 et 16 millions de morts...) .
Je ne vais pas revenir sur le déroulement de cette journée décisive pour l'Europe mais plutôt partager quelques réflexions sur ce phénomène «Napoléon» qui n'en finit pas de faire parler de lui et qui aura marqué de façon profonde la mentalité française.
«Dictateur ? oui mais ....»
L'autre samedi, nous nous promenions à Concarneau dans le village partenaires de la course du Figaro et sur le stand justement du Figaro, le vendeur haranguait le chaland pour vendre Le Figaro-magazine de la semaine consacré d'un côté à Concarneau et à la Cornouaille et de l'autre à Napoléon. Ayant décliné son offre du fait de la présence du «petit Caporal», le vendeur de dire «Oui, c'est vrai, c'était un dictateur mais il a fait le Code Napoléon» .....
Jeudi dernier, dans une interview donnée à BFMtv, Jean-Yves Le Drian se trouve bien ennuyé pour parler de Napoléon tout en soulignant ce qu'il a apporté à la législation et à l'état. Voir ici son interview. .
Autre exemple de cette attitude mi-gênée, mi-admirative, Laurent Joffrin, directeur de Libération, ce jeudi matin sur Radio Classique, qui dénonce en Napoléon le dictateur pour dire quelques minutes plus tard que ce Napoléon était quand même dans le camp des «progressistes» ..... Fermez le ban !
Ce ne sont que 3 exemples de réactions qu'ont la plupart des Français quand on leur parle de Napoléon. Une ambiguïté teintée d'admiration et de gêne tout à la fois .
Louis XIV, Napoléon, Jules Ferry, même combat !
C'est que le Corse est entré dans la mythologie nationale française aux côtés d'un Louis XIV ou d'un Jules Ferry, personnages qui incarnent «l'Etat» , «L'Etat» en France , c'est quasiment «l'Etre suprême» de Robespierre, tout au service de l'Etat, chacun au service de l'Etat, de sa gloire, de sa puissance. Que Louis XIV ait été un véritable despote qui a porté la guerre au nord, au sud, à l'ouest et à l'est de son royaume tout en le ruinant, pas grave..... Que Napoléon ait mis l'Europe à feu et à sang, pas important..... Que Jules Ferry ait été un thuriféraire de la colonisation, ce n'est qu'un détail ..... Seule compte la grandeur de la France.
Nous payons encore et toujours cet état d'esprit de nos jours au prix d'une démocratie en grande partie théorique bien loin des démocraties réelles que l'on trouve dans d'autres pays européens. Les exemples ne manquent pas dans les quelques années passées où l'on constate que le citoyen ne compte pas vraiment, que les corps intermédiaires restent faibles, que les contre-pouvoirs sont quasi-inexistants. En résumé, l'Etat créé et conforté par des hommes comme Louis XIV, Napoléon ou Jules Ferry perdure avec ses centres de décision hyper-centralisés où la mentalité «au service de l'Etat» prédomine toujours alors que ce devrait être «l'Etat au service des citoyens»....
Et la Bretagne dans tout ça ?
Eh bien, il est bon de rappeler que les Bretons, en tout cas une partie d'entre eux, face à ces absolutismes qu'ils soient royaux, impériaux ou républicains, se sont montrés souvent de «mauvais citoyens» renâclant face aux décisions de ces pouvoirs entrant en conflit avec les réalités économiques, sociales, culturelles ou linguistiques vécues en Bretagne. On pourrait résumer par une formule du genre «des Bonnets rouges de 1675 aux Bonnets rouges de 2013», une sorte de rébellion rampante qui aura valu à ces Bretons d'être régulièrement réprimés ou voués aux gémonies par la pensée dominante (bande d'arriérés, de chouans, de ploucs, de nazis, de suppôts du grand capital et de l'Europe, au choix suivant les différentes périodes considérées...) .
Pour en revenir à Napoléon
Dictateur, il fut, dictateur il reste malgré ci ou malgré ça . Comme pour d'autres personnages dictatoriaux, «on» lui trouve des choses positives , le «Code Napoléon» par exemple, comme pour Mussolini l'assèchement des marais du Pô, Hitler les autoroutes, etc etc... Du point de vue français «officiel», c'est la mise sur pied d'un état fort qui reste le point positif de ce dictateur militaire et en cela, il est le digne continuateur d'un Louis XIV ou d'un Richelieu. Arrivé au pouvoir sous la menace des armes, Napoléon a fait de la France une sorte de caserne doté d'un système de gestion très organisé et au service d'un petit nombre de gens concentré à Paris. L'Etat français actuel en a hérité son système administratif et une vision peu démocratique des choses. Heureusement, la Bretagne continue à rejeter consciemment ou inconsciemment ce carcan jacobin bonapartiste mortifère, et la construction européenne et la globalisation affaiblissent ce «modèle». Il est grand temps que nous nous débarrassions enfin de cet héritage malsain qui s'est imposé au fil des siècles. Et que l'on ne croit pas que les choses aient véritablement changé: il suffit de voir le sort réservé à nos langues, la partition de notre territoire.....
Pour conclure
Pour conclure ce billet d'humeur, 4 points :
- le 24 décembre 1800, Cadoudal a failli mettre un terme à la carrière du dictateur Bonaparte lors de l'attentat de la rue Sainte-Nicaise, ce qui aurait sans doute évité la série de désastres humains qui suivit durant 15 ans. .
- le 10 juin 1815, soit 8 jours avant Waterloo, près de 10 000 hommes dont les collégiens de Vannes, battent les Impériaux à Muzillac.
- le 18 juin 1815, les Impériaux de Napoléon sont battus à Waterloo par les Anglo-Brittaniques et les Prussiens. Les Britanniques sont sous le commandement du Duc de Wellington dont le nom est Arthur Wellesley. Né à Dublin (où se trouve actuellement le Merrion Hotel pour ceux qui connaissent la capitale irlandaise), il est issu d'une famille de la gentry anglo-irlandaise implantée à Trim dans le comté de Meath, au nord de Dublin. Ses troupes à Waterloo sont composées de près d'un tiers d'Irlandais, le reste regroupant Écossais, Gallois et Anglais. Bien que profondément conservateur, Wellesley s'opposa à la dissolution du Parlement d'Irlande en 1801 et aux lois discriminant les catholiques. Ami de Daniel O'Connell, le «Libérateur», il fait voter en 1829 la Loi d'Émancipation qui redonne une grande partie de leurs droits aux catholiques irlandais et britanniques.
- les 6 et 7 juin derniers, Pontivy a fêté Napoléon .... Quand le ridicule et l'inculture se conjuguent, ça donne ce genre d'événements.... Juste pour mémoire, Napoléon a transformé Pontivy en place-forte militaire pour mâter ces rebelles de Bretons et 200 ans plus tard, on fête le dictateur sans rien mettre en perspective historique.... Pitoyable.....
■Quand à son aura, elle serait aussi éphémère qu'une bulle de savon. En Angleterre il est comparé à un autre petit caporal, en Espagne, les retables gardent encore les traces des balles destructrices, ainsi que des incendies qui détruisirent de nombreux édifices et documents anciens. Il faut croire que les petits caporaux lobotomisés ont le vent en poupe. Il suffit d'ailleurs de regarder les uns-faux pour s'en rendre perpétuellement compte.
Ce jour, pas d'officiels français à Waterloo pour représenter la France lors des cérémonies. Oubli ? Mépris ? Honte ? De qui, de quoi ? Mauvais perdants ? Esprits revanchards ? On ne le saura sans doute jamais. C'est remuer le couteau dans la plaie que de se rabaisser à une telle vérité. Verrait-on un jour les Allemands refuser de venir à Verdun, ou à Ouistreham ? C'est bas du niveau, genre caniveau.
Quand à Pont-Tivy, il faut croire qu'il existe une race de sado-mazo en Bretagne, adepte des méthodes dures, digne des plus grands hôtels dont nos grands en raffolent, (suivez mon regard). Mais on ne peut pas leur en vouloir, ils ne savent pas, ou plutôt ils ne veulent pas savoir. C'est pourtant de l'histoire de leurs arrières grand-pères dont il s'agit ! « Mais c'est si vieux mon pov' mosieur, bon j'suis pressé, c'est l'heure de poubelle la vie ... ». Du pain et des jeux, plus mortifère tu meurs !
Waterloo 2015: le commentateur francophone viré
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Il y a aussi un livre qui explique que Napoléon n'a jamais existé et qu'il n'est qu'une représentation allégorique du soleil. Son nom serait une corruption d'Apollon :
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Dans le marasme d'après la révolution, on peut considérer que cela était fort utile voire nécessaire. Malgré que les Bretons étaient quand même attaché à leur tyranique roi de France, qu'ils considéraient comme leur duc, du fait du mariage de Anne de Bretagne avec le roi de France des années auparavant. D'où l'occupation de la Bretagne comme à Pontivy.
Par la suite, la politique évoluant, chacun retrouverait ses prérogatives. Mais les différentes guerres, la colonisation et ses effets que l'on digère encore difficilement, ont annulé tous ces élans démocratiques.
Si la Bretagne a été souvent fragilisée, c'est aussi un manque de coordination qui est à mettre dans la balance. Et cela ne date pas d'hier, la guerre fraticide de succession (1341-1364), puis l'épisode de Saint-Aubin du Cormier sont révélateurs de ces dissensions anciennes. Bien sûr nous ne sommes plus en ces siècles troublés, mais apparemment le mal persiste. En clair, le peuple nécessite un chef, ainsi soit-il, bon ou mauvais. Il suffit de regarder les votes permanents droite-gauche, malgré l'appréhension des électeurs.
Pour preuve, il suffit de voir que même les dictateurs ont toujours leurs gruppies : Franco en Espagne, Mussolini en Italie, Adolf en Allemagne, Napoléon en France, Kim jong en Corée du Nord, Mao Ze Dong en Chine, Staline en Russie, etc...
Alors que fait-on ? Les bons chefs existent, il faut les déceler et les suivre. Le plus souvent ils cassent les dogmes établis et mènent leur peuple dans des voies diverses, salutaires ou catastrophiques.
Le modernisme politique étant plus que jamais et toujours d'actualité, sommes nous prêts aujourd'hui à suivre, enfin, une voie salutaire, avec un chef hors normes ? Viendra t-il ce libérateur rénovateur ? Si nous voulons du changement, sommes-nous prêts à des sacrifices ? A penser autrement, et jusqu'à quel point...
Un Général Prussien aurait dit que Waterloo fut gagné principalement du fait que face à un équilibre des forces entre les Français et les Alliés, il manquait à Napoléon une de ses armées qui avait du rester en Bretagne pour combattre les Bretons.
Ce fait m'avait été rapporté par un ami français. Du fait, je n'ai pas la référence de ce Général, mais cela ne semble pas faux du fait des combats importants en Bretagne dont vous faites références et qui se soldèrent par une victoire annonciatrice de la suivante 1 semaine plus tard!
Quoi qu'il en soit, il est un fait que les Français se souviendrons des Chouans comme une menace à prendre au sérieux, bien mieux que les Bretons eux-mêmes malheureusement.
Bretons qui devenu ennemi de l'intérieur n'auront de cesse de se justifier comme «bon Français», rejoint en cela plus tard par les Alsaciens!
Il me semble que ces événements sont à l'origine d'une psychose française autour du Chouan qui sera à l'origine du camps de concentration de Conlis (Gambetta ne cachant pas cette présentation), une psychose qui continuera jusqu'à la 2GM : Un vieux parisien m'ayant affirmé de manière bien trop naturelle et spontanée, qu'en 1939 la peur à Paris était de voir les Bretons s'allier aux Allemands! (Il n'y avait dans ses paroles aucun racisme anti-breton seulement le souvenir d'une peur d'enfance. Mais cette peur, il ne l'avait sans doute pas inventé de lui-même!).
Les événements du 10 juin 1815 seraient à développer pour permettre leur retour dans le souvenir des Bretons et leurs conséquences géostratégiques à étudier sous l'angle Britto-Européen!
Les Bretons sont peut-être les grands absents de la reconstitution de la bataille de Waterloo, car ayant combattu pour cette victoire à plus de 800km de là!
Qu'en pensez-vous?
«ne pas en parler»...
On n'est pas obliger de suivre ce mot d'ordre!
Tout le monde est d'accord pour dire que priver un peuple de son histoire est inacceptable, mais les Bretons eux-mêmes se posent la question si ce principe à du sens quand il s'agit de Bretons!
C'est dire si nous sommes perturbés psychologiquement!
JJ Monnier fait un bon travail, mais cela reste discret, à l'image du personnage!
Mais c'est un début intéressant : CD audio, conférences!
JJ-Monier est un ancien professeur, mais est-ce suffisant faire en sorte que les autres professeurs d'histoire fasse leur «Coming-Out» et se mettent à parler à leurs élèves de l'histoire de Bretagne en assumant la légitimité de leur désobéissance au mot d'ordre?!
Car derrière l'histoire de Bretagne, ce que tout le monde sait parfaitement (Bretons comme Français), c'est que le jour où les professeurs et les Bretons feront leur «Coming-out», l'Europe comptera un pays de plus!
L'insurrection en Vendée Militaire a commencé le 7 juin 1815 à la limite 44 et 85.
La bataille sanglante et importante, quant aux conséquences, se déroula entre Vieillevigne et Rocheservière. Elle mit aux prises les trois corps royalistes de Suzannet, saint-Hubert et d'Autichamp avec les troupes réunies ( 6000 hommes d'infanterie et 700 cavaliers ) des généraux Lamarque, Travot, Brayer et Eslève. Les royalistes ont été défaits, Napoléon également à Waterloo.
«Pour preuve, il suffit de voir que même les dictateurs ont toujours leurs gruppies : Franco en Espagne, Mussolini en Italie, Adolf en Allemagne, Napoléon en France, Kim jong en Corée du Nord, Mao Ze Dong en Chine, Staline en Russie, etc...»
On n'a pas la même définition de preuves.
Au mieux, cela démontre qu'il reste toujours quelque chose du travail de propagande.
Les groupies d'Adolf en Allemagne ne sont pas plus nombreuses qu'en France ou ailleurs dans le monde blanc (voir le monde en général, on en trouve en Israël, et pas seulement des Arabes).
En Corée du Nord, ce n'est pas pour des raisons d'éventuelles réussites, c'est qu'il n'y a personne d'autres à admirer.
Mao, c'est évident parce la Chine a récupéré la place qui était la sienne et que la dictature communiste s'en ai toujours servi depuis sa disparition comme celui qui vendait un rêve égalitaire (et si les classes populaires chinoises ne sont pas complètement naïves face aux inégalités, leurs relatives améliorations de conditions de vie leur font encore croire que c'est possible, au moins pour leurs enfants).
Alors que la Chine moderne, c'est Sun Yat-sen et Den Xiao Ping (durant la Révolution et au pouvoir) et que Mao a la plupart du temps été assez catastrophique. Son avantage est aussi que la Chine était encore semi-féodale et anarchique. On est à des lis de l'Occident pour pouvoir comparer.
Staline est réhabilité (parce qu'il a bien été critiqué et mis au placard) pour son aura militaire.
Le point commun de la Russie et de la Chine est que ce sont deux Etats modernes jeunes. Leurs figures dictatoriales sont arrivées à mi-chemin d'un processus et ils en ont profité. Vu les résultats, la figure de Mao me semble plus incontestée que celle de Staline (mais je ne connais pas assez ces deux pays).
Mussolini, c'est un peu la même chose. L'Italie est jeune et il est le premier à l'avoir concrètement centralisé. Il a pour lui aussi la chance: l'apparition d'Hitler a fortement relativisé sa brutalité. Son incompétence militaire en a bénéficié, on en parle pas (la colonisation éthiopienne par l'Italie est sûrement le seul exemple d'échec lamentable d'une puissance européenne en Afrique, même la Belgique a fait mieux... ok, les Ethiopiens et la corne de l'Afrique, fallait peur-être vouloir si frotter).
Mais une grosse part du boulot a été faite avant lui aussi.
L'Espagne moderne, c'est un sacré boxon constitutionnel, ils ont tenté beaucoup de choses et Franco a, pour beaucoup, essentiellement ramené la stabilité et la paix.
Non, il n'y a pas de grands hommes qui peuvent amener les Nations à se surpasser. Il y a, au mieux, des circonstances et surtout, chaque Nation a les leaders qu'elle mérite. C'est la Nation qui produit un grand homme, pas l'inverse. Et certainement pas le pouvoir absolu.
Washington, Churchill, De Gaulle (même si c'est plus relatif) brillent largement autant dans leur pays respectif que les exemples que vous avez donné.
A mon sens, le problème est que si l'Occident n'a plus de bons «chefs», c'est à cause des circonstances.
Les esprits brillants sont dans l'entreprise et citoyens du monde.
Regardez Pinault. Bolloré est un tout petit plus enraciné. Le mieux que l'on ait dans le domaine, c'est Troadec. S'il est sympathique et malin, il n'est pas non plus assez brillant pour en espérer beaucoup plus que de secouer un peu les puces, pas assez pour tenir en laisse.
On n'a plus les numéro 1 en politique.
Si on veut attraper les numéros 2 (là, on a au mieux les numéros 3, et je suis optimistes), pour espérer qu'ils veulent se faire les 1, il faut réactiver le contrat social et rebooter les institutions démocratiques. Il faut vendre un idéal.
Et se trouver un ennemi: l'ultralibéralisme économique et sociétale.
Après, où définir le curser ? Enfin certainement pas à la coco ou fasco.
Pour moi, très grossièrement (je n'ai pas la prétention de définir un programme sur quelque chose d'instinctif ou même qu'on puisse en tirer un programme substantiel) c'est à un niveau charnel: c'est-à-dire s'opposer frontalement aux groupes agros, aux nouvelles technologies et à l'organisation étatique qui se borne à la fonction policière.
Il faut vendre du citoyen local, le national et le mondial ne marchant plus. Malheureusement, le continental a pris cher récemment, c'est un drame. Il se couple pourtant bien avec le niveau local, et par extension régional (avec conscience du monde, l'esprit humain doit quand même se raccrocher à un grand espace).
Et prévenir les nouvelles inégalités sociales qui ne vont pas tarder à apparaitre (à la Huxley ou Gattaca pour aller vite).
Ce qui passe aussi par le charnel et donc les vieilles traditions ancrées, dont les religions, qui doivent être préservées mais de façon positive. Pas «parce que c'est notre culture, notre patrimoine» et tout ce qu'on entend à droite généralement. Mais parce que c'est utile car ça peut nous protéger des déviances que ne manqueront pas d'emprunter les technologies, comme c'est toujours le cas.
Le monde change incroyablement vite.
Il faut se calmer. On sait que potentiellement, toute l'humanité peut manger à sa faim, être éduquée et vivre assez longtemps pour rencontrer ses arrières petits-enfants. Le Progrès, c'était bon à l'époque de Jules Verne, aujourd'hui, il faut se poser et profiter de ce que l'on a. Pas besoin de nouveaux trucs (ou alors c'est pour aller sur Mars, et ça veut donc dire qu'on est prêt à tout laisser pourrir... oui, je lis de la SF en ce moment, ça change de l'Histoire).
Il faut d'abord une vision, des idées partagées. Et là, le grand bonhomme (ou bonne femme) émergera de lui-même.