Mona Braz est une curieuse confirmée : tour à tour travailleuse sociale, astrologue, mère de quatre enfants, psychogénéalogiste, élue pendant près d’un siècle (celtique, soit trente années) à différents postes de la vie politique municipale et régionale, druidesse depuis 1985 … Et désormais auteure, avec un premier ouvrage publié chez le prestigieux Robert-Laffont, construit à partir de la célèbre triade « Honore les dieux et les déesses, ne fais pas le mal, sois courageux ».
Après un rappel important de ce qu’est le druidisme -et surtout de ce qu’il n’est pas (voir notamment l’article sur NHU à ce sujet ), Mona Braz nous livre sa propre vision contemporaine d’un chemin de vie à arpenter, inspiré des textes anciens, des descriptions du druidisme et autres cultures antiques (grecque notamment). Parmi les grands principes développés, le respect de la nature et des éléments bien sûr, mais également la prise de conscience de nos racines, le respect de nos ancêtres et des générations futures dans une chaîne ininterrompue, ou encore notre rapport à la mort donc à la vie.
Sous la plume de l’auteure, le druidisme redevient une voie possible à suivre pour les Occidentaux en mal de spiritualité, souvent partis chercher sous d’autres cieux des philosophies ou religions exotiques.
Mona Braz nous décrit en effet ce mouvement spirituel en le vivant de l’intérieur, d’après son parcours et ses convictions personnelles, d’une plume claire et accessible, n’hésitant pas à fournir de nombreuses références qu’il appartiendra aux plus curieux d’aller creuser. Elle-même initiée à la Gorsedd de Bretagne, elle décrit une partie du fonctionnement et de la rituelle propre à ce groupe, qu’elle complète en citant d’autres sources diversifiées pour plus de représentativité : la Gorsedd officielle de Bretagne n'ayant pas le monopole du druidisme ou d'une manière singulière d'envisager et de vivre ce dernier, il est en effet important pour qui voudrait parler de druidisme au sens large de ne pas s’interdire d'aller à la rencontre d'autres clairières sérieuses.
Dans la continuité d’auteurs actuels qui vulgarisent la matière druidique, tels que Morvan Coarer (Kredenn Geltiek Hollvedel) ou Pascal Lamour, ce livre permettra donc aux personnes intéressées par le sujet du druidisme contemporain de se constituer une bonne base, propice à la réflexion et bien entendu à l’approfondissement.
Le druidisme étant, au-delà du titre dont se prévalent certains auto-proclamés, davantage un état d’esprit enclin à la recherche dans les domaines du sacré et du profane (indissociables), à la transformation de savoirs en connaissances (faute de quoi ils restent lettres mortes), à la défense de la culture celtique dans son ensemble et à l’implication dans la vie de la citée…
■Pa lennan ar pezh ho peus skrivet en em c'houlennañ hag anavezet eo ganeoc'h ar brezhoneg pe get?
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Connaissez-vous le breton?
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Par ailleurs, le poids culturel d'une langue n'est pas a-priori lié à celle-ci en tant que telle, mais au poids et au nombre des utilisateurs, au fil des siècles. Qui peut prédire le sort du français à l’avenir ? Surtout avec l’écriture inclusive …
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Le breton n'a pas à rougir.
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Et puisque vous faites référence au christianisme et à la foi chrétienne (incomparable, il est vrai), voici mon avis quant au breton : notre langue – par sa structure, par son vocabulaire de fond aussi – agit comme une machine (européenne) à remonter le temps. Personnellement, je trouve qu’elle nous rapproche de la période christique... Ce que je n’observe ni avec le latin, ni avec le français….
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Lire l’Evangile en breton, réciter les prières (Hon Tad, ni ho salud Mari,…) en breton est très énergisant, et permet une approche profonde de la foi chrétienne. Pour qui est suffisamment bilingue, ils offrent une approche en relief (breton + français). Faire comprendre cela aux prêtres n’a rien d’évident… Auriez-vous une idée ou suggestion, à ce sujet ?
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En outre, les Evangiles par leur simplicité rédactionnelle – la profondeur du sens est un autre sujet - sont un excellent ouvrage de référence pour maintenir et développer son niveau de langue, techniquement parlant. A conseiller à tous ceux qui s’initient ou se perfectionnent dans la langue, surtout s’ils cherchent par surcroit une vraie matière nourricière….
An aviel, ar pedennoù a ra da galon Yann Vrezhoneger lammat gant ar joa ! Ma ne fazian ket, emañ ar ger « joa » ur ger all evit « ar garantez », n’eo ket ‘ta ?
A galon d’an holl
dans le premier cas il existe un deus ex machina qui décide a un moment de créer l'homme et la femme , .mais cela enleve a l'humanité la moindre possibilité d'indépendance,et donc d'évolution ,car toujours lié par un cordon ombilical qui est aussi une chaine .cela oblige aussi l'humanité a se tourner vers le seul Dieu,le créateur . c'est pour le moins réducteur
dans le deuxieme cas l'humanité est régie par les lois universelles : les lois de l'évolution (darwin) s'adapter ou disparaitre,la fonction crée l'orgasme etc etc
Mais surtout cela oblige l'humanité a vivre en symbiose avec son milieu ce qui est la meilleure définition de l'écologie .
En symbiose et dans le respect de toutes les formes vivantes de cette planète .
Dans le premier cas pas de limites ,pas de contraintes l'homme étant créature de dieu peu disposer a sa guise de toutes choses sur terre e l'on voit bien le résultat .
Dans le deuxieme cas l'homme doit respecter toutes choses sur terre et ne pas détruire son milieu car la sanction et son élimination.
puisque vous sembler attaché a la première forme ce qui est votre droit je me permet de vous rappeler plusieurs menaces de votre dieu féroce :
l'interdiction faite a l'humanité d'avoir accès a la connaissance ( la pomme,boite de pandore etc) inquiétant quand meme
vous serez chassés du paradis terrestre pour vous etre pris pour des dieux (l'orgueil, qui n'existe pas dans le deuxieme cas )
juste pour préciser lorsque je dit les langues sont égales je ne parle pas de droit mais de valeur le français n'est pas supérieur au breton qui n'est pas supérieur au catalan etc etc
@ Vivien S. Vous savez parfaitement que c'est la FM qui dirige l'agenda en France, voilà ce que je lui reproche. Comme en GB les FM devraient être obligés de déclarer cette apparteance occulte qui confisque le pouvoir au peuple et veut détruire l'Eglise.
@ Naon e dad. Me oar brezoneg kenkoulz ha chwi. A hend all e savan akord ganeoc'h mes var ur pouent bennak ne ran ket : memestra eo fall-daounet stad ar brezoneg.
@ Gilou LC Vous êtes complètement hors sujet mais je donne quand même un début de réponse : si ces enfants étaient si intelligents (et ils l'étaient !) ils avaient donc leur libre-arbitre et auraient pu s'éloigner du chemin qu'on leur proposait s'ils ne l'avaient pas trouvé BON.
D'autre part, sur le célibat, je pense que l'obsession de la question sexuelle danss notre société est à côté de la plaque : la plupart des gens avant n'avaient pas cette obsession. Le célibat était tout à fait honorable, ce n'est pas parce que vous baisez -respet deoc'h- que vous êtes plus homme ou femme, je pense même sincèrement l'inverse : la chasteté a donné une myriade de SAINTS et ils sont très très loin d'être tous sur les autels. De plus, comment vous dire, même aujourd'hui la plupart des gens vivent dans la chasteté, voulue ou subie, ce n'est pas du tout une tare. Le sexe n'a pas à être l'alpha et l'omega des préoccupations comme vous semblez lui donner tant d'importance ! Il est ordonné à la reproduction, le reste c'est du bonus pour affermir l'union matrimoniale, voilà tout.
Je me rapelle d'un prêtre bien en vue aujourd'hui à Brest qui me dit un jour qu'à aucun prix il n'aurait voulu être marié en plus d'être prêtre, au vu des problèmes matrimoniaux que ses fidèles lui présentent très souvent. Etre marié est AUSSI une vocation et tous sont appelé à la chasteté d'ailleurs.
Mad. Ne ket toud spaza kelien, traou all meus d ober. Ken ur vech all martrese.
Paix dans le Ciel,
ciel sur la terre
terre sous le ciel
force à chacun !
Je souhaite réagir à cette chronique en précisant deux choses :
- Je partage l’analyse de Maelig Tredan en ce qui concerne l’ouvrage de Mona Braz, il s’agit en effet d’une vision personnelle de l’auteure qui n’engage, de ce fait, nullement la Gorsedd de Bretagne. Le livre contient en outre des erreurs sur la doctrine de Iolo Morganwg, sur des faits historiques, que je ne peux pas développer ici sans encombrer cette page.
- La Gorsedd prend acte avec amusement qu’elle est « officielle » pour la rédactrice de l’article et tient à ajouter qu’elle n’a jamais prétendu détenir un monopole du druidisme ; par contre elle a bien évidemment celui de sa « manière singulière d’envisager et de [le] vivre » ou alors ce serait affirmer qu’elle n’en a aucune, ce que j’espère Maelig Tredan n’infère pas par une formule ambiguë.
Morgan
Grand Druide de Bretagne