Mon Tro Breizh lauréat du prix langue bretonne de Produit en Bretagne

Reportage publié le 24/07/21 10:07 dans Langues de Bretagne par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
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les lauréats

Hier à Quimper, a été remis le 10ePrix ambassadeur de la langue bretonne. Il récompense chaque année un membre de Produit en Bretagne qui valorise de façon forte et originale la langue bretonne dans son activité.

Dans son communiqué [[Produit en Bretagne]] réaffirme que « La langue bretonne est un facteur essentiel de notre identité ». L’association tient à rappeler que la langue bretonne concerne l’entreprise à deux niveaux : « D’abord parce qu’une entreprise, c’est un ensemble de collaborateurs qui partagent les attentes de la société bretonne et ensuite parce que la différenciation est pour l’entreprise un levier d’attractivité pour le recrutement dans la compétition commerciale. » L’association affirme clairement et avec force que la langue bretonne doit figurer dans le marketing des entreprises bretonnes : « La langue trouve ainsi sa place à la fois au titre de la responsabilité sociétale des entreprises et de la création de valeur ». Tout est dit. Les entreprises bretonnes membres de Produit en Bretagne suivront-elles ces recommandations si aucune obligation ne découle d’une législation ? Certains en doute. Ajouter une description d’un produit alimentaire en breton sur les étiquettes augmente le coût de ce produit.

En tout cas on ne peut que saluer les initiatives de Produit en Bretagne tout spécialement venant de son directeur brittophone et grand défenseur de la langue bretonne, Malo Bouessel du Bourg. Le dossier de presse ci-dessous liste toutes les actions menées par Produit en Bretagne, et elles sont nombreuses, en faveur de la langue bretonne.

Mon tro Breizh : un bilinguisme pédagogique

Selon le communiqué de Produit en Bretagne : « La langue bretonne est très présente dans ce projet sous une forme ludique, propre à colorer l’expérience des futurs randonneurs sans toutefois les perdre en chemin ». Du vocabulaire, des expressions, ou encore la toponymie sont expliqués à  toutes les pages. Chaque étape est accompagnée d’un topoguide imprimé : le Breizh ma Bro qui indique un Hent ou itinéraire principal et des voies de traverse, ou variantes Ribin. Le marcheur accède ainsi au Bara Bed (sur le mode des bed breakfast) Il n’oubliera pas son Trement hent crédential, son Penn Bazh (bâton de marche) ni sa Douar (terre de chez soi) recueillie dans sa Yalc’h (sacoche). Les marcheurs se verront remettre un Parchenn (attestant de leur parcours). L’histoire du Tro Breizh est expliquée dans le Breizh ma Bro par une double page en breton. Une signalétique directionnelle bilingue a également été développée sur des panneaux de bois. Plus d’info sur le site web .


Vos commentaires :
PCosquer
Vendredi 22 novembre 2024
Re verr ez eo! C'est un peu court! C'est même totalement décalé par rapport à ce qui est entrain de se jouer...
« D’abord parce qu’une entreprise, c’est un ensemble de collaborateurs qui partagent les attentes de la société bretonne et ensuite parce que la DIFFERENCIATION est pour l’entreprise un levier d’attractivité pour le recrutement dans la compétition commerciale. »

La DIFFERENCIATION????? Laquelle? Il me semble, moi, qu'il s'agit de l'identité bretonne cette différenciation. Et c'est bien ce qui concerne les entreprises de Bretagne comme les Bretonnes et Bretons.
Qui assure la caution de cette identité qui devient «DIFFERENCIATION COMMERCIALE», donc au final qui devient du CHIFFRE d' AFFAIRE?????????
Ce sont Les BRETONNANTS, en très large part, et parmi eux les JEUNES qui APPRENNENT le BRETON. Les jeunes de DIWAN comme aussi ceux de DIVASKELL et de DIYEZH.
C'est leur capacité à créer en langue bretonne qui leur donne cette « VALEUR AJOUTEE » qui devient une DIFFERENCIATION sonnante et trébuchante dans le porte monnaie des entreprises qui utilisent l'identité bretonne. Si ils n'existaient pas de Bretonnants, l'entreprise ne pourrait même pas revendiquer un «marketing» tourné vers la langue Bretonne.

«L’association affirme clairement et avec force que la langue bretonne doit figurer dans le marketing des entreprises bretonnes : « La langue trouve ainsi sa place à la fois au titre de la responsabilité sociétale des entreprises et de la création de valeur ».»
Moi je dis NON; la responsabilité des entreprises, a plus forte raison sociétale, quand on a la possibilité de s'appuyer sur une identité millénaire et plus, est de participer à l'initiation d'une «caution morale» acceptable en première part et vertueuse en seconde part.
Je m'explique: le doute est constant vis-à-vis de «l'entreprise» puisque seul l'argent compte. C'est malheureusement vrai. Et la défiance qui en découle coûte finalement cher à l'entreprise... Je rappelle que dans l'article de communication de Produit en Bretagne du jeudi 18 mars 2021 dans Ouest-France, paru sous le titre «La culture est essentielle, en région elle est existentielle», il n'y a pas eu un seul mot sur la langue bretonne !!!! Donc défiance...
La première part de cette caution morale potentielle se situe dans la déclaration d'intention officielle: qui doit être il me semble: « nous allons aider directement la langue bretonne ». Cela me semble acceptable et il serait temps...
La deuxième part se situe dans la réalité financière engagée pour la langue bretonne et sur un temps suffisamment long pour assurer son sauvetage. De quoi étonner les bretons et créer un rapport certainement nouveau entre « l'entreprise» et la population.
Le reste n'est que de la politique d'à propos et donc n'a que peu de valeur.
En revanche si l'entreprise comprend la nécessité de sauver la langue bretonne, elle peut y trouver deux intérêt fondamentaux:
1- Le changement de son image dans un rééquilibrage nécessaire entre l'argent et l' HUMAIN... Ce n'est pas une attente, c'est une nécessité. L'entreprise trouve là, l'occasion d'intéresser la population bretonne à une perspective d'envergure et créer un début de «caution morale» dont vous tirerez un bénéfice de confiance mais aussi et surtout qui peu fonctionner en tant que déclencheur pour beaucoup dans la population bretonne en ce qui est de se préoccuper d'un seul homme du problème de l'identité bretonne et de sa (ses) langue(s)
2- La participation financière au sauvetage de la langue bretonne est une nécessité si l'entreprise veut continuer à PERFORMER dans son carnet de commandes...
Par ailleurs, il y a un Conseil Régional nouvellement élus; avec des enjeux ( dans le choix de notre modèle de société) qui dépassent probablement ses compétences ainsi que celles de l'entreprise.. C'est justement l'occasion de s'assoir autour de la table et de faire preuve de maturité politique... N'est-ce pas ce que le CELIB à cherché de faire.


Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
TRO BREIZH e brezhoneg comme toujours, et j’apprécie l'initiative et la participation de PRODUIT EN BRETAGNE, an dra-se « is good for we » et pour la préservation de notre langue commune, dans ce voyage multi-séculaire,spirituel ou moins.

Mais l’on peut quand même s’interroger (ce que j’ai fait) sur une entreprise qui se sert depuis des années du concept des savoir-faire locaux, des pratiques industrielles et des sérieux professionnels et qualitatifs hautement identifiés BRETAGNE, et qui n’utilisait que le français, seul, pour sa marque hautement visible !
Ses managers très certainement intelligents et ayant passé plusieurs années dans des universités ou autres écoles de commerce et de management, ou de publicité peut-être, n'ont pu manquer d'y trouver un certain paradoxe! Passer à côté! Alors que penser?...

Il y a plusieurs années j’en avais fait la remarque dans un petit commentaire, après un article sur ou par PRODUIT EN BRETAGNE. Quelques temps après j’ai vu un ajout d’une petite phrase en breton, conséquence ou non je n'en sais fichtre rien… J’aurais préféré personnellement que ce fût dès le départ l'initiative de l'entreprise,de faire naturellement, l’inverse !

Comme écrit plus haut ces Bretons ou non qui dirigent PRODUIT EN BRETAGNE, sont certainement intelligents, donc je suis d’autant plus intransigeant dans mon jugement , concernant non seulement PRODUIT EN BRETAGNE, mais toutes les autres entreprises bretonnes (et non bretonnes, pas plus dans l’âme que dans dans leurs productions!) qui utilisent l’identité payante mais gratuite de notre pays. Même et aussi lorsque son nom est écrit BREIZH auquel quasiment est rajouté un « made in »,ou un anglicisme quelconque ou un sigle incompréhensible pour la plupart, voire pires inventions plus ou moins idiotes » !!!

Ar skridenn-se, a zo bet GRAET ha PRODUET E BREIZH ! (^0^)


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