«Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode, le sujet d'aujourd'hui s'intéresse à la méthanisation. Avant de vous laisser avec Marion Melix professeur agrégé de SVT et Jean-Marc Onno Président des Agriculteurs Méthaniseurs bretons, j'aimerais contextualiser rapidement le sujet.
La France a produit en 2019, 537 térawattheures dont une grande majorité de nucléaire, »Rien de nouveau à l'Ouest«. La même année la région Bretagne a produit 4,1 Térawattheures soit 18 % de son énergie, ce qui n'est pas beaucoup. Nous on va s'intéresser au mix des 4,1 térawattheures et aux 10,5 % de bio énergie produite, soit la petite cacahuète de 0,4 térawatts.
La méthanisation n'est pas un procédé nouveau en France, cela dit son développement a été encouragé ces dix dernières années par l'adoption du »Plan National d'Action en Faveur des Energies Renouvelables et du Plan Energie Méthanisation Autonomie Azote. Début 2020 nous étions plutôt aux alentours des 537 unités de méthanisation à la ferme et plus ou moins aux alentours de 900 unités tous confondus en France, sans compter les projets en cours, bon cette fois-ci je vous laisse avec Marion, je vous souhaite un bon visionnage et je vous retrouve après«.
Marion :
»La méthanisation c'est ce qui se passe en gros dans l'estomac des vaches.
Les vaches possèdent dans leur estomac une grosse panse qui est en permanence chauffée à 39 degrés et à l'intérieur de laquelle elles vont digérer grâce à des bactéries et fermenter toute la matière organique qu'elle ingurgite au quotidien.
Le produit cette fermentation c'est un gaz dont vous avez certainement entendu parler, le méthane qui est 30 fois plus réchauffant que le CO2 et qui va se dégager soit directement à travers les pets des vaches soit à travers les bouses qu'elles vont émettre tous les jours.
La méthanisation va s'inspirer de ce phénomène biologique naturel, sauf qu'au lieu d'être dans un estomac, ça va se dérouler dans un énorme digesteur en béton. "
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