À la Pentecôte, avait lieu autrefois le pardon des oiseaux, qui, dit-on, a duré mille ans, devenu au fil des ans «le pardon de Toulfoën». Ce pardon qui attirait jusqu'à 200 000 personnes après guerre, s'est peu à peu étiolé jusqu'à disparaître complètement, remplacé par la Cavalcade de Scaër un an sur deux, et jusqu'en 2017, l'autre année, par la commémoration de trois personnages emblématiques de la cité des trois rivières : Matilin An Dall, Théodore Hersart de La Villemarqué et le Dr Cotonnec.
Cette commémoration a changé cette année, puisque Alain Péron et ses amis de la société d'histoire du Pays de Quimperlé avaient déduit que sa maison natale était la maison à pans de bois qui fait face à l'église Notre Dame, place st Michel, et non sa voisine. Aussi ont-ils inauguré une nouvelle plaque qui a été, pour l'occasion, bénie en breton par Job an Irien, dévoilée par le maire Mickael Querneis, et, célébrée en musique par les deux sonneurs de l'Aven Benoît Thieriot et Ronan Pérennou, dignes héritiers du sonneur aveugle qui avait sonné pour Napoléon à Paris, et qui a donné aux gavottes de l'Aven une réputation d'airs particulièrement difficiles à jouer et qui prouvent la dextérité des sonneurs, qu'ils soient de Cornouaille... ou d'ailleurs !
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