Maternité porcine de Trebrivan : La grogne de l'UDB contre les grognements des porcs

Communiqué de presse publié le 22/09/08 9:59 dans Politique par Nil Caouissin pour Nil Caouissin

« Non à la maternité porcine industrielle !!! Pollution de l'eau, tolérance zéro!!! »  : tel pourrait être le mot d'ordre fédérateur pour contrer le projet de maternité porcine industrielle de Trebrivan. Tel est l'appel lancé par l'UDB pour que le maximum de personnes participent au fest-deiz, organisé de 14 heures à 20 heures, à Trebrivan pour informer et mobiliser contre ce projet intolérable.

Intolérable pourquoi ? Parce que sur fond de guerre économique, de crise écologique majeure, de crise financière sans précédent, c'est le modèle agricole dominant qui est remis fondamentalement en cause. Parce que les regroupements des gros industriels de l'agro- alimentaire démontrent de fait que nous ne sommes plus dans le monde de l'agriculture, mais bien dans celui de l'industrie.

Parce que les 60 % de porcs français produits en Bretagne sur seulement 6 % du territoire, sont nourris de protéines OGM qui jouent certainement un rôle majeur dans les problèmes de santé et d'environnement.

Parce que l'élevage industriel est aujourd'hui le premier facteur de gaz à effet de serre, devant les transports.

Parce que le maire de Trebrivan, passant outre l'avis défavorable de la DDASS des Côtes-d'Armor du 20 mars 2008, a émis un avis favorable à cette implantation.

Parce que nous sommes ici, dans le pays de Trébrivan, sur le Château d'eau de la Bretagne, dans une zone déjà classée en ZES, Zone d'excédents structurels.

L'Union démocratique bretonne dit Non à ce projet ! Aujourd'hui, la règle c'est la tolérance zéro pour les particuliers contraints de se conformer aux nouvelles normes de l'assainissement, alors, ensemble, disons : tolérance zéro pour la maternité porcine industrielle de Trebrivan !

Ensemble, disons oui à un modèle agricole à taille humaine, respectueux de hommes, respectueux de l'environnement, respectueux des animaux.

Un modèle agricole économiquement viable alors que le modèle productiviste ne survit que grâce aux aides de la PAC gérées par l'État et les Chambres d'agriculture. Oui au système herbager, oui à la souveraineté et à l'autonomie alimentaire ici et ailleurs.

Pour l'Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras


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