Pressoir, batteuse, sardiniers de Douarnenez, marché de Quimperlé : un album pour enfants plein de malice et d'enseignements pour les enfants d'aujourd'hui
Marguerite Paulet a sept enfants quand elle dessine Gondolo, pour les distraire mais aussi pour satisfaire ce besoin de dessiner et de créer qui la tenaille depuis son enfance, ses cours chez Vignal à Paris. Elle tiendra toujours un ouvrage dans ses mains, jusqu'à sa mort en 1979, que ce soit une marionnette pour la kermesse paroissiale ou des tapisseries pour la maison oules coussins du canapé.Sans savoir que trente cinq ans plus tard elle ferait l'objet d'expositions, de livres (la très belle édition de Palantine avec la reproduction des plus belles de ses oeuvres est déjà épuisée).
Gondolo est l'histoire d'un petit garçon pas très sage qui grimpe sur les meules de gerbes, finit la bouteille de cidre, laisse partir les cochons au marché et surtout se laisse entraîner par des mauvais garçons sur une chaloupe sardinière de Douarnenez...
L'originalité du livre est d'exister en français avec une page en breton, et en breton (couverture souple) avec une page en français reprenant la traduction de chaque double page. Le travail de traduction a été effectué par les cours du soir de breton de Quimperlé, Daniel Carré, Yann Gerven et Sten Charbonneau.
À la fin, une partie plus didactique permet aux enfants de mieux comprendre un monde qui vivait sans électricité,sans voitures et mondialisation : le cidre,l'importance du cochon dans l'alimentation, Ste Anne la Palud et son pardon, la pêche à la sardine. Et deux autres pages expliquent la vie de Marguerite Paulet et l'art de l'aquarelle.
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