Les métropoles prennent de plus en plus de place et il est donc indispensable qu'elles aient des territoires, des régions fortes pour les équilibrer. «Ecoutez les géographes» déclare Marc Le Fur. Evitons de faire des «petits Paris»...«qui assèchent le reste du territoire». Marc Le Fur demande la décentralisation du pouvoir réglementaire et une adaptation des compétences selon les régions.
■Cependant lancer des nouveaux partis n'a jamais marché. L'argent est dans le système, dans les médias et dans les partis nationaux. Ce sont des x 10 millions ¤.
Qui va payer un Le Fur bis hors UMP ? Qui va payer tout les députés, les conseillers généraux, les campagnes électorales, etc ... Comment AGP peut lutter contre Ouest France subventionné ?
Pourquoi ne pas imaginer que l'UMP ou le PS soient débordés par un des leurs ? Le bon timing c'est après l'élection, pas avant.
C'est d'ailleurs avec cette méthode qu'on a vu des leaders politiques émerger un peu partout dans l'histoire. On a aussi vu des scissions de partis.
Un politique qui acquière une popularité indépendamment des partis peut acquérir une indépendance. Mais au départ il lui faut un soutien. ( On a vu un G. Frêche exclu de partout résister à tout le monde - mais sans son adhésion initial au PS - il n'aurait jamais eu sa position )
Dans le lancement d'un site web, ce n'est pas le prix du développement technique, c'est le prix du marketing pour le faire connaitre qui prévaut.
Dernier argument : la majorité des gens suit le mouvement. Un changement peut intervenir sous l'action d'un leader médiatique, par la base ça me semble impossible.
Je n'ai aucune vocation politique. Mais j'encourage volontier ceux qui veulent agir pour l'autonomie de la Bretagne à s'engager dans les plus partis nationaux les plus influents PS,UMP, ..., ils en vivront bien et ils verrouilleront les bonnes places. Ils pourront aussi financer les associations qui leur plaisent.
Avec ce raisonnement, je mise sur Le Fur.
marclefur.bzh à la place de .fr. Je pense que si Le Fur continue, il va avoir des pressions. Ensuite sa force dépendra de ses convictions et de son électorat personnel hors UMP.
J'y souscris d'autant plus qu'elle expose les conditions rationnelles et pragmatiques d'une régionalisation indispensable pour notre avenir à tous. Les raisons historiques, culturelles et émotionnelles qui nous imprègnent et font de nous ce que nous sommes (en Bretagne et ailleurs) tomberaient en effet à plat dans un hémicycle qui n'en a cure.
Quelques observations cependant...
A la fin de son exposé, l'orateur est amené à exorciser le spectre d'un «fédéralisme» qu'il sait répulsif pour une assemblée quasi déserte ce jour-là, mais qui reste engluée dans le confort aveugle d'une routine jacobine où elle trouve finalement son compte.
Pourquoi après tout renoncer à une décentralisation jacobine en trompe-l'oeil qui, au lieu d'opérer des choix courageux, continue à doublonner, à empiler, à cumuler et accumuler les strates d'un accablant millefeuille dans lequel trouvent leurs aises leurs féodalités recrées, puisqu'il suffit de dissimuler l'imposture sous des discours ardemment «républicains» ?
Dans le même esprit, le mot «autonomie», immédiatement urticant et donc contre-productif en un tel lieu, ne sera pas non plus prononcé et on le comprend, du moins tant que le contenu du terme sulfureux n'est pas renié.
Car si Marc Le Fur critique à juste titre les limites d'une décentralisation gouvernementale technocratique «qui ne décentralise rien», alors qu'elle avait suscité bien des espoirs ( notamment chez nous), il ne peut oublier le bilan de son propre camp hexagonal lors du précédent quinquennat, ni le farouche bastion jacobin que celui-ci recèle en son sein.
Ce bastion n'hésitant pas - rejoints par d'autres «ayants-droit» aux avantages garantis par le statu quo - à entonner le refrain conventionnel et s'approprier LA République (alors qu'ils n'en défendent qu'une des versions possibles), voire LA France (alors qu'ils n'en sont que des composantes idéologiques) ni à s'enivrer de déclarations universelles d'estrade, tout laissant les réalités à leur porte comme une domesticité aux sabots crottés.
Je l'ai déjà dit : une forme adaptée de «fédéralisme», inspirée de nos voisins espagnols, suisses, allemands etc... me semble au contraire une issue aux limites bientôt atteintes du jacobinisme actuel désavoué par une large proportion des électeurs tentés par l'abstention et le vote extrême. M. Le Fur le suggère lui-même à mots couverts dans son intervention.
Des «autonomies non régaliennes» comme le précise Pierre Camaret, négociées à la demande par chaque Région française (ainsi qu'en Espagne, mais comme cela a été aussi le cas pour la Polynésie et la Nouvelle Calédonie) seraient de mon point de vue mieux acceptées par la population et plus porteuses d'avenir dans le cadre européen que la recherche d'une autonomie bretonne seule... Sauf si nous y étions finalement contraints.
Car il s'agit disons... d'une intime conviction que je pourrais à l'occasion étayer plus solidement, tout en sachant par ailleurs que le monde est mouvement et que des évènements nouveaux pourraient m'amener à la faire évoluer...
J'y souscris d'autant plus qu'elle expose les conditions rationnelles et pragmatiques d'une régionalisation indispensable pour notre avenir à tous. Les raisons historiques, culturelles et émotionnelles qui nous imprègnent et font de nous ce que nous sommes (en Bretagne et ailleurs) tomberaient en effet à plat dans un hémicycle qui n'en a cure.
Quelques observations cependant...
A la fin de son exposé, l'orateur est amené à exorciser le spectre d'un «fédéralisme» qu'il sait répulsif pour une assemblée quasi déserte ce jour-là, mais qui reste engluée dans le confort aveugle d'une routine jacobine où elle trouve finalement son compte.
Pourquoi après tout renoncer à une décentralisation jacobine en trompe-l'oeil qui, au lieu d'opérer des choix courageux, continue à doublonner, à empiler, à cumuler et accumuler les strates d'un accablant millefeuille dans lequel trouvent leurs aises leurs féodalités recrées, puisqu'il suffit de dissimuler l'imposture sous des discours ardemment «républicains» ?
Dans le même esprit, le mot «autonomie», immédiatement urticant et donc contre-productif en un tel lieu, ne sera pas non plus prononcé et on le comprend, du moins tant que le contenu du terme sulfureux n'est pas renié.
Car si Marc Le Fur critique à juste titre les limites d'une décentralisation gouvernementale technocratique «qui ne décentralise rien», alors qu'elle avait suscité bien des espoirs ( notamment chez nous), il ne peut oublier le bilan de son propre camp hexagonal lors du précédent quinquennat, ni le farouche bastion jacobin que celui-ci recèle en son sein.
Ce bastion n'hésitant pas - rejoints par d'autres «ayants-droit» aux avantages garantis par le statu quo - à entonner le refrain conventionnel et s'approprier LA République (alors qu'ils n'en défendent qu'une des versions possibles), voire LA France (alors qu'ils n'en sont que des composantes idéologiques) ni à s'enivrer de déclarations universelles d'estrade, tout laissant les réalités à leur porte comme une domesticité aux sabots crottés.
Je l'ai déjà dit : une forme adaptée de «fédéralisme», inspirée de nos voisins espagnols, suisses, allemands etc... me semble au contraire une issue aux limites bientôt atteintes du jacobinisme actuel désavoué par une large proportion des électeurs tentés par l'abstention et le vote extrême. M. Le Fur le suggère lui-même à mots couverts dans son intervention.
Des «autonomies non régaliennes» comme le précise Pierre Camaret, négociées à la demande par chaque Région française (ainsi qu'en Espagne, mais comme cela a été aussi le cas pour la Polynésie et la Nouvelle Calédonie) seraient de mon point de vue mieux acceptées par la population et plus porteuses d'avenir dans le cadre européen que la recherche d'une autonomie bretonne seule... Sauf si nous y étions finalement contraints.
Car il s'agit disons... d'une intime conviction que je pourrais à l'occasion étayer plus solidement, tout en sachant par ailleurs que le monde est mouvement et que des évènements nouveaux pourraient m'amener à la faire évoluer...