Le député UMP des Côtes-d'Armor et le député Vert de la première circonscription de Nantes ont déposé ensemble un amendement au projet de loi d'application de l'article 11 de la Constitution, tel qu'il est sorti de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008. (voir le site)
Celle-ci instaure le référendum d'initiative populaire qui permettra, si une loi est proposée par un député ou un sénateur, soutenue par 1/5e des parlementaires et 4,5 millions de citoyens, d'être envoyée au Parlement et débattue dans l'année par les deux assemblées ; à défaut, un référendum peut être organisé dans les quatre mois. Ce « référendum d'initiative minoritaire » ou « partagée » sera finalement très encadré (voir le site)
La proposition des députés porte sur la création d'un volet local de cette disposition, pour tout département dont la population voudrait changer de région. Pour l'heure, un référendum doit être organisé dans les départements de sa région d'origine et de la région de rattachement. « L'objectif est de permettre à un département qui souhaite changer de Région administrative de demander l'organisation d'un référendum local sur son territoire et dans les départements de sa future Région de rattachement, sans que les autres départements de sa Région ne puissent l'en empêcher » expliquent Marc Le Fur et François de Rugy. On imagine en effet aisément avec quelle joie les autres départements constituant les Pays de Loire laisseraient partir le moteur économique et la capitale de leur pseudo-région.
Pour que cette disposition ne soit pas inapplicable de par les verrous et garde-fous qui y seront mis, les députés prévoient, pour l'organisation d'un référendum d'initiative locale, la seule nécessité d'un soutien du cinquième des conseillers généraux soutenus par 1/10e des électeurs inscrits sur les listes électorales. L'amendement a également été cosigné par Christophe Priou, UMP, 7e circonscription de Loire-Atlantique, Michel Grall, UMP, 2e circonscription du Morbihan, Thierry Benoit, apparenté au Nouveau centre, de la 6e circonscription d'Ille-et-Vilaine, Marguerite Lamour, UMP, 3e circonscription du Finistère, Christian Ménard, UMP, 6e circonscription du Finistère), François Goulard, UMP, 1e circonscription du Morbihan. Le silence de la gauche et de ses députés sur la question est assourdissant.
Cette disposition sera discutée pendant la séance de nuit de l'Assemblée Nationale, après 21 h 30. Si elle vient à être adoptée, la Loire-Atlantique pourrait demander l'organisation d'un référendum d'initiative locale pour permettre la Réunification de la Bretagne. Mais bien d'autres départements mal rattachés, tels l'Allier, anciennement Bourbonnais, qui n'a rien d'auvergnat (voir le site) , la Vendée, qui est du Poitou, le Territoire de Belfort, dont le rattachement à l'Alsace fait toujours polémique (voir le site) et d'autres encore pourraient s'engouffrer dans la brèche et redessiner la carte de France.
Louis Bouveron
De plus, la France n'a aucune tradition du référendum, et la Bretagne de ce fait non plus.
L'expérience montre qu'en France, les gens ne répondent pas directement à la question, mais en fonction de celui qui pose la question!
Si question, il y a sera t-elle ? :
Souhaitez vous la réunification de la Bretagne?
Souhaitez vous le rattachement de la LA à la Bretagne?
Souhaitez vous l'intégration de la LA à la Bretagne?
Beaucoup de variantes qui peuvent apporter des réponses différentes!
Si référendum il y a, celui-ci doit être organisé par les Nations-Unies, comme cela fut les cas pour le «référendum de 1957 concernant l'Attachement de la Sarre à l'Allemagne», quand la France voulait s'accaparer ce terrictoire Allemand (prétextant que les Sarrois n'étaient pas allemands mais français).
Le parrallèle entre la LA et la Sarre est plus que évident!
Si ce n'est pas organisé par l'ONU, c'est la porte ouverte à toutes les hypocrysies!
La suite au prochain numéro ?
Rien ne nous interdit de demander un commité de surveillance de l'ONU.
Si les Bretons répondent mal à la question alors la Bretagne se tire une balle dans le pied pour 1 siècle ou 2, voir définitivement!
N'oublions pas que les journaux, les radios et les TV, sont indirectement contôlés par l'état avec les subventions, voir avec quelques fanatiques jacobins aux manettes.
De plus les anti-réunifications auront naturellement le même droit à la parole que les pro-réunifications, même si leurs arguments seront fumeux ils seront réalisés par des professionnels de la communication bénéficiant de moyens financiers que les pro-réunification n'auront pas.
Les bretons ayant traditionnellement peu d'informations culturelles, sociales et économiques sur leur propre pays (B5), leur faire avaler des couleuvres sera un jeu d'enfants!
L' «Ennemi» que vous évoquez, n'oubliez pas qu'il a su se montrer très performant depuis 1 siècle et je pense que c'est une erreur de le prendre pour ce qu'il n'est pas, surtout sur la question bretonne!
Si nous ne demandons rien, l'ONU ne fera rien...
Si nous demandons, au-moins auront nous la possibilité de constester le résultat en cas de maguouilles et d'irrégularités!