Étonnant personnage, poète, nouvelliste, journaliste
Manuel Rivas parle de la langue galicienne avec les mots du coeur, avec les mots du sang. Acteur du renouveau galicien lors du naufrage du Prestige sur les côtes, il écrit aussi beaucoup sur les traces indélébiles qu'a laissées le franquisme dans l'histoire et la mémoire collective de tous les Galiciens.
Cet homme-là, il sait faire des rapprochements entre toutes les petites langues du monde. Extrait :
«Ce qu'on a en commun, en plus des fils invisibles, c'est une façon d'être dans le monde, c'est ne pas prétendre dominer le monde, mais plutôt le partager. Le breton n'appartient pas plus aux Bretons que le galicien aux Galiciens. On doit conserver ces langues vivantes, de plus en plus vivantes. C'est une obligation que nous avons en face de l'humanité toute entière»
Il animera le stage littérature du festival de Douarnenez toute la journée de jeudi. A suivre ...
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