Ligue celtique : Un militant breton retenu par la police après des graffiti de protestation

Rapport publié le 14/04/10 22:10 dans La réunification par Cathal Ó Luain pour Cathal Ó Luain

Un jeune homme qui a barbouillé des slogans de réunification dans la ville du Mans dans la Sarthe (Région des Pays de la Loire), a été retenu pendant plusieurs heures et verbalement insulté par la police, a-t-il été rapporté selon des sources d'information en Bretagne. (voir notre article) en anglais ; (voir notre article) en français ; et (voir notre article) en breton.

La séparation administrative de la Loire-Atlantique du reste de la Bretagne a longtemps été une source d'irritation pour les Bretons nationalistes. Il y a eu des séries de protestations et de démonstrations en campagnes concertées pour obtenir la « réunification » plus rapidement.

Après cette dernière expression de protestation, la personne impliquée a été finalement libérée mais peut encourir des procédures judiciaires. L'affaire a été transmise au Procureur Général de Nantes.

Des protestations d'expression non violente de ce type ont longtemps été une tactique utilisée dans plusieurs pays celtiques. Les protestataires pour la langue galloise avaient l'habitude de cette technique (et l'utilisent encore de temps en temps), ce qui a eu des effets positifs il y a plusieurs années.

Plus récemment dans l'Île de Man il y a eu une campagne concertée de slogans mettant en évidence le statut colonial de l'Île.

Les campagnes de graffiti attirent invariablement des réactions disproportionnées de la part de la police comme c'est arrivé dans Mannin récemment (voir notre article) et comme c'est démontré à nouveau par ce dernier cas au Mans.

L'individu impliqué dans le cas du Mans était un jeune (de 16 ans) et on peut se demander si la police adhère aux normes du Conseil de l'Europe en lien avec sa brève détention – la Ligue Celtique va chercher à obtenir de plus amples renseignements.


J.-B. Moffatt, directeur de l'nformation, Ligue celtique
12 avril 2010

Traduction Maryvonne Cadiou, de (voir notre article)


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