Le Collectif Ai’ta ! et la Coordination des associations culturelles bretonnes Kevre Breizh remercient les 84 candidats de Bretagne présents au premier tour des élections législatives 2022 qui ont répondu au questionnaire du collectif national Pour Que Vivent Nos Langues (PQVNL) sur la thématique des langues dites régionales.
Voir la carte interactive des réponses :
Il n’appartient pas à nos associations de se positionner pour tel candidat ou candidate, mais d’éclairer le choix des électeurs et électrices sur les projets politiques concernant la diversité culturelle et linguistique de la France.
C’est pourquoi, à l’approche du second tour, elles s’interrogent sur l’absence de réponses de la très grande majorité des candidats LFI en Bretagne – malgré quelques réponses argumentées – contrairement aux autres grandes composantes de la NUPES (EELV, PS et PCF) mais aussi d’Ensemble! (Renaissance, Modem et Horizons) ou des Républicains qui répondent à cette demande de transparence démocratique.
La question de la langue bretonne, comme celle de la langue gallèse, de leurs transmissions aux générations futures, le rôle social des langues ne seraient-ils pas pour la plupart des candidats LFI un enjeu devant être pris en compte pour un développement durable respectueux de l’égale dignité des cultures ?
Les candidats LFI qui n’ont pas répondu sont-ils dans la ligne du groupe parlementaire LFI qui a voté contre la proposition de loi Molac au printemps 2021 ?
Sont-ils en accord avec la position de Jean-Luc Mélenchon qui, le 11 septembre 2013, votait au Parlement européen avec l’extrême droite (Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen, Bruno Gollnisch, Brice Hortefeux notamment) contre la résolution Verts/ALE en faveur des langues menacées et pour la diversité linguistique européenne adoptée à une écrasante majorité de 92%.
Les électeurs attachés à la langue bretonne ou à la langue gallèse, et plus largement celles et ceux qui défendent les principes de défense de la diversité sont en droit d’avoir des réponses, quelles qu’elles soient, pour se faire leur avis avant l’échéance de dimanche.
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■Eh bien personnellement je n’aurais pas posée cette question, la vôtre, entre les deux tours à ces personnes, mais aux même personnes, et aux nouvelles élues APRÈS le deuxième tour !
En espérant, souhaitant qu’ils aient oublié leurs réponses d’entre deux tours, ou d’avant la premier tour, Cela aurait été plus amusant.
Interroger ou s’interroger ? La réponse pertinente, objective, est à mon avis bien inutile ! Alors pourquoi, quelle raison, encore poser cette question, encore? L'histoire d'aujourd'hui, de naguère et de jadis grave dans le granit breton, contient et enferme la réponse!
La langue bretonne ne sonne plus autour des coiffes des ouvrières courant aux usines, plus d'écho entre les rires et les claquements de sabots dans les conserveries, elles-mêmes aujourd'hui HLM, ou espaces divers ou constructions privées! Elle ne ricoche plus sur les galets des grèves des goémoniers! Elle ne flotte plus dans le vent de mer et les pluies qui fouettaient les visages des marins pêcheurs étripant la manne de leurs coups de chaluts, ou relevant filets et bolinche ! Elle ne résonne plus sur les cales, Raie ou Ronde, là ou les toiles bleues ou tannées rapiécées souvent, se dépêchaient, au débarquement des pêches sardinières, thonières, palangrières, langoutières et autres, toutes un peu partout dans nos ports, disparues, avec marins et langue.
Le long des quais devenus couleur de plage, couleur de loisirs, des rues et descendant les ruelles je les entends ces mots d’hier, je vois les visages disparus et des lèvres qui les prononcent encore, non à mes oreilles oublieuses, désertées mais à mes neurones fidèles, je les vois tous ces mots, ces phrases, faits Homme et Femme de BRETAGNE, je les vois, je les entends et je les écoute ceux de ma famille, et de ce monde des laboureurs des mers, et des campagnes!
Je les fais parler, ils me répondent et j'ai depuis longtemps ma réponse ! «PKVNL», il faut au moins encore des Bretons.
J’ai donc ma réponse, les leurs cochées dans des petits carrés menteurs, je m’en fous ! J’ai ma réponse, et je n’attends rien, absolument rien de cette élection, qui n’a aucun « accent ancien, ni nouveau » !
Quel mouvement est favorable à l'enseignement du breton au second tour des législatives ? Qui est transparent ? Y a t-il d'autres sujets pour départager ? Voilà la bonne question et les vrais enjeux.
Je reste cependant toujours très perplexe devant l'interrogation sincère du mouvement breton de gauche sur les positions de LFI. Ils se sont toujours opposés à la langue bretonne, à Diwan, et à toute avancée démocratique pour la Bretagne. C'est on ne peut plus clair et assumé à chaque élection en Bretagne.
La question c'est donc pourquoi la gauche du mouvement breton continue de fricoter avec LFI et d'espérer les voir changer d'avis ?
Allez voter ! Insufflez-vous !
Parce que : « LFI est globalement contre l'enseignement du breton et ne s'en est jamais caché. »
Parce « qu’ils ne s'en sont jamais caché, ce qui est une preuve de transparence et de clarté pour les électeurs. »
Parce que : « Cela vaut 100 fois mieux qu'un mouvement opaque, qui joue sur l'ambiguité ou profite de l'honnêteté de ses concurrents. »
Parce que : « Quel mouvement est favorable à l'enseignement du breton au second tour des législatives ? »
Puisque tous vous mentent et nous trahissent régulièrement, et qu’ils ne résoudront jamais nos problèmes, votez donc pour pire encore comme institutions et pour vos lendemains. Allez ! Allez ! C’est bien ça !
N’y a t-il pas là un peu de mépris pour les Bretons, en plus d’intérêts électoraux qui inspirent beaucoup de questions et de méfiance !
@ Penn Kaled : «Bien entendu je suis opposé à NUPES par rapport à l sa position sur la langue bretonne , en particulier les candidats issus de LFI .»
La NUPES regroupe ds gens qui prôneront le fédéralisme, la langue bretonne, d'autres l'inverse. A l'évidence ces questions ne sont pas le ciment de cette alliance. Vous confondez NUPES, LFI etc
Reste donc à connaître la position individuelle de chacun, de chaque Parti composant la NUPES et aussi la position individuelle des candidats opposés à la NUPES, des macroniens pour la plupart en Bretagne (exception de Le Fur).
Mais dans le dernier cas, la position individuelle de chacun ne suffit pas. Dans une majorité aux ordres, on a pas vu l'ombre d'une dissidence à la parole de Macron. Or, absolument rien ne permet de dire que Macron a une vision différente de celle de Mélenchon sur le sujet de la langue bretonne.
La question de ces Législatives c'est celle d'une part de la participation ou non à ce scrutin, ensuite pour ceux qui y vont au second Tour, de savoir si vous donnez une majorité absolue à Macron 5 ans de plus.
P Yves Cadalen LFi 2ème circonscription de Brest justifie ceci « car il est pour un service publique d'enseignement laique »ce qui enlève le pain de la bouche des élèves de Diwan ...
A part çà il a besoin des voix des Breton(ne)s pour être élu ...tout de même !
Les Breton(ne)s son-ils conscients de la duplicité ?
Betek an trec'h !
«Macron concernant la cause bretonne ,cependant à la différence de Mélenchon nous aurons toujours le droit de la promouvoir»
Ou de brasser de l'air, et surtout de perdre un temps précieux avant de disparaitre dans l'indifférence générale, sans faire de vague. Il n'y a pas pire ennemi que la léthargie ou le formol.
«LFI est globalement contre l'enseignement du breton et ne s'en est jamais caché.»
«Je rajoute, ils ne s'en sont jamais cachés, ce qui est une preuve de transparence et de clarté pour les électeurs. Cela vaut 100 fois mieux qu'un mouvement opaque, qui joue sur l'ambiguité ou profite de l'honnêteté de ses concurrents. »
« Quel mouvement est favorable à l'enseignement du breton au second tour des législatives ? Qui est transparent ? Y a t-il d'autres sujets pour départager ? Voilà la bonne question et les vrais enjeux ».
« LFI est globalement contre l'enseignement du breton et ne s'en est jamais caché. »
Je m’interroge sur votre intention possible éventuellement cachée dans cette formulation.
a) Vous faites seulement le constat sans arrières pensées. Si c’est possible ?
b) Puisqu’ils ne se sont jamais cachés, il y a une certaine honnêteté et en raison de cette « qualité » l’on devrait leur accorder un bénéfice électoral.
c) Découlant de a et b vous tenteriez d’influencer notre vote pour LFI.
S’ajoute : « Je rajoute, ils ne s'en sont jamais cachés, ce qui est une preuve de transparence et de clarté pour les électeurs.» «Cela vaut 100 fois mieux qu'un mouvement opaque, qui joue sur l'ambiguité ou profite de l'honnêteté de ses concurrents.»
a) Les reconnaissances de qualités supplémentaires, de « transparence et de clarté », érigées ou que l’on peut comprendre comme « preuves » de l’Honnêteté précitée. Cette seconde phrase renforce donc la tendance d’influence de la première.
b) Dans la seconde partie de ce paragraphe ( …vaut 100fois mieux etc…), j’estime qu’il se dessine une option préférentielle de faire un choix, très prononcé en faveur de LFI !
Se surajoute
«Quel mouvement est favorable à l'enseignement du breton au second tour des législatives ? Qui est transparent ? Y a t-il d'autres sujets pour départager ? Voilà la bonne question et les vrais enjeux.»
a) Nous n’avons pas simplement un « sur ajout », mais littéralement un blindage des deux premières parties du commentaire !
b) Vous concluez en deux interrogations qui projettent au-delà du « sujet », parmi tous les autres tout aussi vitaux pour une autonomie /indépendance bretonnes, qui nous préoccupent en tant que Bretons, ou le devrait, que vous avez traité en mode Mélenchon très positivé dans votre présentation ! « …pour départager… », c’est bien entre Macron et Mélenchon, non ? Alors oui il y a bien des sujets importants ou futiles, qui les départagent mais « généralement » si peu pour nous, et moins pour ceux qui se laissent prendre, embarquer dans ce derby parisien sans jamais tirer les leçons nécessaires ! «Voilà la bonne question et les vrais enjeux. » ,finissez-vous.
c) Et la réponse à cette question, qui m’apparaît au bout de votre commentaire, et aussi apparemment à Penn kaled, est de nous suggérer LFI/Mélenchon ! Rien que Mélenchon/LFI !!! Tout ça pour ça ?
Est-ce plus intelligible ? L’intelligible étant soumis à la logique, puis à bien à des différences de logiques, d’intérêts et de conditionnements, et tant d’autres facteurs comme l’idéologisme, qui font, que le fond de son article échappe même à son auteur,qui laisse transparaître ce que l’on trouve communément dans les fins fonds !
Tiern e peb Amzer.