Le ministre Chevènement avait décrété en 1985 que l'Éducation en France devait tendre, vers 80% de réussite au bac.
Or cet objectif à l'époque, la Bretagne entière l'avait déjà atteint, même si le retour de la Loire-Atlantique et Nantes, en son berceau historique – restait et reste à faire.
L'objectif ministériel n'a été obtenu qu'en 2012. Mais en 2016, la Bretagne entière est toujours la première région de France avec un taux de réussite général au bac 93,9 % !
Aussi, Monsieur Le Président, vous comprendrez, notre stupeur et notre colère à la suite des propos tenus par un membre du Cabinet de M. Le Ministre de La cohésion des Territoires, au sujet de l'emploi de son fils : : « Je vous invite à aller faire un tour en Centre-Bretagne. Ce n’est pas simple de trouver un jeune, volontaire, pour travailler cinq mois, qui sait lire et écrire correctement, aller sur internet. ».
Ce parisianisme des classes dirigeantes est odieux… Cette morgue et de surcroît, cette ignorance de leur part, nous ne les supportons plus. Il convient d'ajouter qu'au niveau européen et international, le système de gouvernance jacobine de la France, demeure incompréhensible pour ses partenaires.
Au-delà de ce fait déplorable, nous souhaitons évoquer la question de la charte européenne des langues minoritaires. Lors de votre campagne, vous avez justement démontré la nécessité d'une Europe unie et forte. C'est la raison pour laquelle nous comptons sur vous afin que la France ratifie enfin cette charte, en son entier, pas à minima. Le Président Hollande s'y était engagé en 2012. (Promesse 56). Cette promesse n'a pas été tenue.
Nous demandons également la signature complète à l'ONU, des droits linguistiques de l'enfant liés à son territoire.
Vous avez le souci la parole donnée. Pour cette raison, nous sommes convaincus du respect que vous témoignerez à la Bretagne, à ses langues, à son histoire, à sa culture dans le cadre d'une Bretagne réunifiée.
Degemerit, Aotrou Prezidant ar Republik, hon gwellañ gourc'hemennoù.
Recevez, Monsieur le président de la République, nos meilleurs compliments.
■