«Le budget doit être équilibré, le Trésor doit être rempli, la dette publique devrait être réduite, l'arrogance de la bureaucratie doit être tempérée et contrôlée, et l'assistance aux pays étrangers doit être abrégée de peur que Rome fasse faillite. Les gens doivent réapprendre à travailler, au lieu de vivre de l'assistanat public. » Cicéron - 55 Av..J.-C.
Monsieur MAUREL Emmanuel
Secrétaire national du parti socialiste
Vice-président
Conseil régional Ile de France
35 bd. Invalides
75007 Paris
Monsieur le vice-président,
Je tiens à vous remercier vivement, en ce 4 août porteur de symboles, d'avoir apporté une réponse à ma demande de vos coordonnées, à la suite de votre intervention su Canal+ dans l'émission de Michel DENISOT du 15 avril dernier.
Au cours de l'émission vous avez déclaré, à propos des «économies à réaliser par le gouvernement » avant de procéder à des augmentations d'impôts « que tout avait été fait ? » Vous avez demandé à votre interlocuteur de citer des pistes dans ce domaine. La réponse n'a pas été à la hauteur, pour une fois, avec l'importance de la question. Sans doute par manque de temps pour évoquer le... catalogue de ces pistes.
Considérant avoir des éléments complémentaires en ma possession, j'ai souhaité, en tant que président d'une association citoyenne »non partisane« entrer en contact avec vous pour vous apporter ma modeste contribution sur ce point, à partir d'éléments vérifiés, de postes de dépenses qui devraient, éradiqués, permettre d'alléger le »char de l'Etat" et... par voie de conséquences, les impôts des Français. Cela dans un esprit d'équité, de solidarité.
La situation, qui ne fait que s'aggraver, étant de nature à fragiliser encore plus l'économie en général et le niveau de vie, déjà précaire de nombreux Français, je me permets de vous faire parvenir les éléments qui ont été transmis en son temps au président, au premier ministre, au ministre des finances comme cela avait été fait auprès de leurs prédécesseurs. Sans plus de réaction positive.
Aujourd'hui, pour renflouer les caisses en péril de l'Etat, on en est toujours à imaginer de nouvelles sources de recettes et... donc des impôts nouveaux, au lieu de chercher la voie, sacrée... des économies à réaliser.
La réforme tant attendue de la pyramide institutionnelle, source d'économie, vient de voir, (schizophrénie ?) un nouvel niveau ajouté ?
Charles JOSSELIN ancien ministre déclara un jour, en ma présence, à propos du millefeuille de la pyramide institutionnelle, que « notre Pays ne savait qu'ajouter, jamais supprimer. »
Il évoquait ce jour-la, lucidement, la remise en cause à ne pas occulter, de l'institution départementale dont il était alors lui-même le président.
Il est vrai « qu'il est très difficile de trouver une aiguille dans un tas de foin... surtout lorsque l'on ne cherche pas là où elle est ! » ...et bien sûr il faut du courage à nos gouvernants, pour donner une réalité à ces économies potentielles qui pour certaines, il est vrai, les concernent le plus souvent, directement ainsi que leurs amis.
En 1978, mon ami RICET-BARRIER, qui était le président d'honneur de l'association Blanc c'est exprimé, chantait déjà... « Y a plus d'sous papa, y a plus d'sous maman ! » (voir le site) ...
Les contribuables français en savent quelque chose.
Je pense que fort et conscient de vos hautes responsabilités politiques, vous aurez à c½ur de faire partager, à tous les politiques et partis, votre volonté de provoquer l'indispensable sursaut national pour relever le défi de l'éthique, de la solidarité et de la morale. Et peut-être d'éviter le chaos.
Je vous remercie de l'intérêt que vous porterez à mon envoi et de la bonne suite que vous serez en mesure de lui donner.
Liste des propositions : (voir le site)
■