« Ce soir, les socialistes bretons avaient rendez-vous avec l'histoire en permettant à la Bretagne de se réunifier. Non seulement ils ont raté ce rendez-vous mais beaucoup d'entre eux ont trahi leur parole et parfois leurs convictions pour satisfaire les exigences du Parti socialiste. Ils ont préféré leur parti à la Bretagne », déclare le Député Marc LE FUR après le vote solennel de la loi sur la délimitation des régions.
« Il a manqué une dizaine de voix pour faire échouer ce texte renégat. Le pire, c'est que les voix manquantes sont bretonnes, celles des socialistes bretons », poursuit le député des Côtes d'Armor.
« Sur les 35 députés socialistes des cinq départements bretons, seuls Jean-Luc Bleunven (29) et Annie Le Houerou (22) ont sauvé l'honneur en votant contre ce texte de reniement. Il faut y associer les deux députés bretons du groupe écologiste, François de Rugy et Paul Molac. Quatre autres socialistes ont choisi de s'abstenir, Philippe Nogues et Jean-Pierre Le Roch (56), Jean-René Marsac (35) et Gilbert Le Bris (29). 29 députés socialistes bretons ont donc trahi la cause de réunification que beaucoup faisait leur, depuis des années. Parmi eux, Gweneguan Bui, suppléant de Marylise Le Branchu, Gwendal Rouillard, successeur et très proche de Jean-Yves Le Drian. Enfin, Jean-Jacques Urvoas qui a dit que ce texte était mauvais l'a paradoxalement voté. Ce soir, le Parti socialiste est le digne successeur du Parti jacobin. La deuxième gauche, celle des régions et de la décentralisation, celle qui a conquis la Bretagne, n'a plus de députés bretons», précise le Vice-président de l'Assemblée nationale.
« Tous les députés de la Droite et du Centre des cinq départements bretons ont, quant à eux, tous voté contre ce texte. Il nous reste donc maintenant à relever le défi pour que la cause de la réunification de la Bretagne, véritable projet politique au service des Bretons, survive à cette trahison et puisse enfin voir le jour. C'est notre espérance », conclut Marc Le Fur.
■2) à imaginer comment renverser le vote breton PS sans un engagement ferme de la part du candidat UMP de remettre sur les rails une vraie démocratie qui permettra aux citoyens de Bretagne, d'Alsace, etc…de voter sur ce sujet, ou tout simplement qui décidera d'abroger le décret vichyste du 30 juin 1941 (j'avais 2 jours !!) qui n'a été, depuis, que camouflé sous un autre nom et jamais vraiment abrogé.
3) à vous faire expliquer pourquoi Mr Balladur n'a jamais avoué la vraie raison qui lui a fait abandonner son si superbe découpage régional qui nous convenait si bien, comme par hasard juste après une visite éclair de l'adversaire Ayrault, fâché de ce plan qui contrecarrait ses projets d'avenir PERSONNELS, venu là taper sur la table, accompagné de son vieux pote Mauroy … Quelle casserole menaçaient-ils donc de divulguer qui lui a fait si vite tourner casaque ? Secret défense ? Toujours est-il qu'on n'en a plus jamais entendu parler …
OUI, les Socialistes ont trahi la Bretagne, mais les politiciens de droite auraient fait la même chose, et vous le savez bien.
Votre engagement est surtout personnel. Vous avez dit des mots forts à L'Assemblée Nationale, des mots qui ne laissent peu de doute sur votre connaissance réelle du système dans lequel nous vivons!
Du fait, vous savez que pour la République, la Nation est l'ensemble des Citoyens....
Hors, cette présentation est l'inverse de la définition de l'ONU!
(Ce n'est pas rien, d'être en totale opposition sur un tel sujet avec l'ensemble des nations de la planète, cela mérite qu'on y réfléchisse un minimum)!
Pour reprendre l'idée de votre phrase : «un territoire cela se constate, cela ne se décrète pas», et comme un territoire avec un peuple cela s'appelle une nation : «une nation cela se constate, cela ne se décrète pas..»!
Or, le «principe premier de la République est de décréter ce qu'est le Citoyen et ce qu'il n'est pas»!
C'est ni plus ni moins ce qu'explique Nicolas SARKOZY durant 20min, lui qui est le leader du parti auquel vous appartenez!
Un discours, clair, pédagogue et terrifiant pour qui veut bien ouvrir ses oreilles! Et qui se conclue, par : «Nous ne voulons pas d'une Europe qui nous obligerait à renoncer à la République au nom de la Démocratie...!»
Pour rappel (toujours important), la Démocratie c'est: «Les citoyens qui décrètent que qu'est l'Etat et ce qu'il n'est pas!»
Vous êtes un homme cultivé, vous savez donc parfaitement que cette vision de la République est également partagé par le Fascisme italien, et que c'est d'ailleurs le modèle de la République qui en fut l'origine. Ces derniers, admirateur du modèle ne s'en cachaient pas, même s'ils trouvaient qu'il s'était ramolli!
Ben oui, la différence, c'est que la «République a eu le temps d'évoluer dans la méthode», elle est passée de la méthode rapide et sanglante (la Terreur) à la une version soft utilisant la durée et le temps pour parvenir au résultat (la langue unique, le centralisme, la décomposition des territoires...) !
Or, «qu'est-ce que la Réforme Territoriale de M.HOLLAND», si ce n'est pas un coup d'accélérateur, pour diluer dans la panique, les territoires (et donc les peuples et nations s'y trouvant) avant que les idées du fédéralisme européen obligent la République à lâcher la pression sur ces peuples et nations jugés non conformes au modèle!
Très probable que la menace réelle de soulèvement avec l'histoire des Bonnets Rouges, à justifier un temps supplémentaire pour créer le Grand-Ouest! L'abandon du droit d'option ne fait que valider ce point!
Car c'est bien à la fois, le discours de SARKOZY, mais également celui de WALLS pour qui en République il n'existe pas d'autres peuples que le peuple français!
Ben oui, quand M.ROCARD affirmait qu'il fallait «décoloniser la Bretagne», ou «qu'il y avait 5 nations en plus de la nation française», il n'avait pas dit cela sans réfléchir, parce qu'il s'était coincé un neurone!
A l'inverse, Mme le BRANCHU n'a-t-elle pas évoqué le «sacrifice des Bretons pour prendre part à la République, en abandonnant leur langue, leur culture...» elle aurait pu ajouter, leurs institutions et leur droit à se revendiquer en nation...!
Un tel «sacrifice» laisserait dubitatif le moins sérieux des historiens et des ethnologues...!
Les députés bretons (socialistes ou pas) connaissent la situation.
Pour leur carrière, ils ont fait l'impasse sur la Démocratie! C'est Républicain (dixit : SARKOZY)!
Maintenant, vous, M.Le FUR!
Vous, dont chacun à admiré votre courage!
Qu'allez-vous faire?
Vous vivez en Australie et vous avez la nationalité Néo-Zélandaise. Vous votez aussi en Nouvelle-Zélande. Est-ce à dire que vous votez aussi lors des élections australiennes ? Avez-vous conservé la nationalité française et à ce titre, votez-vous également pour les élections françaises ? Par ces questions, je ne cherche pas pour l'instant à débattre, seulement quelques clarifications. Si vous votez aussi en Australie, j'aimerais connaître, pour le moment, votre positionnement quant aux Kooris.
Il faut se rendre à l'évidence: la Bretagne est à la France ce que la Pologne, les pays baltes furent naguère à la Russie. Les politiciens français, de droite et de gauche, le savent bien. La vérité, c'est que la Bretagne, en marge du royaume de France, si elle a pu, par une habile politique de bascule, maintenir vaille que vaille son indépendance vis-à-vis de l'Angleterre et de la France pendant près de sept siècles, n'avait aucune chance devant cette dernière au moment où l'Angleterre, affaiblie par la Guerre des Deux Roses, ne pouvait venir à son secours. Ce fut la défaite de nos armes à Saint-Aubin-du-Cormier le 28 juillet 1488. Tous nos malheurs viennent de là.
Il faut ajouter que la Bretagne, après cette défaite, a été rattachée à l'ensemble français à la suite de manoeuvres toutes éminemment frauduleuses, voire crapuleuses et qu'en droit international elle est indépendante.
Il s'ensuit que la seule solution juste, conforme au droit international, pour une normalisation des relations entre la Bretagne et la France ne peut être que de nature fédérale. La souveraineté de la Bretagne étant inaliénable, la France ne possède aucun droit de quelque nature que ce soit sur le territoire qui correspond aux cinq départements bretons. Mais la Bretagne peut déléguer une parcelle de sa souveraineté la défense par exemple), dans le cadre d'accords signés entre égaux, à l'Etat français.
Ceci n'est pas de la politique fiction. C'est ce qui se produirait si, en France, le droit n'était pas seulement à usage externe. Quand on sait cela et qu'on entend le président de la République faire la leçon à Monsieur Poutine, on croit rêver !
La majorité des politiques français ( UMP,PS, FN FG) ont dû forcer sur la liqueur des jacobins car le fossé s'est malheureusement élargi, depuis des décennies, entre le pouvoir central et les citoyens qui veulent vivre, décider, investir au pays, Bretagne en l'occurrence car je suis né et j'habite le midi breton ( sud 44 ).
Les grands? partis ne pensent, à présent, qu'aux élections, l'on s'attend à un raz de marée de la droite y compris dans mon département aux cantonales puis aux régionales. Mon conseiller général socialiste est inquiet ( il ne se présente pas ).
Mr Le Fur qu'allez vous faire ? vous parlez-vous entre parlementaires bretons ? avec le ministre Le Drian ? Je pense encore ( naïvement peut-être ) que ce dernier a des clés en mains pour réunir la Loire-Atlantique avec le reste de la Bretagne.
De toutes les façons, rien ne sera comme avant 2014.
Cet épisode parfois éprouvant pour nous citoyens, va, je pense, favoriser l'émulation. C'est bon signe.
L'espoir fait vivre.
REPONSE : Christophe Colomb !
Pourquoi ? «Quand il est parti, il ne savait pas où il allait, quand il est arrivé, il ne savait pas où il était, et...de toutes façons, il s'en foutait car c'était pas lui qui payait !»