Le plus grand festival breton des arts de la rue commence ce mercredi pour finir dimanche. Il démarrera à la plage de Trénez et se poursuivra sur les communes littorales pour terminer à Quimperlé, puis Arzano, Locunolé et Scaër.
Un beau programme, comme toujours, concocté par le Fourneau, l'un des treize Centres nationaux des Arts de la rue, basé à Brest. La COCOPAQ, qui finance ce festival à hauteur de 400 000 euros de subventions, attire 40 000 festivaliers, permet à de nombreuses associations de retirer des bénéfices des ventes de restauration et buvette sur chaque site, et donne à la dernière semaine avant la rentrée une allure de fête, un rendez-vous obligatoire pour tous les amateurs de spectacle de qualité, et populaire.
Malgré la signature de la charte Ya d'ar brezhoneg, pas un mot de breton, ni dans la plaquette, ni dans les affiches et les supports de communication. Dommage. Il y a deux ans pourtant, sur la place de Bannalec, le lancement des Rias avait eu lieu en breton et en français, grâce à l'initiative d'une présidente d'association qui avait demandé la parole...
Sur les 23 compagnies, 25 spectacles différents, 15 créations récentes, et 60 représentations à ciel ouvert.
Il reste à prier les cieux pour qu'ils soient plus cléments en ce début de semaine. Jean-Louis le Vallégant pourra se mettre à l'abri dans la chapelle saint Cado, pour les autres, danseurs, équilibristes, ... le terrain risque d'être glissant.
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