Le Parti Breton remercie ses partenaires et les électrices et électeurs bretons qui ont fait confiance à la liste «Nous te ferons Bretagne». Le Parti Breton se félicite d'une progression du vote breton depuis les élections européennes où il avait présenté une liste «La Voix de la Bretagne en Europe».
Pour l'ensemble des 5 départements bretons, le nombre de voix est passé de 32.710 à 58.777. Cette progression de 79 % s'explique par un partenariat plus large avec Christian Troadec comme tête de liste et avec l'Alliance Écologiste Indépendante, ainsi que par la forte mobilisation de nos adhérents et sympathisants.
Nous aurions espéré, bien évidemment, atteindre la barre des 5 %. Toutefois, le score de 4,29 % en région administrative et de 2,62 % en Loire-Atlantique, fait progresser l'électorat breton indépendant des formations hexagonales de gouvernement de plus de 26.000 voix entre les élections européennes et les élections régionales en l'espace de 8 mois.
Le taux d'abstention, de plus de la moitié des électeurs, marque la limite d'un système électoral à bout de souffle. Ce taux d'abstention est la preuve même que l'institution régionale n'a pratiquement pas de consistance en France A défaut d'éléments concrets de l'utilité de l'institution régionale dans la vie quotidienne, la majorité des électeurs s'est positionnée selon le clivage gauche/droite traditionnel. La vie politique française semble tourner irrémédiablement autour des élections présidentielles. Les partis politiques parisiens ont gagné les élections... La Bretagne, elle, n'a rien gagné !
Les électrices et électeurs bretons qui se sont mobilisés l'ont fait d'abord - et à juste titre - pour sanctionner la politique régressive du gouvernement. Pour autant, les problèmes du développement harmonieux de la Bretagne restent entiers. A défaut de compétences, d'autonomie fiscale, de volonté politique véritablement bretonne, les futurs élus régionaux ne pourront agir qu'à la marge d'une politique dictée par l'État français en Bretagne, laissant les Bretonnes et les Bretons dans une situation inégalitaire par rapport aux 200 millions d'européens qui ont toute liberté d'appliquer des politiques régionales spécifiques dans le cadre des États fédéralistes européens.
Le Parti Breton estime qu'il ne lui appartient pas de donner de consigne de vote à ses électeurs pour le second tour.
Entre un PS, parti centralisateur sans véritable ambition pour la Bretagne qui a surtout profité de l'effet repoussoir de Nicolas Sarkozy, et une UMP, formation conservatrice tout aussi inféodée au système parisien, il n'y aura de bonne alternative que par la constitution d'une force bretonne indépendante et progressiste. La présence d'une troisième liste avec Europe Écologie peut ouvrir des opportunités du fait notamment de convergences programmatiques mais les ambiguïtés au sein d'Europe Écologie sont nombreuses, notamment au sujet de la réunification de la Bretagne (pour mémoire, Europe Écologie est allié en Loire-Atlantique à Jacques Auxiette, l'un des principaux adversaires de la réunification).
Le Parti Breton appelle les Bretonnes et les Bretons à défendre ensemble une autre politique pour l'avenir de la Bretagne.
Pour le Parti Breton, le président, Gérard Olliéric
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Que les centristes du Modem prennent enfin conscience que leur écurie a échoué, et qu'il se range derrière le PB, qui est désormais le leader du centrisme en Bretagne dans les années à venir. R.I.P Mouvement Démocrate.
C'est sans compter sur le formatage, façon OGM, de nos concitoyens (je ne parle pas des élus nourris à la soupe jacobine) en totale addiction au modèle centraliste français, qui certes, à bien des égards fait figure d'«Etat-Providence».
Il se trouve que l'affaire de l'insolvabilité de la Grèce vient de révéler la manque de fiabilité économique des pays européens riverains de la Méditerranée désignés perfidement sous l'appellation de «Club Med» et qui risqueraient de connaître le même destin, ce sont dans l'ordre: Portugal, Espagne, Italie, France.
En clair, il s'agirait d'urgence de trouver 20Mds€ pour permettre à la Grèce de faire tourner son fond de réserve.
Grosse pagaille dans la cour européenne afin de trouver un «pigeon» pour payer l'addition, et bien entendu tous les regards de se tourner vers la vertueuse fourmi, l'Allemagne.
La France, «en faillite» (sic Fillon) ne trouve rien de mieux que d'«engueuler» l'Allemagne, lundi et jeudi dernier, par la voix de sa Ministre C.Lagarde disant que sa politique de rigueur salariale, son manque de consommation intérieure était préjudiciable à ses pays voisins, bref qu'il convenait qu'elle devienne aussi dispendieuse et budgétivore que ses voisins...en somme c'est le cancre qui reproche ses bonnes notes aux meilleurs élèves.
Grosse colère d'Angéla Merkel (entr-autres) au Bundestag: elle n'a pas à payer seule (les banques allemandes ont déjà un en cours de 30Mds€ en Grèce) pour tous les pays mauvais gestionnaires européens qu'elle éjecterait bien de la zone euro !
Voilà qui devrait plaire aux souverainistes français nostalgiques du Franc ! Je ne vous dis pas l'instabilité monétaire de ses pays éjectés: dévaluation, inflation, spéculation des monnaies...
L'Allemagne, ne veut plus passer pour «la vache à lait» de l'Europe. Elle a du absorber les 17 millions de pauvres de la RDA, financer largement la PAC (si profitable à la France). Depuis 10 ans, sous l'ère de Schroeder elle a mis en place un plan d'austérité salariale et de développement des entreprises, si bien que le secteur productif représente 30% de son PIB contre 16% pour la France. C'est la 2è puissance exportatrice derrière la Chine (132 Mds€ d'excédent commercial, France moins 48 Mds), son budget est à peu près équilibré (en France il en manque 140 Mds€)...bref, c'est la patronne économique de l'Europe.
Car l'heure n'est plus à plastronner, à discourir au travers d'une représentation diplomatique comme la France (2è au monde après les USA, et bientôt l'Europe: Mme Ashton équipe son corps diplomatique de 8 000 collaborateurs pour la représenter dans 140 pays....pour quoi faire !).
L'Europe n'est rien en ce moment: budget: la moitié de celui français pour 27 pays, défense: 0 (vive l'OTAN !), politique commune: aucun poids, sauf distribuer des subventions à la Palestine, Haïti...Ah si, reste la monnaie, l'Euro...pour combien de temps ?
L'Allemagne reviendrait sans état d'âme au deutschemark.
Tiens au fait le traité de Lisbonne dont on disait si grand bien ?
Certes il substitue la «majorité qualifiée» à l'unanimité...Mais:
-Tout projet de loi européen est soumis à un contrôle accru des parlements et gouvernements nationaux...bonjour les vétos !
-Le parlement européen décide ensuite.
Bref, c'est pire qu'avant, l'impuissance assurée.
La situation financière précaire actuelle de l'Europe justifie et conforte la démarche du Parti Breton pour qui le salut de l'Europe ne peut que résulter de la construction d'une Europe Fédérale de Régions, peuples ou minorités nationales sous l'impulsion du seul pays crédible capable de la fédérer l'Allemagne (à structure fédérale justement) seule véritable puissance européenne dans les faits.
Et çà, nos piteux candidats du 2è tour ne s'en rendent même pas compte, et pour cause, ils ne savent même pas ce qu'est une vraie région !