Une fois de plus, les options sont en danger dans les collèges, et les profs courront lors de la Redadeg pour protester contre ces mesures graves, portant atteinte aux droits linguistiques et culturels.
Janig à Châteaulin, Sarah en Léon, Yann-Ber en Trégor, et tant d'autres enseignent le breton dans des collèges et lycées publics.
La perte des options dans les établissements scolaires est un coup supplémentaire à l'enseignement du breton, déjà ridicule par rapport aux enjeux de revitalisation de la langue.
Il faut une politique ambitieuse, concertée, qui s'appuie justement sur ces enseignants qui permettent à de nombreux jeunes un premier contact avec une langue qu'ils n'ont pas côtoyée ni dans leur milieu familial ni en école primaire...
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