La Bretagne doit-elle attendre la France ? C'est sur ce thème pour le moins provocateur que le Club Erispoë s'est réuni, pour la première fois, le 28 et 29 août, dans le cadre de l'Université d'été de l'Institut de Locarn. Environ soixante-dix jeunes bretons ou amis de la Bretagne, désireux de s'investir dans l'économie ou la politique ou, tout simplement, curieux, ont répondu à l'appel sur le thème «Ensemble, rêvons la Bretagne».
Si Patrick Lelay, un des soutiens financiers de ce nouveau «think tank» des jeunes n'avait pas pu faire le déplacement pour causes de maladie grave au sein de sa famille, les autres invités comme Yvon Ollivier, magistrat nantais, auteur de la Désunion française (L'Harmattan), Erwan Delon (voir notre article), sociologue, auteur d'une thèse très encourageante sur le rapport entretenu entre la jeunesse bretonne et son identité présenté en 2010 lors d'un colloque sur l'interceltisme organisé par l'université à Lorient en 2010 (voir notre article) et qui est intervenu aussi au FIL 2013, Christian Roudault, journaliste au Monde, auteur de l'enquête du Monde magazine du 20 juillet sur le BREIZH POWER. Bien sûr, les anciens, Joseph le Bihan, co-fondateur de l'Institut de Locarn et Alain Glon, son président, ont introduit cette nouvelle aventure dont le moteur sera la jeunesse.
ABP a demandé à un des pionniers du club, Alexandre Gallou, étudiant à HEC, de nous expliquer ce qu'il s'est passé.
Philippe Argouarch
■Bravo pour l'identité enchanteresse