Les fonctionnaires et leurs syndicats sont le principal obstacle à la décentralisation et à la si

Chronique publié le 13/03/13 11:05 dans Politique par Jean Cévaër pour Jean Cévaër

La France est une démocratie gérée essentiellement par sa fonction publique.

Les fonctionnaires sont le groupe le plus important des élus des deux chambres et cela se comprend considérant les avantages liés à leur statut.

Les fonctionnaires constituent également la majorité des membres des gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, les syndicats sont essentiellement des syndicats de fonctionnaires qui gèrent l'ensemble du secteur social et celui de la formation avec les syndicats patronaux.

Bien entendu, au niveau national comme au niveau local ce sont les fonctionnaires qui, par définition dirigent tous les grands services administratifs, quant aux services publics ils sont eux aussi par défini-tion entre les mains des agents de l'état ou des collectivités locales.

La conclusion est simple et les Emsaverien doivent le savoir, rien ne se fait en Bretagne et ailleurs contre la volonté des fonctionnaires et des agents de l'état, et ils savent le rappeler aux oublieux.

Il est non moins évident que cette classe sociale, qui n'a pas pris le pouvoir par la force mais par la volonté du peuple librement exprimée par ses suffrages, comme toutes les classes sociales défend ce qu'il est convenu d'appeler ses avantages acquis concernant salaires, retraites et garantie de l'emploi.

Et il serait inconséquent de parler de lutte des classes entre les fonctionnaires et les travailleurs du secteur privé, même si des différences importantes existent en matière de salaires, de retraites, d'avantages divers et variés et de garantie de l'emploi. Mais il est évident que si l'égalité est un principe constitutionnel il est logique qu'elle souffre des exceptions en faveur de ceux qui incarnent l'état.

Face à l'Acte III de la décentralisation il est évident que la fonction publique nationale et locale défendra ses droits légitimes et ses intérêts.

Nous l'avons bien vu quand le précédent gouvernement a voulu appliquer sa réforme de la carte judiciaire et de la carte sanitaire de ce pays.

Tout laisse donc prévoir qu'il en sera de même quand l'actuel gouvernement s'attaquera à ce que certains appellent le millefeuille administratif.

Il est clair que cinq niveaux administratifs peuvent sembler trop nombreux dans un pays de la taille de la France, puisque les intercommunalités qui devaient permettre de réaliser des économies en mutualisant les moyens des communes en personnel et en équipements, se sont en fait traduites par un nouvel échelon administratif.

Faut-il ajouter que la création des métropoles comme niveau administratif intercalent un nouvel échelon entre les communes et les départements

Un seul exemple de ce millefeuille, les cinq départements bretons, avec leurs 1491 communes leurs intercommunalités et leurs trois métropoles et, de plus partagés entre deux régions administratives.

Face à la menace de possibles regroupements départementaux ou régionaux les fonctionnaires territoriaux, qui se sentent directement menacés ont réagi comme il était normal pour défendre leurs intérêts. Ces fonctionnaires qui, à priori ne sont pas contre les réorganisations prévues par l'Acte III soulignent leur déception après la réorganisation précédente, celle de l'acte II, loi du 16 décembre 2010, alors que l'Acte I leur avait apparemment donné toute satisfaction et pour cause, puisqu'il s'était traduit par des augmentations de salaire pour les fonctionnaires nationaux transférés à la fonction publique territoriale et il est clair que s'agissant des intercommunalités, mutualisation est le mot qui semble effrayer les syndicats de la FTP, puisque pour eux il se traduit par réduction des effectifs, redéploiements, mobilité géographique et professionnelle.

Comme le souligne la Fnact-CFTC, cet Acte III présente pour les agents « le risque d'être maltraités comme dans le secteur privé », ce qui est évidemment inacceptable pour des fonctionnaires.

Quant à la CGT- services publics elle refuse bien entendu une politique d'austérité qui serait appliquée aux agents de la FPT ce qui est bien compréhensible.

FO - services publics voit dans cet Acte III « un bouleversement du paysage territorial avec un impact fort sur les agents » et demande « les garde-fous nécessaires pour le maintien de leurs droits » ce qui est là encore parfaitement normal.

Un exemple de réorganisation qui va être soumis à référendum, le 7 avril prochain est celui de la fusion des deux départements et de la région Alsace, le résultat concernera les 8200 agents des trois communautés qui sont évidemment inquiets face aux économies touchant le personnel et aux mutati- ons qui résulteront forcément de cette fusion.

Donc, il n'est pas certain que, face à la légitime défense de leurs intérêts par les agents de la FTP, l'Acte III de la décentralisation soit mené à bonne fin et s'il est réalisé en tout ou partie, il est fort probable qu'il se traduira par des économies mais qui, comme lors de l'acte l'Acte I seront immédiatement compensées, voir dépassées par des dépenses supplémentaires liées aux nécessaires compen- sations financières attribuées aux agents de la FPT pour qu'ils acceptent la réforme.

Nous en avons eu l'exemple quand monsieur Fillon a modestement réformé le système de retraite des cheminots, cette réforme s'est avérée finalement plus coûteuse pour l'état que le régime précédent.

En conclusion, il est clair que considérant les poids et l'influence des fonctionnaires dans ce pays, l'exemple alsacien risque fort de ne pas être suivi en Normandie et en Bretagne, ou ailleurs.

Comme les difficultés financières de l'état ont déjà un impact certain sur les EPCI, les intercommunalités, il est tout aussi évident que si des économies ne peuvent être trouvées du côté de leur administra- tion il faudra que les EPCI trouvent ailleurs les ressources nécessaires et, dans un pays où l'augmentation des impôts est toujours le dernier recours du pouvoir, sinon le premier, les contribuables peuvent sans doute s'attendre à payer pour bénéficier de l'Acte III de la décentralisation.

C'est bien là l'un des obstacles qui se dresse sur le chemin de la réunification administrative de la Bretagne et, même si ce n'est pas le seul, il importe que tout soit fait par les défenseurs de cette réunification pour convaincre les agents de la FPT concernés et leurs syndicats de l'intérêt que présentera pour eux cette réunification.

Jean Cévaër


Vos commentaires :
Pierre CAMARET
Dimanche 22 décembre 2024
Je crois ( par mon BeauFrere ) que les 8200 employes des 3 communautes auront le choix : Depart volontaire (???) Formation , mutation ( deplacement ) non remplacement lors des departs a la retraite .... pour arriver aux effectifs necessaires au bon fonctionnement des services (rationalisation).Cela marchera ( je l'espere) les Alsaciens ( comme les Allemands ) sont ouverts a un dialogue constructif..... les Bretons ???? (Helas , il faudra envoyer les CRS).

eugène Le Tollec
Dimanche 22 décembre 2024
Le fonctionnariat d'état tue le pays avec ses cohortes de gestionnaires de la société et ses deux grands corps d'armée,le national qui a enfanté le territorial(NOUS ALLONS CREVER DU SECOND)
Le trois quart de ces gens sont affiliés au véritable outil de gestion qui peut à tout moment gripper les rouages ( voir toutes les grèves paralysantes «preneuses d'otages»).
Nous sommes pris en otages par des minorités,notre prix de libération est les quelques avantages arrachésà l'état.
Le syndicalisme français doit être revu (en partenariat /confiance);le corporatisme et l'individualisme doivent être cassés
Ce pays se «soviétise»de plus en plus(voir toutes les mainmises qui se font de plus en plus( mises en place de lois,de décrets,de recommandations,d'interdictions ) générateurs de nouveaux emplois de la fonction publique et comme ces gens sont intouchables jusqu'à la retraite ,nous avons des couches et des couches de chapes nous étouffant qui par contrecoups préservent leurs statuts constamment.
Ce genre de socialisme appliqué à une société moderne est néfaste à «tout pas en avant» (voir le propos de Jean Cevaer).
remarque:
notre système administratif doit être dépoussiéré,il est trop vieux ,certains secteurs datent de la royauté...les pas de devenir ne peuvent pas se faire avec de vieux outils

Paul Chérel
Dimanche 22 décembre 2024
Pour accompagner cette bonne analyse de la façon dont la France est organisée, gérée, administrée, je recommande la lecture de l'édition du 12mars de «Acteurs publics». J'y lis notamment ceci : « A Dijon, le président de la république a vanté les mérites de la future loi de décentralisation tout en incitant le Sénat qui examinera le texte fin mai (j'ajoute avant même l'Assemblée nationale cette fois-ci) à y apporter tous les changements nécessaires » Marylise va être sûrement contente. Et Acteurs publics de commenter « Que restera-t-il en juillet du projet lors de son étude par l'assemblée ? Paul Chérel

Yann LeBleiz
Dimanche 22 décembre 2024
A Monsieur Jean Cévaer:

Vous commencer votre article par : «La France est une démocratie...!

Ce point est largement discutable étant donnée quelle est classée en »Démocratie Imparfaite« et non en »Démocratie«.


L'Etat Français est au mieux, une technocratie (un état dirigé par des technocrates, avec notamment les célèbres Enarques)

Un préfet me semblent disposer de bien plus de pouvoir que nombres d'élus et que dire des ministres voir même du Président face aux bataillons de hauts fonctionnaires...

Si le pouvoir réel des élus devient anecdotique, ou du moins secondaire, peut-on encore utiliser le mot »démocratie" (le pouvoir au peuple)!


Pierre CAMARET
Dimanche 22 décembre 2024
Et voila , nous avons un tort :nous sommes trop intelligents . Nous reflechissons , cherchons des solutions , faisons des comparaisons .......... alors que la majorite s'en fout . Du pain et des jeux ( cela n'est pas d'y hier ).
BREL chantait : Beau et con a la fois . Pour les Bretons auxquels j'appartiens : Con et demeure a la fois . Donc on continue comme cela .Kenavo .

Luc Guihard
Dimanche 22 décembre 2024
Les fonctionnaires responsables de tant de maux, preneurs d'otages ? Depuis des années, la fonction publique accepte sans broncher toutes les réformes de son statut, retraites, salaires, jour de carence ... De qui parle-t-on ? De quelles grèves faites-vous état ? Je pense qu'il y a confusion entre la situation de la véritable fonction publique, et de celle d'agents assimilés fonctionnaires, EDF, SNCF ... La situation des véritables fonctionnaires qu'ils soient de l'Etat, territoriaux ou hospitaliers est bien différente, et peu enviable. En tant que fonctionnaire d'Etat au sein de la société Orange, avec un statut il est vrai un peu plus intéressant que la moyenne de la fonction publique, je m'insurge contre cette mise en cause de personnes, sans cesse critiquées voire insultées, par ignorance la plupart du temps. Lire de telles choses dans les colonnes de l'ABP m'attriste encore plus. Quant aux «méchants» syndicats, renseignez-vous, ils sont pratiquement inexistants dans la véritable fonction publique, sans adhérent. Ce n'est d'ailleurs pas forcément une bonne nouvelle !

lucien le coz
Dimanche 22 décembre 2024
il serait peut être temps que tout fonctionnaire se rappelle qu'il est au service du citoyen et non l'inverse

eugène Le Tollec
Dimanche 22 décembre 2024
Luc Guihard
Les syndicats dont un majoritaire sont toujours présents(le sus nommé a encore ses troupes d'assauts )i suffit de quelques individus pour tout bloquer (c'est ce que fait la CGT depuis sa naissance),ces gens, au niveau supérieur sont restés dans la lutte des classes ,l'obsolescence est telle qu'ils raisonnent toujours fin 19ème siècle et grandes luttes ouvrières du 20ième.
Monsieur ,sachez que pour «tenir un pays»,rien ne vaut les «lois de guérillas»( une personne déstabilise un rouage!)
Je reproche à tous les syndicats de rester dans le congrès de Tours.
Le maître mot des temps d'aujourd'hui est
«Partenariat /Confiance».. on est loin de ce dogme!
Un dernier point
Il faut que l'état revienne sur tous les acquis «de confort» octroyés fût un temps aux syndicats(mainmise sur la sécurité sociale - électricité presque gratuite- voyage - nombreux avantages à certains CE,etc),certains de ces avantages ont été arrachés à l'état pour avoir la paix sociale.
Ce temps de dominance syndicale est fini,l'usure des difficultés doit arriver à nettoyer ces principes d'un autre âge!
Un syndicat est là pour défendre l'homme et non le combattre,le positionnement «de combat » n'est plus d'actualité.Partenariat est un mot clé.
Un syndicat n'est pas une unité combattante de la révolution bolchevique.

Luc Guihard
Dimanche 22 décembre 2024
Monsieur Le Tollec,
Encore une fois, les secteurs d'activités dont vous faites référence n'ont rien à voir avec le fonctionnariat ! Il n'y a pas de CE dans la fonction publique, pas d'électricité gratuite, de mainmise sur la sécurité sociale ... Vous parlez de secteurs d'activité qui ont certes une mission de service public, mais ne font pas partie de la véritable fonction publique. Qu'ils soient territoriaux, d'état ou hospitaliers, les agents de la fonction publique n'ont aucun de ces avantages depuis quelques temps. Les éventuels avantages dont ils bénéficiaient ont tous été supprimés et leur statut est aligné sur celui du privé. Aucun syndicat n'a alors revendiqué quoi que ce soit, et les salariés ont accepté cette mesure de justice. Alors, arrêtez d'insulter ces gens, qui n'ont jamais perdu de vue leur mission de service public, jamais bloqué qui que ce soit, et encore moins pris d'otages. Si vous voulez parler de l'EDF, la SNCF, alors utilisez ces termes, et foutez la paix, une bonne fois pour toute aux fonctionnaires, qui font leur boulot, point. C'est un peu facile de déverser sa haine du «fonctionnaire», sans même savoir de qui vous parlez !
Il faut toujours stigmatiser, ne jamais se remettre en cause ... J'ai longtemps été fonctionnaire au sein des défunts PTT, et je garde la nostalgie de ce temps, où l'on aidait des «usagers», des «abonnés», et non des clients. Aujourd'hui, je travaille chez Orange, où règne une toute autre logique. Je ne suis pas certain qu'elle soit plus «moderne» ... Un même service, pour tous, qu'il vive à la ville ou au fin fond de sa campagne, c'était cela le service public. C'est sûr, c'est bien mieux aujourd'hui !

Sebgir35
Dimanche 22 décembre 2024
Il est nécessaire d'avoir une fonction publique en Bretagne comme ailleurs mais pas comme elle est gérée actuellement c'est à dire centralisé. C'est la manière dont l'Etat gère la fonction publique que nous devons réformer. Il nous faut une gestion plus responsable des deniers publics et surtout une clarification des échelons c'est à dire du millefeuille administratif qui sera encore plus compliqué et coûteux après l'acte 3 de la décentralisation avec par exemple un mini sénat dans chaque région.

jojo le jojo
Dimanche 22 décembre 2024
Des à-peu-près dans ce texte, dont l'auteur semble décidément resté bloqué dans les années 1980.

Vous dites que les fonctionnaires seraient au coeur de la vie publique ? Soit. Mais c'est plutôt leur rôle, non ? La majorité précédente à l'Assemblée Nationale, en place pendant 10 ans, était composée pour moitié de gens issus du milieu médical, pharmacie ou laboratoire ! Pas sûr qu'ils aient mieux représenté les électeurs que les crânes d'oeuf actuels. Et puis vous oubliez un peu que les énarques PS de 2013 sont beaucoup plus proches des conseils d'administration que des fonctionnaires de base. Vous devriez être content : une gauche de droite est aux manettes !

Les «vrais» fonctionnaires de l'Etat (hors enseignants) ne représentent que 800 000 agents, dont une moitié dans la police et la justice. On est donc très loin du fantasme habituel sur la horde des ronds-de-cuir.

En plus, tenez vous bien, sur 100 départements, les Côtes D'Armor sont classé 97ème et le Morbihan 93ème pour le plus faible taux d'emploi de fonctionnaires d'Etat («taux d'administration» de la FPE). Paris est bien entendu classé 1er avec 4,5 fois plus de fonctionnaires d'Etat que le 22, rapporté à la population. Inutile de dire la différence d'effet d'une suppression d'emploi de fonctionnaire à Paris et dans le 22.

Et j'ai beau chercher dans votre texte, mais je ne vois pas où vous parlez de la fermeture à venir d'1/3 des sous-préfectures. Elle réside où, là, votre toute-puissance des fonctionnaires ? On parle aussi de diminuer à nouveau le nombre de militaires de 60 000. Le Morbihan et le Finistère seront bien entendu parmi les premiers concernés.


Louis Le Bars
Dimanche 22 décembre 2024
Le vrai problème est le nombre de collectivités, le nombre d'échelons, le nombre d'élus, l'absence de lisibilité des compétences-responsabilités et donc de Démocratie, le manque de pouvoirs et de moyens des territoires pertinents.

eugène Le Tollec
Dimanche 22 décembre 2024
Luc Guihard
ceux qui font l'objet de ma hire ,sont les syndicats de fonctionnaires dont la CGT qui ne veut pas sortir de son credo (voir toutes les grèves «preneuses d'otages» le peuple ,les usagers ,effectivement nous sommes dans des secteurs assimilés...mais je reste sur la stratégie de base de ce type de syndicat «on casse et après on discute»
Bien sur dans le temps ,il y avait encore le souci de l'outil de travail,mais cela est fini chez certain.
J'ai dit ,dans un commentaire ,que le syndicalisme français doit se retrouver dans une autre philosophie ,celle du partenariat/confiance.
dernier point
Le fonctionnariat ,en France doit être dégraissé ,un tas de tâcheS pourrait être fait par le privé .
pourquoi l'état a-t-il besoin de tout cette armée de fonctionnaires «à vie»,même les fonctions régaliennes peuvent être dégraissées.
Il faut faire des économies ,alors que le sieur hollande dégraisse,mais pas sur les retraités ni sur l'armée.
Il faut tout mettre sur les tâches indispensables au service du peuple.

Ar Vran
Dimanche 22 décembre 2024
@ aux 3 derniers intervenants
Quand on dit qu'il y a trop de fonctionnaires en France, cela et un faux problème. Il y a effectivement, vos témoignages sont là pour le rappeler, un grand nombre de «fonctionnaires» qui sont en bas de l'échelle et sont contraints d'appliquer des décisions ( je dirai même des sécrétions) bureaucratiques dont la majorité d'entre elles sont ubuesques. Le gros problème de la France est le poids trop important de l'administration. Or cela peut s'expliquer par le fait que la France est une création non naturelle basée sur une idéologie et sur la negation de ses peuples historiques. Pour assurer sa perénite, la France a donc besoin de serviteurs dont la mission est soit de surveiller le peuple (cf les gens d'arme...) ou de le gouverner (cad administrer) car tout ce qui vient du peuple ( de la base) est suspect car non secrete par la religion d'etat.
Pour cela, la cohorte (de plus en plus grosse d'ailleurs) d'agents est primordiale. Et on se doit de recompenser les plus meritants par des diplomes ou des statuts d'un autre âge. Quant aux syndicats, comme ils sont gérés par du personnel venant de la fonction publique, ils ne comprendront jamais le monde economique réel et s'archeboutent sur des positions d'un autre âge...
Pour continuer, j'invite les lecteurs à lire l'excellent livre «la desunion française» d'yvon Ollivier qui traite de ce sujet ....

eugène Le Tollec
Dimanche 22 décembre 2024
Ar Vran
Bonne finalité
on s'emporte ,un peu,effectivement tout état a besoin d'outil de gestion dont l'outil humain (mais pourquoi continuer à en faire un outil à vie surtout dans certains secteurs qui ,je le dis, seraient plus aptes à une gestion privée.
Le malheur est comme l'écrivent certains dans une guerre de philosophies de gestion des peuples et du monde du travail,sans merci ,d'où la mainmise totale d'un syndicalisme obsolète sur les forces vives (état privé).
Ce pays ne peut plus avancer!
Je relis la lettre de «France - valeurs» de mars.
salutations

le fennec énervé
Dimanche 22 décembre 2024
..........certains commentaires sont totalement dépassés !«vous vivez dans quel monde? » ............vive la Bretagne avec un «front de gauche » uni et fort;........et vive le syndicat S.U.D. solidaire unitaire et démocratique

KERZU
Dimanche 22 décembre 2024
on entend ici ou là évoquer la suppression des départements (exemple alsacien)
Pour ce qui est de la BRETAGNE cette position peut être discutée car nous avons une certaine harmonisation à préserver comme la place et l'influence des grandes villes ou l'homogeneité energetique ou industrielle ou encore la répartition des grands eléments structurants comme les transports.
C'est pourquoi la vieile distinction culturelle entre Breizh izel et Breizh uhel ne semble pas si obsolète au regard des éléments cités plus haut.La haute Bretagne NANTES et RENNES a une logique propre de même la basse Bretagne (avec BREST)en a une autre.A mes yeux,29+56+22 d'une part et 35+44 d'autre part paraissent plus porteurs d'avenir.

Pierre CAMARET
Dimanche 22 décembre 2024
Ce Dimanche , ai telephone longuement a mon Beau Frere, Alsacien . Lui aussi TERRIBLEMENT decu des resultats du vote alsacien pour une Assemblle unique .Pour lui la conscience alsacienne est toujours la , mais le grain (?) de sable qui a fait gripper la machine a ete les fonctionnaires (et leurs syndicats ) la raison , cette simplification allait faire perdre des postes de travail .Selon lui , seule loi , pourrait faire changer la donne .Les Alsaciens n'ont vu que le tres court terme .C'est souvent le cas dans l'hexagone .

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