Les fabricants bretons d’aliments très inquiets des pénuries de carburant et de matières premi

Communiqué de presse publié le 25/10/10 16:35 dans Economie par Laurent Morin pour Laurent Morin

La radicalisation du mouvement social touche chèrement une profession déjà en grave difficulté et aura des conséquences sur l'économie agricole bretonne et l'emploi en élevage.

Depuis maintenant plusieurs jours, les mouvements sociaux liés à la réforme des retraites induisent des perturbations importantes dans la filière de la nutrition animale. Si les entreprises – acteurs coopératifs et privés locaux - ont pu s'organiser jusqu'à maintenant pour limiter les conséquences sur l'approvisionnement des élevages, tel n'est plus le cas aujourd'hui : pénurie de carburants, rupture d'approvisionnement en matières premières (céréales, tourteaux,…), blocage des camions sur les ports et les routes sont désormais le quotidien des entreprises de la Nutrition Animale.

Cela impose des différés de livraison d'aliments vers les élevages.

Parallèlement à ce mouvement social induit par la réforme des retraites, la réforme portuaire concernant les grands ports maritimes engagée par le gouvernement dans l'objectif d'améliorer la compétitivité des ports français, induit également des mouvements sociaux majeurs depuis de longs mois. Le cumul de ces mouvements sociaux réduit très fortement les cadences de déchargement des navires voire les empêchent, dans un contexte de besoins élevés en protéines végétales (hiver) et d'importation de céréales indispensables compte tenu de l'envolée du prix des matières premières.

Par ailleurs, l'accès aux ports maritimes est désormais régulièrement bloqué par les manifestants et quand ce n'est pas l'accès qui est bloqué, ce sont les magasins de stockage qui font l'objet d'un blocage par les grévistes et manifestants. Tout cela sans planification, ni encadrement.

Les entreprises de la nutrition animale tirent la sonnette d'alarme sur la dégradation de la situation. Si aucune amélioration significative de la situation ne voit le jour d'ici peu, des animaux manqueront de nourriture. Les couts grimpent et les prix augmenteront encore et c'est toute la filière agricole qui sera encore un peu plus enfoncée dans de profondes difficultés, et cela dans un contexte économique agricole fortement dégradé en Bretagne.

A noter que les régions frontalières voire du Centre France s'approvisionnent à l'étranger (Belgique, Hollande, Espagne…), la position de la Bretagne limite ce recours.


Vos commentaires :
Yann Saïg Karadeg
Samedi 23 novembre 2024
La Bretagne ne serait pas un pays frontalier..?????
Beg your Pardon une région frontaliére..??..
Sorry, just in front of Britain..??..
What else, near France..??..

A kichen Asturias..??..
A kichen Euzkadi hag all..??..

Et les PAYS DE LA LOIRE alors..??..
Ils n'existeraient pas............

On nous ment!
On nous spolie!




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