Le groupe Écologiste - Solidarité & Territoires a présenté lors de sa première niche parlementaire, ce jeudi 10 décembre 2020, la proposition de loi du député Paul Molac relative à la protection patrimoniale et promotion des langues régionales.
Nos sénatrices et sénateurs se félicitent de l'adoption de ce texte de manière transpartisane qui permet d’envoyer un message de soutien à toutes celles et ceux qui se mobilisent pour ce patrimoine précieux et commun. La menace de voir disparaître certaines langues régionales est forte et cette proposition de loi est l'occasion de défendre leur transmission dans les territoires et de garantir leur protection juridique.
Pour Monique de Marco, sénatrice de la Gironde et rapporteure sur le texte : “ il est désormais urgent d’agir pour promouvoir les langues régionales. Sans volontarisme politique fort, la plupart de ces langues auront disparu dans quelques dizaines d’années ou seront vues comme des curiosités historiques.”
Les enjeux d’enseignement avaient été écartés du texte lors de son adoption à l’Assemblée nationale. Pour le groupe, il était indispensable de faire adopter deux amendements pour conforter et faciliter l’enseignement des langues régionales et remédier à des blocages juridiques. Ces amendements ont été largement adoptés avec le soutien de la plupart des groupes politiques du Sénat.
Pour Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique : “l’avenir d’une langue passe toujours par l’école”, nous avons besoin “ non de grandes déclarations la main sur le cœur, sur l’importance des langues régionales, mais bien des décisions concrètes pour renforcer cet enseignement.”
Le groupe s’est mobilisé pour préciser la loi pour une école de la confiance et ainsi rendre opérationnelle l’intention de l’Etat en rappelant le caractère systématique, dans le cadre de l’enseignement bilingue, du versement du forfait scolaire entre communes.
Pour Paulu Santu Parigi, sénateur de la Haute-Corse : “L'urgence à agir pour l’enseignement des langues régionales et leur promotion doit répondre au talent que l’on a pris, en France, à les éradiquer ».
Le texte ainsi renforcé doit maintenant poursuivre son parcours à l’Assemblée nationale qui aura la responsabilité de son adoption conforme.
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Zahra Aitzegagh
Collaboratrice parlementaire de Ronan Dantec, Sénateur de Loire-Atlantique
Vice-président de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable
■Frazenn gwelloc'h ha bravoc'h eget houmañ, n'eus ket, d'am soñj.
Le texte doit repasser à l'Assemblée nationale, où les cohortes de jacobins réactionnaires, LREM, PS, et la pire de toutes, les ultras de l'une et indivisible que sont les les tenants de La France Insoumise (triste sire que Robespierre Mélenchon), où ces obtus donc, vont s'efforcer de faire barrage. Rien n'est gagné, et ce n'est pas la peine, vraiment, de claironner une quelconque victoire pour nos langues. Bien sûr, les régionales approchent, et c'est de bonne guerre de mettre en avant ce qui n'est, au fond, qu'une mesurette palliative. Se «battre» pour les langues régionales est, visiblement, devenu porteur, ça rapporte des voix! Mais, s'il vous plaît, arrêtez de nous prendre pour des imbéciles : ce n'est pas en teintant vos propositions d'un peu de «régionalisme» que vous me convaincrez. Moi et beaucoup d'autres, d'ailleurs. La seule solution, en ce qui concerne en tout cas la Bretagne, c'est de quitter cette France bornée qui ne sait faire qu'une chose : soumettre peuples et culture à sa seule volonté. Et dire qu'elle se prétend encore le pays des droits de l'homme! A mourir de rire si ce n'était pas triste.
Bien à vous,
Setu. Pa vez gourdrouz ha trubuilhoù braz er prantad-mañ, rak ar sponterien, e oa soudarded fuzuilhoù modern gante evit mirout an dud o vale war-zu an Iliz-Veur. Da lâret eo, evit mirout... un overenn… e brezhoneg ! Soudarded bro-C’hall ! Souezhus ? Iskis ? Burzhudus ?
Des soldats équipés dernier-cri pour protéger le public, fidèle sous le crachin matinal, aux portes de la Cathédrale.
Neuze, n’eus ket spi da goll. Bewech e gomz unan bennak e brezhoneg, bewech e skriv unan bennak e brezhoneg, e gendalc’h ar yezh da vevañ. Ha lod ac’hanomp ganti !