Les CRA : des "prisons qui ne disent pas leurs noms"

Communiqué de presse publié le 23/03/14 15:33 dans Politique par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin

250 manifestants ce samedi devant un mur de CRS à St Jacques de la Lande : rien n'a changé depuis que le PS est au pouvoir.

Bannière déployée au-dessus de la voie-express, trajet symbolique devant l'aéroport, symbole du retour forcé au pays effectué maintenant par des avions de l'armée : la Coordination Bretagne-Pays de Loire solidaire des personnes immigrées avait organisé un rassemblement avec les groupes de Brest, Quimper, Laval et Nantes. Trois importantes prises de parole avaient lieu, et beaucoup de jeunes scandaient des slogans pour que l'on respecte les droits de l'homme en France.

Le centre de Rennes a «le triste privilège d'enfermer des familles» et il a enfermé six pères de famille en quelques jours. Grâce au téléphone portable, un des détenus a raconté son histoire : «Je suis en France depuis 11 ans, en provenance du Sénégal. Je travaillais à Emmaüs, toute ma famille est à Paris.» Une histoire banale, dont la banalisation fait peur, surtout quand on sait les promesses de la gauche de changer la donne.

300 000 personnes sans papier ont été enfermées de force dans un CRA depuis 1999. Les centre de rétention ne sont pas considérés comme des prisons parce que les personnes retenues ont un droit de visite quotidien et ont la possibilité de se promener «librement» dans le centre, devant les 50 policiers et les 40 caméras. En 2012, c'est 40 000 personnes qui ont été expulsées de force (dont la moitié en Outremer). Suite au changement de majorité, le nombre d'expulsions a augmenté de 12%.

L'enfermement des enfants a continué en France métropolitaine pour atteindre le nombre de 210 enfants enfermés, quant on sait que la circulaire ne s'applique pas à Mayotte où 5000 enfants sont enfermés chaque année.

À Rennes, la coordination sans papiers menait des parloirs sauvages pour permettre de faire connaître ce qui se passe derrière les trois rangées de grilles. Depuis quelques jours, ces grilles sont recouvertes, rendant impossible la communication et la prise d'images pour faire connaître ce qui se passe dans 23 centres de rétention en France. Dans l'indifférence générale.


Vos commentaires :
Romu HENRI
Vendredi 15 novembre 2024
Il faut arrêter d'accueillir toute la misère du monde en France !! Je ne suis pas contre l'accueil de personnes étrangères (qui ne sont pas de nationalité française) mais il est impossible de dire oui à tout le monde !!
A l'heure actuelle il est déjà difficile de subvenir aux problèmes des français : il faut faire des économies sur tous les tableaux, ce n'est sans doute pas pour régulariser tous les sans-papiers !!
Il faut déjà songer à s'occuper des milliers de français qui sont en grande difficulté, aux SDF qui aimeraient avoir le même soutien qui est apporté à ces étrangers... .
Ces personnes qui soutiennent ces milliers de sans-papiers n'ont qu'à les accueillir chez eux et subvenir à TOUS leurs besoins et arrêter de demander l'aide de l'Etat.
Les français payent de plus en plus d'impôts et ont des retraites de plus en plus faibles. Et ils doivent continuer à payer leur mutuelle, leurs courses alimentaires, leurs factures d'eau, de gaz et d'électricité... Alors que ces étrangers en situation irrégulière ont accès aux soins gratuitement, ont droit à des bons repas, sont logés gracieusement (cf les Roms de Metz qui ont été relogés et meublés gracieusement sur Woippy, qui ont droit à des chèques de 75¤...), ne payent pas d'impôts...

Patrick Yves GIRARD
Vendredi 15 novembre 2024
Les dotations de l'Etat français aux régions sont en forte diminution alors que la situation économique de la région Bretagne se détériore rapidement. La région Ile-de-france poursuit une politique de déplacement de ses parasites vers la Bretagne afin de désengorger la couronne parisienne : cette politique raciale si elle parait inoffensive actuellement aura un impact économique, sociale et sécuritaire catastrophique dans les années qui viennent. Accueillis avec beaucoup de mansuétude et de naïveté par des groupuscules obéissant à des dogmes égalitaristes, il faut l'admettre, ces parasites, bien souvent sans qualification mais surtout confrontés à un marché du travail en pleine contraction chez nous, ne voient d'autres solutions que de se tourner vers les aides sociales en se reproduisant très rapidement pour augmenter les allocations liées au quota familial. Les départements grands pourvoyeurs ont vu cette année leur dotation presque épuisée.

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