Les co-présidents du groupe d'études sur les langues régionales de l'Assemblée nationale inter

Communiqué de presse publié le 21/05/15 13:40 dans Langues de Bretagne par Paul Molac pour Paul Molac

Les députés Paul Molac (Apparenté Union démocratique bretonne) et Armand Jung (Parti socialiste), co-présidents du Groupe d'études sur les langues régionales de l'Assemblée nationale, ont par le biais d'un courrier au nom de ce groupe composé de 104 députés, interpellé ce mercredi 20 mai la ministre de l'Education nationale sur les craintes suscitées par la réforme du collège concernant l'enseignement des langues régionales, dont le décret vient d'être publié.

Plusieurs problèmes se posent en effet, dont celui de l'absence dans le décret publié le jour-même, de la possibilité de poursuite, après le primaire, de l'enseignement d'une langue vivante régionale, comme cela sera permis pour les langues étrangères.

Se pose également le problème de l'enseignement optionnel des langues régionales : aujourd'hui cet enseignement commence soit en 6ème, soit en 4ème. La réforme prévoit d'inclure cet enseignement soit dans les enseignements de pratiques interdisciplinaires, soit dans les enseignements dits de complément. Or, les enseignements de complément ne commencent qu'en classe de 5ème : cela n'a pas de sens car, cet enseignement commençant dès l'école primaire, cela obligerait les élèves à arrêter cet apprentissage pendant un an, en classe de 6ème.

Enfin se pose la question des moyens consacrés aux langues régionales. Cet enseignement fait aujourd'hui l'objet de dotations dédiées, hors DGH (dotation globale horaire). Certains chefs d'établissements pourraient être tentés de supprimer purement et simplement ce type d'enseignement lors de la mutualisation de ces heures dans la DGH. Ce type de comportement a déjà existé par le passé.

Les inquiétudes sont donc légitimes et à ce titre les co-présidents du groupe d'études sur les langues régionales de l'Assemblée nationale, Paul Molac et Armand Jung, demandent à la ministre des ajustements importants dans la suite de l'application de la réforme afin que l'enseignement des langues régionales n'en sorte pas affaibli.

Les co-Présidents du Groupe d'études Langues régionales :

Paul Molac, député du Morbihan, Apparenté Union démocratique Bretonne (UDB)

Armand Jung, député du Bas Rhin, Parti socialiste (PS)


Vos commentaires :
frederic morvan
Vendredi 15 novembre 2024
Et pour l'histoire de la Bretagne ? Toujours rien... Pourtant M. Molac est professeur d'histoire-géographie.

Pôtr ar skluj
Vendredi 15 novembre 2024
M.Paul Molac a mille fois raison de dénoncer cette réforme. L'école doit être le lieu de la transmission, de la conservation de ce qui mérite de l'être. Tout régionaliste, qui par définition a une conscience exacerbé de la dette qu'il a l'égard du passé, pour la terre dont il est né, à le devoir de s'opposer à cette réforme qui cède à l'enlaidissement du monde. De plus, cette réforme nous insulte directement en créant l'amalgame entre langues régionales et langues étrangères. Sur ce point, Najat Vallaud-Belkacem pense comme Marine Le Pen.

Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
Diwan :

100% de réussite au bac,
L'un des meilleurs taux pour l'obtention des mentions,
4 langues parlées couramment (5 langues pour les enfants de couples européens),
Aucune sélection à l'entrée (en Maternelle),
Aucun écrémage ou abandon des élèves en cours de scolarité,
Gratuite.

Classé meilleur lycée de l'Hexagone!

Du fait des résultats, les enfants disposent du maximum de possibilités pour choisir la vie professionnelle qui leur convient : Maçon, Ingénieur, Docteur, etc, etc, etc,...

En Bretagne, pour nos enfants, nous pouvons leur offrir le meilleur!

Mais, heureusement que le système scolaire français est là pour nous permettre de leur offrir le pire!

C'est un choix!


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