Lors d'un sondage fait par le journal The Guardian, sur 16.500 personnes à travers tout le Royaume-Uni, plus de la moitié des personnes interrogées a préféré se dire écossais, gallois, anglais ou irlandais plutôt que britannique – préférant se référer a une nation plutôt qu'a une zone géographique : la Grande-Bretagne, qui, si l'on y inclut l'Irlande du Nord, correspond au Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni reconnaît 4 nations : l'Angleterre, le Pays de Galles, l’Écosse et l'Irlande du Nord. Les Îles anglo-normandes et l'Île de Man ne sont pas considérées comme des nations mais comme des fiefs de la reine d'Angleterre. Beaucoup d'habitants du Cornwall, qui n'est pas reconnu comme nation, ont préféré indiquer «autre» que de se dire anglais, note le Guardian. À noter que seuls 19 % des Écossais se disent «britanniques» ainsi que seulement 30 % des Gallois.
(voir le site) du sondage.
Philippe Argouarch
■On parle du Pays de Galles (Cymru y Cymraeg) et des Cornouailles britanniques (Kernow y kernewek)... mais on n'oublie de parler du Devon (Dewnans y dewnansek), de la Cumbrie (Cwmbria y Cumbreg), des Gwlad yr Haf (Somerset), Gwent/Y Went (Hampshire), et autres pays britons, qui voient naître des mouvements de reconquête de leurs langues britoniques, par des groupe de «revival» : comme en Devon et en Cambrie où c'est le plus marqué !
Des militants commencent à se structurer dans les pays de Brigantia (Le pays des fameux brigands, au nord du mur d'Adrien, le kilt est un habit d'écosse du sud, soit des royaumes et clans bretons !)...
Néanmoins, les corniques hurlent au massacre culturel quant à une réunion des comtés du Devon et de Cornwall (The new Devonwall !), mais là ils ne comprennent pas encore le potentiel culturel et autonomiste d'une Nation Devonwall, regroupant deux cultures identiques britoniques, avec un Dewnansek (Devon language, très proche du Cornique commun) retrouvé (à l'avenir !) : un effet Wales qui va certes diviser encore plus les sujets de la reine, mais qui risque bien de recréer les liens entre britons !
Hier encore, nous nous disputions en Bretagne sur un alphabet commun, un «unifié». Nous nous battions pour faire valoir notre dialecte que personne ne nous empêcha jamais de parler côté breton ; maintenant, aux vues des changements de mentalités et des retours identitaires (n'ayons pas peur de ce mot, l'extrême droite n'en a pas les droits d'auteurs !) britoniques... il va falloir songer à une écriture et langage briton unifié, commun, inter-compréhensible, même si aucune ingérence ne sera faite (d'expérience) en pays britons/bretons pour enrayer nos beaux dialectes ! Nos langues et dialectes sont si proches que c'est encore possible. N'attendons plus !
(note : le gallois est assez éloigné grammaticalement des autres langues britoniques... mais le vocabulaire de base est commun)
La Bretagne peine à se tourner vers le Pays de Galles... il va falloir faire encore mieux et plus fort, notre avenir est tourné vers la Grande Bretagne, du côté briton ! Ne loupons pas notre chance de faire partie de la future Nation des Britons, éparpillés, mais solidaires !
Petit point de précision pour les fanatiques des thèmes autour de l'immigration : la majorité de l'immigration en Bretagne (INSEE, allez voir, faites les calculs !) est une population galloise ou cornique... ça laisse rêveur ! Si les bretons souillent d'autres bretons... certains peuvent se taire et relativiser l'apport d'autres nations, beaucoup plus minoritaires, bien qu'enrichissant !
Soyons clairs : soit nous sommes des vainqueurs, soit nous sommes des vaincus... Bretons tatoués et peinturlurés ou alcooliques de «pro-vincere» (pays vaincus en latin) contribuables d'une faillite française imminente !
Encore aujourd'hui à Sautron, en Pays Nantais, l'association SAUTRON-MACHEN donne des cours... d'ANGLAIIIIIS ! Rien sur le gallois, ni le breton. Rien sur la culture celtique et britonique des deux villes : sautron vient de saul ou sul, soleil en vieux breton tendance vannetaise, et de traon / traoñ, soit vallée en breton. Des toponymes bretons tels : Garand, de gwaran ; ker abel ; le groupe bois - quelque chose, forme gallèse empruntée du koad - udb... et tant d'autres. On voit le malaise : le pays nantais n'étant «plus» breton, la majorité des LE quelque chose et Ker quelque chose deviennent ligériens, et on leur fait croire que les gallois n'ont pas d'autre langue que l'Anglais !
PS Sautron, après une soirée de Veillée contée il y a quelque temps, a fait récemment une journée de culture bretonne avec l'association Bretagne Plus, un début, non ?
P.S.: Je t'envoi un mail Maryvonne !
La culture celtique de Devonshire n'existe que pour ceux qui veulent créer une région Devonwall. Je vous invite de regardes les nom de lieux en Cornouailles et en Devonshire.
1 ) pour ne pas être assimilés à des Anglais, en Angleterre, mais pour être reconnus comme peuple celtique. C'est partout, dans la presse, au dos des cartes postales, avec des drapeaux anglais de Saint-George au lieu de celui de Cornouailles (Sant Piran) imposés souvent chez eux. Ils parlent même de racisme envers les Celtes par the predominantly anglo-centric press and media...
2 ) pour ne pas disparaître noyés dans une région artificielle du South West England avec le Devon. Ceci est aussi partout dans la presse.
Avec beaucoup de mérite, car ils ne sont pas nombreux. Heureusement les membres du Gorseth Kernow sont sans arrêt mobilisés.
Voir tout ceci et plus sur les pages en anglais d'ABP avec les mots Saint Piran, Cornwall, Kernow. Évidemment plus de traductions seraient à souhaiter pour mieux familiariser les Bretons avec les problèmes des autres pays celtiques, dont certains sont exactement ceux de la Bretagne.
Anecdote : dans le bois de Penfoulic du Cap Coz (lendemain de la manif anti-algues), je rencontre un couple «Anglais» perdu. Nous le ramenons en terrain connu. En chemin, nous parlons. Ils adorent la Bretagne, y viennent 2 ou 3 fois par an, sont aussi déjà allés au Croisic... Ils sont corniques, de Saint Ives ! Alors je m'étonne ouvertement qu'ils se disent anglais et leur assure que les Bretons aiment les gens des pays celtiques aussi...
Bevet Dewnans-kernow !
Concernant le cornique / le devonien : le cornique actuel est une langue revival. Les dialectes gallois du Nord sont des Revival, le cumbric est un revival... le devonien ayant officiellement disparu au 17ème siècle (surement plus tard... les autorités anglaises ont préféré sonner la défaite des celtes plus tôt pour les dominer). Il y a là toutes les raisons, dans le cadre de la marche forcée (que je regrette d'un point de vue démocratique) vers le DEVONWALL, de faire apprendre le cornique, teinté de particularismes devoniens, aux devoniens ; rappelons que le Devon était un royaume breton, et que la cornwall était une région de ce royaume, parlant exactement la même langue ! Le cornique est une survivance du plus large dévonien. Le breton du somerset / Gwlad an haf a disparu plus tôt et était très proche, bien qu'influencé du gallois. En Hampshire / Bro Y Went (Gwent=avel=vent), il y était parlé une forme archaïque de gallois, proche du vieux breton d'ailleurs : j'encourage vivement la population du Gwent à apprendre le gallois, il seront près de leurs racines !
On dit «les devoniens se disent anglais» ; par ignorance de leur bretonité ! Ici en Bretagne, une grande majorité des bretons ne savent pas qu'ils sont britons avant tout et se disent allègrement français.
On pourra nous resortir le vieux mythe des «gaulois armoricains» : galia = keltia, un terme est latin l'autre est grec ; gal = kelt, gaulois = celte... et «gaulois» n'est pas UN peuple unifié avec un état mais des milliers de peuples celtiques (les bretons, les gaels sont gaulois en ce sens premier !) !!!!!! Les osismii, ces fameux «gaulois» du finistère, dont le nom est instrumentalisé pour uniformiser l'Histoire antique en France, sont originaires du Wessex en Grande Bretagne ; les coriosolites, une partie des namnètes du Nord (les namnètes sont des venètes partis plus à l'est) et des redones sont belges aussi. Les venètes sont les premiers, bien excentrés, à faire commerce avec une terre britannique dont tous les voisins ignorent plus ou moins l'existence... ils seraient aussi britons. Tout ce petit peuplement belgo-briton (à l'époque de ces installations/migrations, les langues belges et britoniques sont inter-compréhensibles au plus haut point !) se fera supplanté par des néo-britons plus tard, au moins égaux en nombre. La langue et la culture ne s'impose pas, elle est identique et les britons ont déjà quelques habitudes en armorique !
Déjà les britanniques ont-ils voulu un jour devenir britannique ? C'est déjà, je pense, une bonne question.
Ensuite c'est une peu comme si l'on demandait aux habitants de l'union européenne si ils se sentent européens ou maltais, allemand etc...a part des bretons, basques, écossais, flamands etc qui préfereraient dire européens, je pense que 90 % de la population se réfererait à son pays...ce qui ne veut pas dire que 90 % de la population serait contre la construction européenne, même si on peut en déduire que l'Europe ne sera jamais une véritable Nation, comme le Royaume-Uni d'ailleurs.
Ce qui serait intéressant de voir c'est au niveau des Cornouailles, de Jersey, Guernesey, l'île de Man (hormis les Cornouailles les autres territoires ont + d'autonomie que le Pays de Galles par exemple) si le sentiment d'appartenance est britannique ou mannois, cornique, jersiais etc
idem dans des iles comme les Shetlands, les gens se sentent-ils plus écossais ou britannique ?? sachant que ces iles ont historiquement une forte influence scandinave.
Ce qui n'en fait pas des celtes puisque la culture celte est née avec la civilisation de Hallstatt qui est datée de -1100 av. JC. Les ossimes ne sont cités qu'à partir du IVe siècle av. JC. Leur nom signifiant «ceux du bout du monde» il est douteux qu'ils soient issus de l'île de Bretagne. S'ils venaient de là-bas dés 2400 av. JC, ce ne sont pas des celtes.
«La langue et la culture ne s'impose pas, elle est identique et les britons ont déjà quelques habitudes en armorique»
Faux à moins de faire croire qu'un italien c'est la même chose qu'un espagnol.
alors les kymriques, ou le sang à 45 % britonniques et toutes ces considérations esotéro-celtomanes ça me laisse sceptique.
.
Les bretons ont vu passer les romains, les francs, les français, les anglais et j'en passe surement. Il y a encore des bretons pour revendiquer leur attachement à l'identité celtique. Cela en embête beaucoup ici, en France, il suffit de voir l'acharnement à démolir toutes les initiatives bretonnes, à vouloir nous incorporer - même «régionalement» à d'autres ensembles.
Les corses dont la population est inférieure à la moitié des Côtes d'Armor ont une autonomie.
Les bretons 16 fois plus peuplés que les corses, non seulement devraient être plus français que les corses, mosellans, guadelopéens, parisiens et compagnie, mais en plus devraient devenir vendéens, ouestons et j'en passe.
Je pense que cela reste beaucoup plus positif de défendre cette héritage celtique et breton, que de de se considérer systématiquement comme une périphérie, une poubelle, une zone à aménager d'un vaste ensemble culturel étranger bien plus vaste, dont l'orientation naturelle se situe et se situera toujours ailleurs qu'en Bretagne.
Les bretons ont le droit à quelques services de l'Etat, c'est vrai (des casernes, des France 3 Ouest, des écoles en français, des TGV pour aller à Paris);...merci beaucoup pour cette générosité.
Les bretons eux en retour, paient pour construire des Musées, et des Métros à Paris .
C'est vrai que c'est très enthousiasmant de payer pour son propre enterrement.
Ce que je cherche c 'est avant la période romaine donc les celtes et la préhistoire, quand je parle de préhistoire ce serait Cro-magnon pas Neandertal faut pas tout mélanger même si ça aussi m’intéresse.
Les bouquins que l 'on trouve actuellement sont trop vieux et peu nombreux même si tout n 'est pas à jeter, l 'archéologie à avancé etc... vous m 'avez compris.
D'ailleurs je ne comprend pas pourquoi un livre comme celtic from the west n 'ai pas encore été traduit en français, trop dérangeant ?
Aux éditeurs, n 'oubliez pas de nous faire des cartes avec le niveau des océans de l 'époque.
Kenavo.
Merci.
Sinon effectivement se priver de la science et en particulier de la génétique pour répondre à de grandes questions historiques (sans parler de l'utilisation possible dans le domaine médical pour comprendre la prévalence de telle ou telle maladie suivant les pays), si c'est le cas en France, est totalement hallucinant.
Surtout que c'est pas dans 100 ans que l'on pourra faire ce type d'études au vu des bouleversements démographiques en cours.
99% of place names in Cornwall are of Celtic Cornish origin. In Devonshire only a very tiny minority are of Celtic origin. The change in place name origin follows our border with England, the Tamar river. Cornwall was give specific constitutional recognition via the Duchy of Cornwall. Devonshire wasn't because it is just a shire county of England. In Cornwall there is an existent national identity -Cornish- which is linked to a specific territory -Cornwall. We do not want to be merged with the English inhabitants on Devonshire or any other English county.
Please occupy yourself with reunifying your own country rather than trying to merge our country out of existence.
Pegemens oh hwi da lavar y gernewek ? Kyn nebeus 3500 tudow. Kyn keltiek yw Kernow ha Dewnans.
La repartition des R-L21 va pour la France de quasiement Poitiers a Dieppe (Armorique) et ne se limite pas a la Bretagne actuelle.
Aucun sous groupe de R-L21 n'est determine pour l'Europe continentale.
Voir le site
«à vouloir nous incorporer - même »régionalement« à d'autres ensembles »
Les ensembles existent, ils sont une réalité et non une vue de l'esprit. L'Europe est faite d'abord de grandes régions culturelles, puis seulement de Nations. La Corse appartient à l'ensemble italique, l'Alsace à l'ensemble germanique, la Bretagne, clairement, à l'ensemble anglo-celtique. La question n'est pas d'aller chercher dans les mystères de l'ADN préhistorique, mais tout simplement de regarder autour de soi et de ressentir les choses avec ses tripes. En tant que Bretons, où vous sentez-vous le plus «chez vous » : Dans un bistrot parisien ou un pub londonien à boire une bière ambrée en écoutant les Pogues ? Qu'est ce qui vous parle le plus au cœur : la garde républicaine qui défile au son du clairon ou les bag pipes écossais de sa majesté ? La prose rationaliste de Voltaire ou le songe du nuit d'été de Shakespeare, imprégné de pensée celtique ? L'enlèvement des Sabines de Louis David, ou the Lady of Shalott de William Waterhouse ?
As for what nationality we feel ourselves to be I think the maps you can find on this blog speak for themselves: Voir le site
Of course if I were to point out to Yves that half of Brittany was traditionally Gallo language speaking and therefore, following his logic, better linked to other latin langue d'oil speaking regions of France rather than the Celtic speaking west of Brittany, I'm sure he would object. Or perhaps if I were to remind him that a very large part of France and French culture has Celtic Gaulish roots this being enough of a reason for maintaining Brittany joined to France, run from Paris, again I'm sure he would not agree.
Le dialecte du Devon est pétri de mots celtiques, sa toponymie aussi , comment classer la Galice en pays celtique (ce qu'elle n'est pas linguistiquement) et négliger le Devon ?
Pour ce qui concerne la Bretagne, tres grande majorite de R-L21 bien sur.
@Bretagen Unie : Tout à fait ! Et à Nantes, on garde l'usage «NAONED» alors que le breton n'y est plus parlé depuis le 9ème siècle... enfin, sans compter sur l'immigration bas-bretonne !
Pour ce qui est du breton de Gwennrann : c'est une descente de type «breton vannetais» vers la loire et non une remontée d'un breton de Nantes vers la Vilaine ! Cela dit, le breton a été parlé jusque dans l'île de Noirmoutiers et donc sur toute la façade ouest du pays de Retz. Sans doute une forme Vannetaise primitive. Le «breton de Nantes» parlé dans les campagnes jusqu'à Nord sur Erdre (et chateaubriand ? le fondateur de la ville était bretonnant !) a reculé progressivement, non à cause du francique, qui ne fut parlé que véritablement par quelques élites pro-franques à Nantes même, mais par l'avancée du «galo» et son ancêtre «roman d'oil' (terme très générique ne correspondant à rien si ce n'est un groupe homogène avant le Xème siècle de dialectes romans, proches des langues d'oc néanmoins).
Il y a une vraie pédagogie à faire en Pays Nantais sur l'authenticité du breton, et la vérité quant à affirmer que la majorité des »nantais de l'ouest et du nord« étaient bretonnant ! Si on réussit ce pari, couplé avec une solide et nombreuse implantation bas-bretonne à Nantes... on gagnera la bataille de la réunification d'un cran en avant comme les britons parlant britons gagneront l’apaisement de leur quête identitaire ! (Il n'y a quand France où le mot »british« étonne de sa signification »briton«, ou »breton« en parlé réel !)
Exemple, qui reprend ce que je dis plus haut dans les autres commentaires : la ville de SAUTRON, près de St Herblain, apparaît comme un village primitif au Xème siècle sous le nom de Sul Traon, du breton SUL »soleil« et TRAON »vallée«. Les amateurs de l'Histoire locale, voulant à tout prix ne pas être assimilés à des celtes voir pire des bas-bretons, nous pondent un SALTERA autrement dit »les gens qui sautent«, dit relatif »au style de danse folklorique de la commune« comme lu sur un bulletin municipal il y a quelques années. Ceux qui connaissent cette fameuse danse, puisque »le rond de sautron« est pratiqué dans de nombreux festoù-noz en basse-bretagne (étonnant non ?), tomberont sous le choc : cette danse n'est ABSOLUMENT PAS sautillante ! Ceci à cause d'une adaptation, comme la plupart des toponymes en zone galèsante, des noms bretons en noms latinisés voir francisés. Sul Traon devient Saulterona, puis saultron, puis enfin sautron, traduit rapidement en SAOTRON par l'Ofis ar Brezhoneg, qui a oublié ici d'utiliser le terme authentique, qui plus est pas moins breton ! Allons-y pour des »Salle Salterona« et autre »héritage latin« à tout va. Ouvrez un annuaire et observez bien la majorité patronymique des familles de cette ville »latine« : que des bretons ! Les familles »historiques« de la ville ont toutes des patronymes d'origine bretonne bien que déformés par le galo, le latin ou le français ! L'utilisation du toponyme »bois« : bois thoreau, bois garant etc. propre au breton repris en galo. Dans le tas, on conservera deux toponymes : tremint & ker abel. Le fils d'un des agriculteurs issu d'une ancienne famille sautronaise (les BRIAND) est membre du groupe bretonnant DAONED... ça laisse songeur sur la différence entre sentiment d'appartenance local et communication officielle en mairie !
Bon, pour couronner le tout, feu le Maire Philipe Beaulieu donne une origine qu'il dit »celtique« au nom »Sautron«... repris en coeur en guise d'alternative, sans penser un seul instant à dire »origine bretonne« ! La question que je me pose : comment une origine celtique, à priori non bretonne, a pu se retrouver là si tout le monde parlait latin ? Alors les gens pensent de suite au terme »gaulois« (qui veut dire »celtique« au final) : comment un terme gaulois aurait pu apparaître au moins (au moins !!!) 7 siècles APRES l'extinction d'un dialecte celte ou gaulois dans cette partie du monde alors que tout gaulois ancêtre des français qui se respecte a abandonné fièrement sa langue pour la perfection du latin ? Le terme est donc bel et bien breton, car le breton y était encore parlé à l'époque à Couëron et Vigneux de Bretagne, 10 km à peine plus loin et plus proches à l'époque que Nantes, compte-tenu de l'absence de transports modernes. Seulement, malgré des courriers à la mairie... se dire breton, non de revendication mais simplement d'identité culturelle et historique, est encore un problème de moral !
Les Nantais peuvent écrire : Brehonnek oe gomset e Naoned !
@Sagrobivos : en »dewnansek«, en devonien, »Grande Bretagne« se dit »Breidh«, qui se prononce comme »Breizh« avec un ZH un peu plus proche de l'ancien TZ breton, écrit Z en armorique, qui a donné DD en gallois équivalent du TH anglais comme dans THE »zeu« ! Devonwall est trop rapide et soudain, et ne tient compte d'aucune réalité moderne. Cependant, dans la mesure où le gouvernement britannique va imposer ce choix... il serait temps pour les devoniens d'apprendre le cornique, ou le dewnansek, simple appellation puisque le cornique C'EST DU DEVONIEN qui a survécu au bout de la péninsule ! Le devonien étant du »breton«... c'est d'ailleurs cette forme de breton que parlaient les gens du Nord Est »en des temps reculés« (yn amser koth - y dewnansek !), en Domonée armoricaine ! Le Goelo est la survivance de ce breton »nord-oriental"...
Je vais de ce pas relire tout ce que j'ai écrit ici sur le sujet et écrire un bouquin ! Qui veut participer ?
Pour moi le cornique doit etre desanglisé et cela pourrait effectivement servir de base aux autres.
Un bouquin oui!
C'est ce que j'ai dit plus haut, tous cela doit etre vulgarisé, mais la je ne vous serait d'aucune aide.
(archeologie, histoire, genetique, reconstuction linguistique, etc...).
Vous avez du pain sur la planche!
Les tensions sociales et politiques qui accompagnent la crise économique mondiale sont liées à la hausse des inégalités sociales... L'économiste Nouriel Roubini analyse ainsi des événements apparemment sans rapport entre eux, comme les 'printemps arabes', le mouvement anticorruption en Inde ou encore les manifestations d' «indignés» en Europe et le mouvement «Occupy Wall Street» en Amérique.
Dans un point de vue publié par 'Les Echos' du jour, l'économiste américain estime que les inégalités ont atteint un seuil dans le monde où elles sont devenues un facteur d'instabilité sur toute la planète. Il appelle ainsi les dirigeants mondiaux à mettre en oeuvre des politiques économiques qui s'écarteraient «à la fois du modèle anglo-saxon et du modèle continental européen d'Etat-providence» qui ont tous les deux montré leurs limites, le premier par les abus des marchés financiers, et le second par les excès de l'intervention étatique...
Nouriel Roubini évoque même Karl Marx : le théoricien de la lutte des classes «a exagéré les mérites du socialisme, mais il avait raison de dire que la mondialisation, le capitalisme effréné et la redistribution des revenus et des richesses issus du travail au profit du capital pouvaient conduire le capitalisme à s'autodétruire...».
Ce matin, un autre économiste de renom, Joseph Stiglitz, analyse lui aussi dans 'Les Echos' les arcanes des crises actuelles. Le chef de file des néokeynésiens et Prix Nobel d'Economie en 2001, estime ainsi, à propos de la crise de l'Euro, que «l'Europe a les moyens de régler le cas grec», mais il prévient que «les politiques d'austérité risquent de faire empirer les choses» sur le Vieux Continent.
M. Stiglitz juge que le mouvement des «indignés» d'«Occupy Wall Street» exprime ainsi le sentiment d'injustice ambiant envers un secteur financier, dont «la contribution nette à la société américaine est négative». Il ajoute que l'incapacité de Barack Obama à réguler la finance américaine est un des échecs majeurs du président américain...
However as a Devonian I do identify far more with «Britain» than I do «England». Devon has strong Celtic or Brythonic elements, and I am proud of our history and culture.
I have visited Brittany on many pleasant visits and I lsee many similarities with my homeland (including the historical refernce to Domnonee) but I also see differences.
I also appreciate that the Cornish see themselves as somewhat unique. But of course who is not, and I reject any idea that devon can not identify with the term british or celtic because the Cornish refuse it. Our other neighbours (including Brittany) do not seem so insecure.
It doesn't mean that neither Galicia nor Devon can't forge other connections, or seek greater autonomy, or that individuals in each area can't feel subjectively attached to the notion of «Celtic».
It does mean, however, that for «Celtic» to actually function as a valuable rallying point for real struggles of real people safeguarding and promoting their cultures and languages - and «demos», it cannot as a term be expanded indefinitely without becoming powerless and pointless.
With respect: it is simply wholly inappropriate for a Breton to be so expanding the term at someone elses expense - the Cornish.
Devon = Celtic? No. Yes our DNA contains a significant % Celtic DNA but we are Germanised. Only racist focus on historical DNA to promote cultural affinity and all you do is promote a Us Vs. Them narrative. Living in one of the poorest parts of Devon I find it laughable that we are accused or oppressing the Cornish…! I acknowledge the cultural oppression but the economic woes are something felt by all working class people.
Cornish nationalists loath anything Celtic being associated with Devon.
Also the historic Anglo-Saxons did not invent capitalism and have little to nothing to do with modern discourses. The modern use of the term “Anglo-Saxon” in the US is predominantly used by “people of colour” to describe an oppressive system of white supremacy that originated in a English colonisers but is today very much upheld by white Americans of all European backgrounds. Celtic descendant Americans are not some oppressed people. Maybe you should stop using the term as you do now-?
I grew up in a self sufficient and down to Earth community… but I don’t need any Celtic identity to feel affinity for any set of ideas.
I also feel unable to talk to my half-Chinese children about my Irish background (1/8)… because my great grandfather was church of ireland and born in what became NI… and during the troubles, men like him, despite considering himself to be Irish, were considered non-Irish interlopers by the Republicans…
This is why Ethno-nationalism pisses me off.
Devon = Celtic? No. Yes our DNA contains a significant % Celtic DNA but we are Germanised. Only racist focus on historical DNA to promote cultural affinity and all you do is promote a Us Vs. Them narrative. Living in one of the poorest parts of Devon I find it laughable that we are accused or oppressing the Cornish…! I acknowledge the cultural oppression but the economic woes are something felt by all working class people.
Cornish nationalists loath anything Celtic being associated with Devon.
Also the historic Anglo-Saxons did not invent capitalism and have little to nothing to do with modern discourses. The modern use of the term “Anglo-Saxon” in the US is predominantly used by “people of colour” to describe an oppressive system of white supremacy that originated in a English colonisers but is today very much upheld by white Americans of all European backgrounds. Celtic descendant Americans are not some oppressed people. Maybe you should stop using the term as you do now-?
I grew up in a self sufficient and down to Earth community… but I don’t need any Celtic identity to feel affinity for any set of ideas.
I also feel unable to talk to my half-Chinese children about my Irish background (1/8)… because my great grandfather was church of ireland and born in what became NI… and during the troubles, men like him, despite considering himself to be Irish, were considered non-Irish interlopers by the Republicans…
This is why Ethno-nationalism annoys me.