Les associations s'organisent pour répondre au Conseil général du Finistère

Rapport publié le 18/03/12 19:47 dans Politique par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
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A l'appel de Dastum, elles étaient plus de trente représentées.


Dastum, seul dossier au patrimoine mondial de l'humanité français à l'Unesco avec le fest noz cette année ? Pas un centime.

C'hoariva, une fédération de 24 troupes de théâtre en breton et organise un festival en octobre à Morlaix comme tous les deux ans ? Gwenneg toul ebet (pas un sou non plus).

KEAV (Kamp Etrekeltiek ar Vrezhonegerien, le stage de breton en immersion le plus populaire et le plus ancien ? Netra tout.

Et la liste est longue : éditeurs, troupes de théâtre, ententes de pays... Les bagadoù et les associations War 'l Leur et Kendalc'h étaient venues en soutien, car selon elles, il ne faut pas accepter cette division au sein des associations culturelles bretonnes.

Aussi ont-elles décidé d'intervenir lors de la manifestation où les conseillers généraux seront nombreux. Comment peut-on dévêtir Jakez pour habiller Yann ? Car la somme reste la même : 2.200.000 euros, mais seulement quelques associations y auront droit.

Comment peut-on parler d'une politique linguistique si l'on oublie un large pan des bénévoles de la culture bretonne qui œuvrent depuis des dizaines d'années et qui ne demandent pas grand chose ?

En favorisant l'éducation (crèches, ateliers langue bretonne dans les classes, bilingue et Diwan), on répond à un besoin certes.

Mais si rien n'existe en dehors de l'école, on met en danger la langue parlée en dehors de l'institution scolaire et l'on risque fort de faire du breton une langue scolaire et dénuée de sens, comme les Irlandais ... où elle est obligatoire, tout le monde la connaît, mais rares sont ceux qui la parlent.


Vos commentaires :
kris Braz
Vendredi 22 novembre 2024
Vision bien superficielle de l\'Irlande, où, parallèlement à un enseignement - obligatoire - de l\'irlandais, l\'accent a été mis dès le départ sur le développement de la langue dans les Gaeltachta, les territoires où l\'irlandais est parlé comme langue première. Et ça marche pas mal, il suffit de se planter 10 mn dans un supermarché/bureau de poste du Connemara pour s\'en apercevoir ( Voir le site En outre, les Irlandais ont une chaîne publique de télé (TG4), plusieurs stations de radio, dont Radio na Gaeltachta, qui émet en continu, un office de développement de la langue (Bord na Gaeilge) etc etc.

Torrebenn
Vendredi 22 novembre 2024
Un des problème est que nous n'avons pas de «base arrière» Si Diwan a tenu le coup c'est grâce à son autofinancement venant des donateurs et des actions menés. On se souvient du Ul lur evit Diwan à l'entrée des festoù-noz. En tant que nationaliste breton je trouve très dangereux que toutes les structures du mouvement breton soient subventionnées car celui qui veut notre disparition. Il faut être clair là-dessus.
Deuxième point, vu le nombre de bretonnant dérisoire maintenant moins de 200.000 et le nombre nanologique de familles véritablement bretonnantes à la maison (que j'estime à moins de 200, c'est à dire moins que la communauté turcophone Quimperoise), il y en a qui pensent vraiment que le «Salut» viendrait des subventions ??? Ils demandent presqu'à être subventionnés pour parler breton ? Vous me faites penser au début du roman de Youenn Olier «Porzh an Ifern, écrit il y a 25 ans, où il met en scène justement des vieux payés pour parler breton.
Le véritable problème est la disparition de l'esprit nationalitaire de Gwalarn. Si vous n'avez rien d'autre à revendiquer que des subventions pour tel ou tel fond de commerce... Roparz Hemon travaillait en y mettant de sa poche, hep damant ouzh e boan.
Petra 'peus graet HIZIV evit ar brezhoneg ? Je pense qu'il faut nous prendre en main. Par exemple je trouve que Diwan devrait acheter de l'immobilier plutot que de payer des loyers à fond perdu, et surtout il faudrait recentrer les bases du mouvement breton sur une philosophie d'avant mai 68 : familles nombreuses, mariage, morale naturelle, dénoncer les effets du mélange des populations sur la langue bretonne en tant que vecteur d'une communauté réduite en poussières (il y a 50 ans on se mariait dans son canton et cela facilitait, qu'on le veuille ou non la transmission naturelle de la langue), travailler au pays, netreprenariat individuel, baisse de l'emprise de l'Etat et de ses tentacules tant au point de vue légal que fiscal ET comme »
maître des lettres et des arts« parce que c'est de cela qu'il s'agit : comme au temps de Louis XIV mais en bien pire, l'Etat est la seule source possible de création de société en France (avec 55 % de prélèvements sur le PIB), une autre structure quelqu'elle soit l'Eglise ou le Mouvement Breton, sont voués à moyen terme à la disparition faute d'avoir assez de liberté pour proposer un modèle alternatif à celui préconisé par l'Etat pour poursuivre ses propres fins, c'est à dire, principalement son maintien.
On remarque la même posture dans certaines associations que dans les administrations et même au niveau individuel : faire en sorte d'être indispensable pour ne pas être dévissé.... Mais cela va à l'encontre de la liberté des gens, écrasés par la pression fiscale, par le grippage d'une économie exangue d'impôts pour officines toutes gauchisantes d'ailleurs. Et cela va à l'encontre des intérêts bretons, bien entendu. L'association c'hoariva est très récente et n'a pas prouvé son efficacité. La »
culture« qui est diffusée est à la traîne d'un soixanthuitardisme affligeant qui n'a rien de breton. La pièce »Friko 'zo« montre l'état de déliquescence morale au stade terminal d'une troupe qui se moque de son propre public moyenn d'âge 70 ans nés en ttotalité dans un monde chrétien détruit par la société française en premier lieu...
KEAV de m^me n'a plus d'intérêt depuis le jour où une certaine mafia en a le contrôle via Kuzul ar Brezhoneg.
Quant à la confédération des associations bretonnes, dirigée par Tangi le frère de Léna, les masques sont tombés définitivement depuis qu'ils ont mit à leur dernière AG le »
gallo" au même niveau que le Breton !!! Quand il y avait encore un peu de liberté de penser il y a 50 ans, la volonté était de remplacer le français par le breton, un point c'est tout.

Militer pour le breton, c'est accepter la pauvreté, l'ingratitude et d'aller au déser plus qu'à son tour.

Concrètement je propose dans un premier temps que les subs de Kuzul ar brezhoneg, Skol an emsav et Emgleo Breiz soient remises en cause intégralement car elles sont la cause de notre mise au pas depuis la charte culturelle de ploermel 1978.
Qui publiera ces chiffres ? Pourquoi de telles prébendes ?
Et demandez vous aussi surtout quelle contrepartie implique la moindre subvention ? Car il y en a toujours une et elle n'est jamais facile à avouer.


Christine Viard
Vendredi 22 novembre 2024
Mat eo, poent e oa fiñval, ne gresk ket budjed ar brezhoneg e Kuzul-departmant Penn-ar-Bed abaoe 10 vloaz dija. N'eo ket an enkadenn nemetken, krog e oa a-raok. Tu a vefe deomp mont da welet an departamantoù all ivez. Ma ne vefe ket eus kumunioù zo hag eus ar C'huzul-rannvro n'ouzon ket e pelec'h e vefemp. Kudennoù zo gant ar c'helenn ivez : diskennet budjed departamant 29 evit an tañva er skolioù, echu gant ar sikour evit ar skolioù divyezhek nevez... Ur gwir spont eo an departamantoù er mare-mañ. Fiñvomp !

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