Les Alsaciens Réunis dénoncent les propos irresponsables de Manuel Valls

Les Alsaciens Réunis dénoncent les propos irresponsables du Premier ministre Manuel Valls sur l’hypothèse de la guerre civile en cas d’arrivée au pouvoir du Front National.

Selon Manuel Valls, l'extrême droite prônerait la division, ce qui pourrait conduire à la guerre civile. Ces propos sont irresponsables de la part d’un Premier ministre qui n’a eu de cesse de reprocher au Front National de jouer sur les peurs des Français. Si Manuel Valls évoque l’hypothèse de la guerre civile, il est légitime de se demander si le pays ne se trouve pas déjà dans une situation pré-insurrectionnelle, non pas parce qu’un parti quelconque, autorisé, arriverait au pouvoir par le jeu démocratique des élections, mais parce que le pays serait au bord du précipice en raison d’une gestion désastreuse des affaires de la France qui permettraient précisément l’ascension de ce parti. A deux jours du second tour des élections régionales, Manuel Valls et le Parti Socialiste s’apprêtent à connaître un nouveau revers électoral, le cinquième d’affilé après les élections municipales, européennes, sénatoriales et départementales, alors que la majorité à l’Assemblée nationale, comprenant nombre de frondeurs, est très ténue. Malgré cela, Manuel Valls a déjà annoncé qu’il n’entendait pas démissionner en cas de défaite électorale. Il ne se remettra jamais en cause ni n’infléchira la politique qu’il mène et qui conduit à l’impasse, un entêtement à refuser de voir la réalité en face au risque de paralyser le pays jusqu’aux élections présidentielles de 2017. Les propos du Premier ministre sont dangereux car ils contiennent en germe ce qu’il dit craindre. Ils divisent en effet les Français entre ceux qui seraient en droit de se revendiquer des valeurs de la République, et ceux qui en seraient exclus par les premiers. La République est le bien commun de tous les Français, res publica, quelles que soient leur idées politiques. Le Premier ministre devrait pourtant le savoir.

Juste comme ça, mais ça me révolte qu'il parle de guerre civile alors que sa gestion du pays y mène