Les Alsaciens Réunis dénient à Monsieur Philippe Richert, président de la Région Alsace, et aux Républicains le droit d'organiser une consultation sur le nom de la région dite « ACAL », qui a été imposée par la force, sans consultation préalable des Alsaciens.
Jusqu'à preuve du contraire, Les Républicains n'ont pas gagné les élections régionales, rien ne les autorise à organiser une telle consultation, parodie de « démocratie participative ». C'est un véritable affront, un de plus fait aux Alsaciens par Monsieur Richert, qui a refusé l'organisation d'un référendum sur la fusion alors que 10 % des Alsaciens avaient signé une pétition dans ce sens et que 85 % d'entre eux sont totalement opposés à la grande région, comme l'indique un sondage récent d'octobre 2015. Monsieur Richert n'a pas de pouvoir monopolistique sur le destin des Alsaciens, eux seuls décident pour eux-mêmes. Les Républicains, pas plus qu'aucune autre formation jacobine (PS, UDI, FN), n'ont le droit de décider à la place des Alsaciens, ni de s'en prendre à leur identité. La région où ils habitent s'appelle et s'appellera l'Alsace, c'est non négociable !
L'identité ne se laisse pas étouffer sur le coin d'un bureau parisien, ni ne se décrète à coup de fausses consultations, biaisées dès le départ. L'avis des Alsaciens ne sera de toutes les manières pas pris en compte. L'identité se forge au fil des siècles et se vit au quotidien par l'adhésion à un système de valeurs, un sentiment d'appartenance à une culture, un territoire, par des racines, une histoire, une langue partagées et par une communauté de destin. C'est ce qui caractérise les peuples. Ce qui est imposé par la force ne suscite jamais l'adhésion et ne forge en aucun cas une identité.
A longueur de temps les partis jacobins reprochent aux vrais défenseurs de l'Alsace d'avoir un réflexe identitaire. Maintenant, ils veulent leur créer une fausse identité. Honte à eux ! Ce faisant, ils deviennent des faussaires et fossoyeurs de l'identité voire de l'histoire alsacienne, dont ils veulent brutalement interrompre le cours.
Après le nom, les partis jacobins PS, LR, UDI, FN voudront abattre tous les symboles qui caractérisent l'Alsace et l'identité alsacienne : le dialecte, le drapeau alsacien, le droit local… On prévoit des logos, du « marketing » de bas-étage là où l'Alsace est mondialement connue pour les trésors qu'elle recèle. Personne ne voudra du Grand Est ou du C½ur d'Europe, aussi insipides que repoussants. Les Alsaciens ne se laisseront pas prendre par les sentiments ni attendrir par une formule toute faite, « hors sol ». Cette grande région « hors sol » est tout simplement innommable car totalement incohérente. Ce qui ne se nomme pas n'existe pas.
Les Alsaciens Réunis accusent enfin Monsieur Richert et le Conseil régional d'Alsace de ne pas avoir fait de recours au Conseil d'Etat, alors qu'eux seuls le pouvaient, pour empêcher la disparition de l'Alsace, d'autant plus que le Conseil d'Etat vient de reconnaître que « la Charte européenne de l'autonomie locale IMPOSE la consultation préalable des collectivités locales avant modification de leurs limites ». Les Alsaciens sont désormais privés de toute représentation politique propre par la faute de l'action conjuguée de l'exécutif et de ceux qui étaient censé les représenter, les protéger et défendre leurs intérêts. En ayant tant trahis les Alsaciens, Monsieur Richert leur aura fait boire le calice jusqu'à la lie !
Les élections régionales des 6 et 13 décembre 2015 doivent être l'occasion de faire un véritable référendum pour l'Alsace, contre cette abomination qu'est l'ACAL et contre ses promoteurs : PS, LR, UDI, FN.
■On ne peut que souscrire à cette belle définition .
C'est en effet une erreur et une faute, pour un Pouvoir démocratique, de penser légitime de «faire table rase des peuples» qui se sont patiemment construits au cours des siècles, le principe civilisateur de la démocratie par rapport à d'autres régimes étant justement de favoriser l'adhésion volontaire au lieu d'imposer par la contrainte.
Mais nous sommes il est vrai en république, ceci expliquant sans doute cela ?
République ? Selon le cas, la démocratie peut parfaitement y trouver refuge et il ne manque pas de républiques autour de nous sachant marier l'unité et la diversité ! Evidemment, elles sont alors de type fédéral, régional, horizontal c'est-à-dire «girondin» et non de type centralisé, hiérarchisé, vertical c'est-à-dire «jacobin».
Pas de chance sur ce point : non seulement la nôtre est du second type, mais en s'accrochant à ses schémas dépassés au lieu de déléguer et de réformer pour faciliter ls tâche, son Etat centralisateur s'essouffle à suivre l'accélération d'un monde qui ne ralentira pas pour attendre les traînards.
Concernant par ailleurs le «danger de fausse identité», vos craintes sont parfaitement justifiées. Il n'est que d'observer le mal que se donne la Région Pays-de-Loire pour tenter de substituer une identité factice «ligérienne» à celle de la Loire Atlantique, bretonne depuis un millénaire...
tous les Alacadiens et toutes les Alcadadiennes vont danser , vont chanter ....la faute à Napoléon !
(y aura t-il un déplacement de population pour ceux qui refuseraient d'intégrer ce nouveau territoire, comme pour les Acadiens du Grand Ouest (Américain) ou comme pour les 110.000 Alsaciens/germanophones de 1918/1919 et faut-il à nouveau organiser des commissions de triages des populations ?
De PAR LE DROIT INTERNATIONAL :
En procédant au découpage du territoire actuellement considéré comme français, les hommes qui détiennent le pouvoir, ont commis des fautes d'une extrême gravité à l'encontre d'au moins cinq nations « incluses » et annexées contre leur volonté : les Bretons, les Alsaciens, les Basques, les Savoisiens, les Niçois, les Flamands, les Corses.
Ces fautes se paieront au prix fort. (Droit public, Pourquoi ?)
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