Sans méconnaître son remarquable travail au service de la langue bretonne, la présence de Lena Louarn sur la liste Le Drian dans le Finistère pose la question de l'incompatibilité des deux fonctions. En effet en tant que Présidente de Ofis ar Brezhoneg, Lena Louarn se doit de respecter une neutralité. Cet organisme est en effet soutenu par différents courants politiques et associations. Or à notre connaissance, l'assemblée générale de Ofis ar Brezhoneg n'a pas été consultée sur cette candidature.
En conséquence l'honnêteté intellectuelle dont elle a jusqu'à ce jour fait preuve doit l'amener soit à se démettre de sa fonction de présidente de Ofis ar Brezhoneg, soit à renoncer à être présente sur la liste finistérienne de Jean-Yves Le Drian.
Le Bureau de l'AFB-EKB
■pourquoi n'aurais t'elle pas le droit de s'investir politiquement , ce qui est dommage c'est que ce soit sur une liste nationale française , quand les bretonnes et bretons cesserons t ils d 'être naïf
A Courjal
Christian Guillemot
Christian Guillemot.
Comme tout Breton qui souhaite l'émancipation politique, économique, culturelle de la Bretagne et de ses habitants, j'ai à chaque fois applaudi lorsque qu'un acquis était obtenu dans chacun des domaines et qui pouvait éventuellement nous y conduire. Même si le temps perdu durant les cinquante dernières années ne se rattrapera pas!
Les décennies de développement passées, ne seront donc pas celles qui serviront pour le présent et l'avenir. Les richesses qui n'ont pas été créées et à fortiori celles qui ont disparues, ne serviront donc pas pour demain!
Les rapports politiques comme ils ont été et sont établis depuis toutes ces années ont un prix et des conséquences sur notre présent et nos lendemains ! Les intérêts divers de partis et individuels détournant de « l'essentiel », cet essentiel pourtant perçu, défini et parce que défini et perçu justement, donnait et imposait des niveaux d'actions, de rapports de force que la grande majorité des Bretons n'a pas osé regarder en face ! Qu'ils soient simples citoyens moins informés et moins conscients que militants péremptoires, « engagés et éclairés » (?). Ils n'ont pas su être des «guides clairvoyants» hier, donc pas davantage demain !
Qu'est-ce donc alors un engagement en ces domaines ? Dis-nous Lena !
Ceux qui ont prétendu changer l'avenir l'ont __ volontairement ou non__ canalisé, mal orienté, et n'ont pas produits de véritables effets bénéfiques, si ce n'est que pour quelques uns entre eux… Si l'on veut soulever une charge, je pense qu'il faut au moins exercer « une force » de bas en haut au moins égale au poids à déplacer.
À chaque fois qu' « an Ofis ar brezhoneg » signait la charte avec une collectivité municipale, départementale ou régionale, je me disais que nous avancions un peu __ pas assez rapidement, le temps qui nous restait étant compté__ dans la préservation de notre langue ! Du moins l'espoir qu'elle ne meurt pas s'en trouvait un peu renforcé. Mais…une liste de signature au bas de chartes, ne fait pas l'hirondelle…
À Douarnenez, par exemple, « l'Ofis » et la Municipalité ont signé la fameuse charte en 2005 ! À cette époque dans le bulletin municipal l'Edito/ Pennad-stur était entièrement traduit en breton. En 2008 quelques noms de lieux en breton expliqués uniquement en français.
En 2008 la municipalité passe de gauche à droite, l'Edito reste Pennad-stur mais il n'y a plus de traduction bretonne ; toutes les têtes de rubriques sont traduites : Sports/Sportoù, Culture/Sevenadur, Les Verts/Ar re C'hlas…hag all ! Ha setu tout ! La recherche sur les noms de lieux s'éteindra en Juin 2009…
Qui peut se porter garant que la charte sera respectée et si non, est-ce que l'Ofis s'en occupe ? Et que peut-il faire ?
Bref ! En la matière de Bretagne, du néant de la droite nous sommes passés à l'insignifiant de la gauche, puis repassés au néant de la droite ! Le mépris, les calculs électoraux et les intérêts, calculés peut-être plus que le néant et l'insignifiant !
Les régionales et toutes les autres élections bidons ne seront donc que flux et reflux…Construction sur du sable !!!
Si Lena Louarn __en plus de bien d'autres__ se retrouvait sur la liste du PS français je me demanderais quels enseignements est-on capable de retirer de ce qui s'est passé jusqu'à aujourd'hui en Bretagne. Mais avec elle, beaucoup d'autres auront désormais je pense à expliquer l'absence récurrente de progrès pour notre pays due en partie aux choix politique des uns(es) et des autres.
Ces régionales qui viennent et qui voient une volonté d'union bretonne, marque je l'espère, un espoir malgré ce qui se profile, et devrait signifier un tournant, si cet effort est poursuivi et devient une réelle ambition.
Claude Guillemain Breizh 2004
J'ose croire cependant qu'elle ne reniera en rien son engagement et sa compétence à défendre les intérêts culturels des bretons et poursuivra au sein du CR de B4 l'œuvre entreprise par JP Thomin mystérieusement écarté de la liste socialiste.
En toute hypothèse je lui fais plus confiance en matière de défense de la culture bretonne qu'à Sylvie Robert un tantinet «parisianiste».
De toute façon, ce n'est pas l'alternative B Malgorn proposée par C Guillemain qui me paraît la plus crédible. Elle est absolument incongrue, voire risible surtout lorsqu'il accuse l'Emsav d'avoir privé pendant 50 ans, la Bretagne de sa liberté !!!Souffrez que je me gausse !
Cette «alternative» est presque aussi peu fiable que celle présentée par la liste inattendue de «Nous t'aimerons Bretagne» (certainement pour parodier celle de C Troadec et du PB dénommée «Nous te ferons Bretagne» !) menée par Daniel Thénadey.
Et c'est là qu'inévitablement apparaît le nième épisode de «Pépone et Don Camillo» dans cette ville de Carhaix en proie à des antagonismes d'intérêt politique et de personnes qui confines à la haine inextinguible.
Il faut savoir que le chef de file de «Nous t'aimerons Bretagne» a été remplacé, fin 2008, à la direction de l'Espace Glenmor de Carhaix par un jeune et talentueux nouveau directeur qui contribua au succès des Vieilles Charrues.
Cette liste au-delà de son aspect de règlement de compte personnel est l'illustration de la «guerre de 100 ans» que livre la gauche jacobino conservatrice à la gauche ouverte et moderne de C.Troadec.
Elle est dans la ligne droite (façon de parler s'agissant de la gauche) des multiples actions menées par l'Archéo gauche à Carhaix contre les intérêts notamment culturels bretons: opposition (réussie) contre l'appellation «Roparz Hémon» envisagée au lycée bilingue de Carhaix, opposition systématique du PS Ferrand au maire de Carhaix, dénigrement permanent de la politique communale de C.Troadec sur un site internet local «animé» par une féroce polémiste qu'on croirait commanditée par la «gauche nationale officielle»....et j'en oublie certainement d'autres, «'étant pas du bourg».
Pour se convaincre du vide et de l'ineptie du programme proposé par «Nous t'aimerons Bretagne», il suffit de reprendre leur «thème» de campagne axée, semble t'il exclusivement sur l'opposition à C.Troadec et au Parti Breton, accusés carrément d'attenter à «la démocratie et à la liberté de chaque breton...par leurs idées et actions populistes, nationalistes et ultralibérales.»
Bâtir à l'improviste la liste «Nous t'aimerons Bretagne» suppose l'«agglomération» de tous les opposants de gauche dont les intermittents et artistes friands de subventions avec l'aide logistique du PS.
Le sous-marin de gauche (et de poche) «Nous t'aimerons Bretagne» ne sert à rien d'autre qu'à (essayer) de torpiller «Nous te ferons Bretagne» au profit du navire amiral liste «Parti Socialiste».
Depuis 1981 nous savons tous,certains un petit peu avant, ce que le socialisme, la gauche française nationale ou régionale peut faire en et pour la Bretagne! Nous en avons vu les pâles effets et nous voyons aujourd'hui qu'à tout moment, tout peut-être remis en question, décentralisation, avancées sociales, services publics, retraites, culture et langue bretonne, aménagement du territoire etc...etc...
Par conséquent mettre même votre notoriété au service du «socialisme régiono-national» n'apportera absolument aucune garantie pour l'avenir.
Votre image et votre musique ne seront donc pas suffisantes pour que le «ravi» que je suis, se laisse entraîner par le rythme de cette partition là au moins.
«Demander à Monsieur Le Drian» cela peut toujours se faire, ça ne mange pas de pain. Voilà des décennies, siècles(?), que bien des Bretons demandent , même avec force... En ces domaines c'est un aveux de faiblesse car : Une demande forte, très très forte même, ça représente combien de divisions? Sans parler des divisions des forces __politiques__ Bretonnes,qui ont toujours contribué et largement suffit pour n'avoir...qu'à «demander»!
Moi qui ai collé, certaines nuits, vos affiches avec l'UDB dans les années 70/80 et autres travaux militants, j'attendrai l'ultime moment pour éventuellement __et peut-être__ suivre vos conseils ...
Je préfère de loin votre musique.