Dans Le Télégramme d'aujourd'hui, comme cela avait déjà été hélas le cas, la carte judiciaire bretonne ne représente que la région administrative.
C'est le comble ! Alors que justement le ministère de la Justice, après toutefois bien des pressions des Bretons, on s'en souvient, a respecté l'intégrité de la Bretagne dans sa récente réforme, et alors que la cour d'appel pour les affaires traitées en Loire-Atlantique est encore et toujours Rennes. Dans ce cas une carte à 5 départements était indispensable... Si encore Le Télégramme se rattrapait par le titre ou le sous titre, ou la légende de ses cartes : « Région Bretagne », mais non, dans l'article cherchez bien, pas une seule fois le mot Région. (voir le site) .
Pourquoi avoir volontairement limité ses données à la « B4 » alors ?
Où Le Télégramme est-il allé chercher l'idée de charcuter administrativement notre carte judiciaire ?
Le Télégramme n'a peut-être pas d'infographiste sachant dessiner une carte de la vraie Bretagne ? Dans ce cas il est urgent d'instruire cette personne.
On peut craindre qu'un prochain article concernant la Chambre des Notaires bretons, par exemple, comportera la même erreur... Car là aussi ils se définissent sur la Bretagne entière... (voir le site)
(voir le site) de la Chambre départementale des Notaires de Loire-Atlantique : “Les volumes repartent en douceur… Pour l'année 2009, sur la Bretagne historique, le nombre de ventes de biens anciens ...”. Oui c'est vrai, la Loire-Atlantique se retrouve parfois synonyme de « Bretagne historique », mais ne vaut-il pas mieux ceci que de dire et écrire Bretagne au lieu de région Bretagne, sans la Bretagne historique, justement ?
■