Il y a peu, Le Télégramme découpait encore une carte notariale en 4 départements sur les 5 que comporte l’organisation de la Chambre des Notaires de Bretagne (voir le site)
Cette semaine, deux jours de suite, le journal aura fourni des informations sur les 5 départements :
– Lundi 17, avec des tableaux pour les résultats des primaires du PS (voir le site) Primaire socialiste. La Bretagne largement derrière Hollande, avec le tableau des % pour les cinq départements. Et dans l’ordre de leurs numéros... Mais point trop n’en faut : Sous le titre de chapitre « Les résultats en Bretagne » donnant le nombre de votants et les résultats pour les 5 départements bretons (c’est la Loire-Atlantique qui a le plus de votants), on dirait qu’il a fallu que l’infographe se rattrape car il a titré, lui : « La participation dans l’Ouest ». Encore des progrès à faire donc, pour apprendre que son Ouest se dénomme tout simplement Bretagne !
– Mardi 18, avec une carte sur les zones d’emploi en Bretagne (voir le site) : La nouvelle carte des zones d'emploi de Bretagne consacre le fait métropolitain avec une vigueur inattendue. Mais, alors, pourquoi ne trouve-t-on pas la carte qui est sur papier sur le site du Télégramme, alors que sur le Net, justement, la place n’est pas limitée ?
Un lecteur fait d’ailleurs remarquer : « Les aires d'influence des métropoles dépassent largement les “frontières” administratives. Il serait donc cohérent que de manière générale, le Télégramme cesse d'illustrer ses articles avec cartes représentant la seule Bretagne “administrative” ». Si la carte avait été sur le site, il n’aurait pas dit la même chose. Pourquoi cette invisibilité ?
À suivre toutefois pour voir si l’amélioration se confirme.
Un onglet Nantes a été mis dans le sous-onglet Bretagne (voir notre article) et que, par exemple aujourd’hui, un article concernant l’aéroport de Notre-Dame des Landes est classé, non pas en page Nantes mais bien en page Bretagne. (voir le site) . De plus sachons que Le Télégramme n’a pas de correspondant en Loire-Atlantique.
■Par contre, sur TEBEO (détenue à 51% par le Télégramme), la Bretagne est clairement B4. C'est clair à 100%, Nantes est un mot inconnu, et d'autant plus vrai si le mot Bretagne est prononcé!
Papa CSA ne doit pas être loin!
Je vous remercie pour votre commentaire.
Alors vous qui êtes intelligent, pas comme moi, dites-moi pourquoi TEBEO parle régulièrement de Rennes?
En Cornouaillais (qui connait le département français Finistère), j'ai du mal à situer dans ce terrictoire la localisation de la ville de Rennes!
Idem, pour Saint-Brieux, Lorient, Vannes... (des noms de villes eux aussi connus et entendus sur la finistèrienne TEBEO).
Pour le CSA, lisez ses statuts, ils sont disponibles sur leur site.
C'est clairement indiqué que leur but est de défendre LA culture et LA langue française...!
Je n'ai jamais entendu une personne branchée «défense de la culture et de la langue française» considérer que la culture et la langue de Bretagne entrait dans la définition.
Voir Mr. Mitterant, ministre français de la culture...au besoin!
D'accord avec vous sur le fait qu'il serait utile de connaître les explications du Télégramme et de Tébéo.
Le Télégramme n'a jamais été un journal défendant les intérets de la Bretagne, on le sait tous. C'est un journal d'inspiration jacobine.
Le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) c'est pour TEBEO (rien ne se fait sans son aval, mais lisez les statuts c'est intéressant, et posez-vous la question de l'espace de liberté que peuvent avoir des médias audiovisuels bretons dans ce contexte).
Le Telegramme, ce sont les subvensions qui lui permettent d'être politiquement correct (parisiennement parlant), si dérive vers le bretonnement correct, plus de subventions... Simple, efficace...!
Quel rapport me direz-vous...?
Depuis plus de 60 ans...
Le Télégramme a toujours eu peur de commenter autre chose que «la voix de son maître» du moment.
Dans la tradition anti-bretonne qui assure son financement.
Ne cautionnons plus, n'achetons plus!
C'est simple, émancipons-nous.
Mr Patrick Artus nomme les régions qui s'en sortent le mieux , si on peut le dire ainsi: «Trois régions font exception en France: le Grand Ouest, Rhône-Alpes et l'Alsace»
Je regrette que le Télégramme n'ait pas reposer la question concernant la Bretagne...