Le Sommet mondial des régions “Changement climatique : les Régions en action” à Saint-Malo en

Communiqué de presse publié le 25/07/08 7:04 dans Environnement par Odile Bruley pour Odile Bruley
https://abp.bzh/thumbs/11/11614/11614_2.jpg
https://abp.bzh/thumbs/11/11614/11614_3.jpg
https://abp.bzh/thumbs/11/11614/13876_3.png

Alors que la France a fait du dossier «énergie-climat» la priorité de sa présidence européenne, les régions du réseau international NRG4SD (1) entendent démontrer le rôle central que l'échelon territorial peut jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique.

À l'invitation de la Bretagne, les régions du monde se réuniront les 29 et 30 octobre prochains à Saint-Malo pour confronter leurs expériences et apporter des réponses concrètes à cette question d'ordre planétaire, en présence de représentants des États de l'Union européenne et de l'ONU.

Prenons l’exemple de la Bretagne, première région maritime française, victime en mars dernier d’une tempête qui a causé des dégâts sans précédent tout le long du littoral. Au-delà de la montée des eaux, préoccupante en quelques points (île de Sein, presqu’île de Gâvres, cordons dunaires d’Audierne et de Keremma…), les Bretons s’inquiètent de voir des espèces végétales et animales gagner du terrain (pins parasols, chenilles processionnaires…) quand d’autres se raréfient (lançons, macareux moines…).


Les régions : l’échelon le plus pertinent pour lutter efficacement

À l’image de la Bretagne, les régions du nord comme celles du sud sont les premiers témoins de ces évolutions. En prise directe avec les territoires, les populations et leurs activités, elles sont aussi les mieux placées pour agir.

L’Alaska, la région du Cap en Afrique du Sud ou le Pays basque espagnol diffèrent par la géographie, leur culture et leurs modes de vie, mais chacune peut intervenir, suivant ses compétences et ses moyens, pour s’adapter et atténuer les effets du changement climatique (gestion de l’eau, développement d’énergies nouvelles, promotion des transports en commun,formation à l’éco-construction…).


Une valeur ajoutée à mettre en avant sur la scène internationale

À Saint-Malo, 450 participants du monde entier sont invités à venir confronter et mutualiser leurs expériences dans une optique de solidarité nord-sud, l’objectif étant aussi d’associer à ces projets innovants par les agences de l’ONU.

Sensible à cette dynamique nouvelle, le PNUD – Programme national des Nations Unies pour le Développement – envisage par exemple, de lancer une action pilote pour aider des régions du sud à mettre en œuvre des plans actions climat.


Dernière minute…
Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’État aux Affaires européennes, a confirmé sa présence le mercredi 29 octobre, de même que Nicolas Hulot.


Compensation carbone : un sommet exemplaire et solidaire

La Bretagne a calculé le montant de la facture énergétique générée par l’organisation du sommet et les déplacements qui y sont liés. La compensation carbone sera reversée au profit d’un programme de transfert de connaissances vers les régions du sud.

En savoir plus : programme ci-joint et (voir le site)
(voir le site) page Édito – par Jean-Yves Le Drian.
---------------------------------------------
(1) NRG4SD : Network of Regional Governments for Sustainable Development ou Réseau des Gouvernements Régionaux pour le Développement Durable. Créé au lendemain du sommet de Johannesburg 2002, il associe plus de 250 régions des 5 continents : 26 régions membres dont la région Bretagne, la Bourgogne et la Réunion – ainsi que les régions de la CRPM (150 régions maritimes européennes), du Northern forum (régions arctiques) et de l’ABEMA (États brésiliens). Le réseau est présidé conjointement par deux régions du nord et du sud, le Pays basque espagnol et Western Cape, en Afrique du Sud.


Vos commentaires :

Anti-spam : Combien font 0 multiplié par 1 ?