Bonne nouvelle de ce début de semaine, la qualité d'indication géographique protégée (IGP) a été reconnue au sel de Guérande par la Commission européenne.
L'indication géographique protégée permet de garantir l'origine d'un produit et de sauvegarder sa qualité : (voir le site) . La zone géographique concerne au moins la production, la transformation ou l'élaboration du produit. Cette démarche qualitative est encouragée par l'Union européenne. Le sel de Guérande est maintenant protégé dans l'ensemble de l'Europe (voir le site)
Dans un coin des documents officiels de l'Union européenne, on trouve que le périmètre officiel de l'IGP concerne 39 communes de Loire-Atlantique (Région pays de Loire) et 7 communes du Morbihan (région Bretagne).
Cette seule mention a suffi à l'AFP, agence de presse officielle de l’État français, pour frapper de ligériose le sel de Guérande, au mépris des communes morbihannaises de son aire de production et du caractère breton de la presqu'île de Guérande, seule partie originellement bretonnante de Loire-Atlantique (le reste parlait le gallo). Et très sûrement au grand dam des producteurs, très attachés au caractère breton de leur sel, produit phare du pays Blanc.
■L'Europe cite «les pays de la loire» mais de façon
factuelle et n'oublie pas les 9 communes de la
«region bretagne».
et le journaliste de l'AFP transforme cela en une
phrase que je qualifierai de «pourrie» et bancale !
«...Les marais salants de Guérande se situent dans les Pays de la Loire, au sud de la Bretagne, entre les embouchures de la Loire et de la Vilaine, en bordure de l'océan Atlantique.»
phrase repris telle quelle par
MAVILLE.COm (ouest-france)
libération
RTL Belgique
a ignaler que «la depeche» (toulouse)ne parle que de Loire-Atlantique et n'a pas repris la phrase de l'AFP
Voir le site
Il conviendrait de leur proposer, mais avec courtoisie, une autre solution («Sud-Bretagne, Loire Bretonne, Pays de Retz en Bretagne») et pourquoi pas une bilinguisation("Saint-Michel Chef-Chef / Sant-Mikael-Keveger ; Roudor / Rodaour, etc.)
Un peu de diplomatie et de contact avec nos industriels et on pourait échapper à la ligériose qui nuit au goût des petits gâteaux.
Personnelle, je suis bien plus interpellé par les Crêpes dentelles de la marque «GAVOTTES» qui communique avec une carte géante B4 sur leur emballage, et évoque dans un texte en anglais le breton comme la langue «locale» (bonjour l'autodévalorisation).
Je pense que Produit en Bretagne devrait avoir dans sa charte l'interdiction pour ses adhérents de présenter une carte jacobine Bretagne B4.
Peux-être une question qu'ABP pourrait poser à Produits en Bretagne!