Heureuse et radieuse, Gwennyn présentait hier son nouvel album en avant-première à Pluguffan lors d'un dîner-concert au profit de l'école Diwan de Plogastel-Saint-Germain. Le Cd, sortit des presses seulement quelques heures avant le concert, ne sera en vente que début décembre.
Le résultat d'une rencontre entre deux générations et deux talents, ce duo n'arrête pas de nous étonner. D'un côté, Gwennyn Louarn, une chanteuse brittophone du XXIe siècle. De l'autre, un guitariste de talent : Patrice Marzin. Le mélange est explosif et d'une créativité sans limites comme l'avait été le tube du 2e album «We can plinn».
Après avoir tourné cet été en Allemagne, en Espagne et en Italie, le duo s'est concentré cet automne sur ce 3e album encore plus beau que les autres : «Kan an Tevenn» (Le chant de la dune). D'autres talents sont venus contribuer au projet comme le uilleann pipe et le whistle de Kevin Camus (aussi dans Bretonne de Nolwenn Leroy). Il y a aussi un texte de l'écrivain Kenneth White, «Gwenved», un autre de la harpiste Christine Merienne et un autre du compositeur Gérard Manset, des talents issus du vaste réseau de Patrice.
Gwennyn fait partie de de petit groupe courageux de chanteuses bretonnes qui chantent en breton avec Nolwenn Leroy, Nolwenn Korbel et Cécile Corbel (plus rarement) pour citer les plus connues. Des Bretonnes debouts, pour qui la langue de nos ancêtres est une poésie naturelle et une nécessité de l'âme. Gwennyn compose ses chansons directement en breton et comme Nolwenn Korbel, elle fait vivre le breton avec des compositions contemporaines.
Gwennyn est la «petite fleur tardive», «the late blooming girl» comme l'explique bien son magnifique «The song of the Dunes», un texte en anglais qu'elle a aussi composé. «Do you feel the strength rising from the ground ?» chante-t-elle. Yes we do. Si beaucoup d'artistes bretons ou venus d'ailleurs puisent leur inspiration dans la terre bretonne, seule une poignée y puisse aussi sa force – et Gwennyn en fait partie. Une force qui se nourrit de la sève de la terre bretonne et d'un soleil invisible mais toujours présent dans la flamme des textes et des accords et jusqu'aux couleurs bigoudènes de la pochette.
Comme Keltia, un morceau sur l'amour de notre terre, «Brezhoneg.come», avec un e à .com, est un texte fort sur notre pays qui se relève :
«L'annonce d'un autre destin
bâti jour après jour
la nouvelle donne d'un pays émancipé
La Bretagne se relève
Tôt ou tard se lèvera le vent
Qui balaiera la honte d'antan»
Kan An Tevenn. Produit par Seniprod et distribué par Keltia Music. Dans les bacs début décembre.
03/12/2011 Dédicaces à la librairie Arvro à Audierne
03/12/2011 Distillerie des Menhirs Plomelin
06/12/2011 Maison de la Bretagne à Paris
09/12/2011 Abadenn café-concert, Saint-Brieuc
10/12/2011 Le Cellier, Boquého
17/12/2011 Le Papier Timbré, Rennes
22/12/2011 Britt, Trégunc
Philippe Argouarch
■Cécile Corbel et sa harpe?...Les chemins autres...qui sans expression forte de sa part laisse le Breton et la Bretagne en attente...
NOLWENN Korbel, la Bretonne fondamentalement _ donc enfermée peut-être dans «SES» frontières... chante, exploratrice, le plus souvent en Breton son histoire et celle de la Bretagne sur le chemin que ses mère et père continuent de vivre et de tracer. Un fil solide non rompu, que je regrette amèrement qu'il ne soit pas tout à fait, le mien! Et celui de beaucoup d'autres...
An delà, j'aime NOLWENN Korbel parce que, non seulement, je l'ai connue toute petite,dans la cuisine familiale, où sa mère Andréa Ar Gouill lui demandait: C'hwui ho po «Djambonne» pe kig war ho «sandviche»... Gant cornichonnes? Mais pas seulement pour cela, pour ces vieux souvenirs bêtement attendris, mais pour son engagement qui mentalement, philosophiquement, politiquement, et psychologiquement qui font foncièrement _pour moi_ de NOLWENN Korbel, la seule NOLWENN dont le nom me fait lien avec la Bretagne et l'être pour des Bretons dont le show-bizz trouble la pensée et la raison! Mais pour toute son œuvre qui appartient, tôt ou tard j'en suis persuadé, aux Bretons qui recherchent témoignages de leurs racines et avenir! Et de l'assurance que quelque part, elles continuent d'exister et se perpétuent, et ...ront!
Trois mots et une faute dans le titre, ils sont beau les bretonnants du 21ème siècle !
«Kan an devenn» ne lâran ket !
«DUNE f. tevenn -où »
Flash ! Encore une mission pour Kabiten Kemmadur !
Trois mots et une faute dans le titre, ils sont beau les bretonnants du 21ème siècle !
«Kan an devenn» ne lâran ket !
«DUNE f. tevenn -où »
You are sure ?
Bisousig, kazh an tevenn (Abeozen)
Gourel eo ar ger brezhonek «tevenn».
tevenn g. -où, tevinier : an tevenn, gant un t.
«le chant des dunes» <=> «kan an tevinier»
«kan an tevenn» <=> «le chant de la dune»
«Tu veux du jambon ou de la viande dans ton sandwich ? ...avec des cornichons ?» <=> «Morzhed hoc'h pe kig a yelo ganit e 'z prec'hdan ? ...gant c'hwervelled ?»
Benel eo ar ger gallek «gerre».
Gourel eo ar ger brezhonek «brezel».
Ar brezel, gant ur b.
A hent all : kelien, gant un n hepken.
Et puis, il y a l'essentiel, c'est pas pasque je fais quelques fautes de Saint Axe de l'Intègre Ys, de grand-maire et d'avocat biliaire _e brezhoneg pe e galleg_ que je fermerai ma gueule!
Que l'on me fera taire! Que je briserai mon clavier et mon porte plume de sergent major! Cette stratégie de la mutation ne me rendra pas muet!
La faute sémantique ou autre, soulignée plus que de raison et surlignée davantage, ne me mettra pas hors du combat de la parole et du verbe, Mort à tous les verbifuges et gramminovores sélectifs, ennemis de la liberté...bretonne en particulier!!!
Mil bennozh Doue evit hoc'h alioù ken prizadus.
Boued an arvor a vo war an tan emberr, lipous, all the best to you Man !
Evit kas an traoù d'an traoñ ne vije ket fall ober ano euz an ALBB, Atlas ar Yezhoù, savet evit Breizh gant Pierre Le Roux, drezañ lakaet splann he kempenn pegen druz ha liesdoare eo ar brezhoneg, madoù e leizh da dennañ dioutañ evit reiñ lamm d'an dud a fell dezho embann kredennoù kamm a beur unvaniezh dirak ar groaz !!!
Ar re gozh, gwir vretoned anezho, n'o doa na doue na mestr evit plantañ kemmadurioù evel ma garent, bez e oant o mistri dezho o-unan, («klañv eo-hi en he benn (L), diaez eo lakaat an dud da deskiñ (T), deomp da dibi un tamm (T)», kement a lavarioù wir a lakafe yezhourien hag adaozerien tik da grennañ).
Trist eo e vije mistri er c'hlasoù evit distresañ ar wirionez, bet int bet er skolioù meur, eno e vez desket ar variezon, fae a reont ouzh ar pezh a zo bet lakaet da wir dre ar skiant ?
N'eo ket souezh e vije un nebeudig a dud o c'hortoz e vije maro ar mohikan diwezhañ evit fourrañ o gwallardoù hag o reolennoù figus, akademiezh ar brezhoneg mit-hu. Ken enouet ez int ken ez ruzont o amzer o lammat war paour-kaezh Yannig deskard evit troc'hañ e c'houzog d'ar c'hentañ bramm a-dreuz. Farsus eo pa gac'h un pe zaou diouto en o bragez, nes ar gaozioù a-dreuz a reont diouzh patrom ar galleg na petra ta ! Pennoù-laoù o skuilhañ ampoezon, hardi, pelloc'h aze n'eus ket kalz diouzh ar c'hilhog hag e gomper.
bref, autant laisser ce site d'infos se complaire dans l'erreur et le révisionnisme, aussi bien par ses orientations rédactionnelles idéologiquement hyper-marquées que par les commentaires mensongers que l'on y trouve.
kenavo !
Ca veut dire quoi exactement ??
Pour revenir à la discussion, on y entrevoit clairement ce que certains voudraient voir pour la langue bretonne de demain. En veux-tu en voilà des solutions faciles qui gomment toute aspérité de terrain, épuisant immanquablement les ressources. Ah le fameux «y a qu'à faut qu'on ! allez, y qu'à prendre notre indépendance et après tout le monde s'y mettra, allez le breton, au dico...». Sauf votre respect les termes donnés pour sandwich (prec'hdan) et cornichons ( c'hwervelled) ) n'existent tout bonnement pas en-dehors de deux ou trois listes de combinaisons chimiques hasardeuses à la sauce «Preder». A-moins qu'un dico n'ait donné à Louis Paul creton le terme de «c'hwervell» pour cornichon dans le sens d'abruti (ce que confirme la terminaison en «-ed» réservée aux humains et animaux). Je donnerai ma main à couper que même Nolwenn Korbell, aussi portée vers l'avenir et charmante qu'elle soit, mange plus volontiers du cornichon / «kornichon» que des abrutis / «c'hwervelled» et fait honneur au breton de sa mamm-gozh plutôt que d'avoir à réfléchir à des termes savants importés du gallois et de l'irlandais et parfaitement inconnus ici, donc inintégrables. Bara kof ha kof pour sandwich reste une valeur sûre et un néologisme réussi, un ! Cornichon c'est kornichon ou konkonbrez bihan. Hélas comme la majorité des gens ne connaissent rien au breton ils n'y voient que du feu et sont prêts à se soumettre bêtement au microcosme du breton hyper-correct et hyper-unificateur, centré sur le militantisme et incapable de s'ouvrir sur d'autres problématiques plus large.
Torreor, Arvorman, Louis Paul, allez donc sur le site du breton populaire, consultez l'ALBB, adhérez à dastum, allez voir les anciens... mais de grâce ne prenez pas vos vessies pour des lanternes ! Le néo-breton vaut à la Bretagne ce qu'a valu le remembrement de la fin des trente glorieuses, on pense s'enrichir mais on épuise ! Bref, sauvons ce qui reste de nos talus !
Bez e vo tud evit reiñ an dislavar din, a zo mat ! C'hoazh a zo, arabat ober FM ac'hanon kar re zister e vije !
J'ai pu constater comme vous, que les deux mots que vous citez ne sont pas dans les dicos que j'ai pu consulter, après l'intervention de ...Torr Revr, qui est celui qui les a proposés.
J'ai pensé un instant le lui signaler, mais à quoi bon, je n'ai pas trouvé que cela valait d'encombrer les commentaires davantage.
Vous n’êtes pas le seul à m'appeler Louis, pourquoi Louis? Peut-être pensez-vous que je me trompe sur mon prénom ? C'est bien Léon et j'y tiens ! (;0)