Communiqué de presse du Conseil général de Loire-Atlantique le 3 octobre 2014
Philippe Grosvalet : « le modèle de Lyon n'est effectivement pas transposable ».
À l'occasion de sa venue à Nantes ce vendredi, Marylise Lebranchu a déclaré qu'on ne pouvait pas supprimer les Départements.
Philippe Grosvalet, président du Conseil général de Loire-Atlantique, se réjouit des propos de la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique.
Je me bats depuis plusieurs mois, quitte à être à contre-courant, pour expliquer que le modèle de Lyon, avec une métropole reprenant les compétences du Département sur son territoire et un Département s'occupant du reste du Rhône, n'est pas transposable. Et pire, alors qu'on a souvent présenté à tort la suppression des Départements comme une source d'économies, que ce modèle était dispendieux, avec notamment la mise en place de deux administrations parallèles pour traiter des mêmes sujets.
Je me réjouis donc des propos tenus aujourd'hui à Nantes par Marylise Lebranchu. « La solution “Lyon” (...) a été présentée comme La recette. Sauf qu'on avait un Département, maintenant, on a en a deux ! », a indiqué la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique.
Marylise Lebranchu a même rejoint ma position en déclarant que « ce n'est pas l'exemple qu'on peut transposer parce que dans certains Départements, si on faisait ça, il n'y en aurait pas deux, mais trois : la Métropole et deux autres collectivités ».
Je pense donc que le moment est venu de faire une pause dans la réforme territoriale. Prenons le temps d'examiner sérieusement les évolutions à mettre en oeuvre pour arriver à une nécessaire clarification des compétences, que j'appelle avec conviction. Je le rappelle : François Mitterrand, Gaston Defferre et Pierre Mauroy n'ont pas fait la décentralisation en un jour.
Philippe Grosvalet, président du Département de Loire-Atlantique
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