Le président de la collectivité européenne d'Alsace annonce une consultation sur la sortie du Gra

Dépêche publié le 29/06/21 8:36 dans Politique par pour
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Frédéric Bierry . Photo de Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons - cc-by-sa-3.0

Le président de la [[Collectivité européenne d'Alsace]], Frédéric Bierry, réélu dimanche 27 juin, a annoncé vouloir consulter les Alsaciens au sujet de la sortie de l'Alsace de la région administrative Grand-Est. Il a déclaré sur France 3 au soir du second tour qu'il avait l'intention d'organiser «une grande consultation de la population alsacienne» pour «une expression claire et nette» sur une sortie ou non du Grand-Est. Il propose cette consultation pour l'automne prochain, avant l’élection présidentielle.

L’association [[Bretagne Réunie]], une association basée à Nantes qui milite pour la réunification administrative de la Bretagne depuis une cinquantaine d’années, de commenter : « En Alsace, il y a des élus qui tiennent compte de l'aspiration légitime des personnes qu'ils représentent. »

Une autre association du nom d’A la bretonne rappelle que 80% des habitants de Loire-Atlantique souhaitent une consultation sur la réunification de la Bretagne et que 51% se déclarent « absolument certains d'aller voter ». Elle fait remarquer que ce sont « des chiffres particulièrement significatifs au regard du taux de participation aux derniers scrutins » et qu’il est « aujourd’hui inconcevable de leur refuser de se rendre aux urnes pour s’exprimer sur ce sujet concernant l’avenir de leur département ».


Vos commentaires :
Jakez Lhéritier
Vendredi 22 novembre 2024
Un rappel indispensable dans ce genre de débat. concernant la Bretagne pour nos amis Alsaciens
Une nuance importante:
La Loire Atlantique a été séparée de la Bretagne -SANS CONSULTATION - du peuple breton.
La réunification doit se faire -SANS CONSULTATION-
F Hollande soutenu par E Macron a crée de fausses régions,alors que nous avions (de tout bord politique)proposé une carte des régions cohérentes -dite carte Balladur.
Un diktat «républicain» au sommet est venu F...... le B........!

Perdre son temps et des moyens :on connait cela en Bretagne ,depuis la dernière guerre.
On connait le sort des référendums de 1969,de 2005,et de la consultation positive pour l'aéroport de NDDL en Loire Atlantique,balancée à la poubelle par Mr Macron.
Les abstentions et votes blancs ou nuls pérénnisés,devraient pourtant faire réfléchir.
Et que resterait il comme voie si le bloc du front républicain intégriste refusait notre réunification bretonne.
Y avez vous pensé?J'en vois mais pas de bonnes.
Je ne suis pas indépendantiste,mais autonomiste et lorsque je vois la situation créee en Catalogne et les effets du Brexit ,avec l'Ecosse, et la Corse,etc il y a de quoi penser à réorganiser l'Europe.


Naon-e-dad
Vendredi 22 novembre 2024
Si les Alsaciens parviennent à leur objectif de retrouver une intégrité territoriale - chose que tout le monde leur souhaite évidemment - , ils auront non seulement donné un bel exemple tactique et stratégique mais ils auront aussi montré qua la démocratie, qui a l'air en panne dans la République «française», peut se remettre à fonctionner.

Quand le sentiment de la population - né de la réalité géographique et historique, du vécu, et qui aspire à un avenir sensé et reconnu - est pris en compte par les acteurs politiques, alors il est possible de mettre en place des synergies pour aboutir.

C'est déjà fait pour la Normandie. D'autres sont en droit de l'exiger.

Ne vo diorren sokial-ekonomikel ebet e-kreiz hon bed a-vremañ hep na vefe treset mat hag anavezet hon rannvroioù (Elzas, Breizh,..)


Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Puisse la consultation alsacienne bannir en Bretagne les invocations et autres voeux de municipalités pour un «référendum» fantaisiste qui ne pourrait venir que du sommet de l'Etat.

Yann
Vendredi 22 novembre 2024
En Alsace les présidents du Conseil Régional et des deux Conseils Départementaux étaient favorables à une Collectivité territoriale d'Alsace. Cette dernière n'a pu se faire en 2013. Cependant l'idée a fait son chemin et, en janvier dernier, la Collectivité européenne d'Alsace est née.
En Pdl, la présidente du Conseil régional et en Loire-Atlantique le président du Conseil départemental, étaient opposés à la réunification. Attendons mais rien ne semble avoir changé.
Une association favorable à la réunification, A la bretonne, a conseillé de soutenir Guillaume Garrot PS qui s'était déclaré ouvertement opposé à la réunification. La même association soutenait auparavant Philippe Grosvalet PS au conseil départemental, opposé aussi à la réunification. Il faut savoir ce que l'on veut en premier.

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
«En Alsace les présidents du Conseil Régional et des deux Conseils Départementaux étaient favorables à une Collectivité territoriale d'Alsace. Cette dernière n'a pu se faire en 2013. Cependant l'idée a fait son chemin et, en janvier dernier, la Collectivité européenne d'Alsace est née.»

On peut quand même noter que les habitants de Haute-Alsace avaient voté contre à la consultation de 2013. Au final, la région Alsace a été dissoute dans un «Grand-Est» (jusqu'à la Champagne mais sans Belfort (historiquement Haute-Alsace) et la Franche-Comté) sans la moindre consultation des habitants, et le département du Haut-Rhin a ensuite été supprimé à l'encontre du résultat de la Consultation de 2013.

Ne mélangeons pas tous les sujets déjà car il n'y a aucun rapport entre la situation alsacienne et la Bretagne. L'Alsace n'a jamais été un royaume, une principauté etc c'est une création française à partir d'entité politiques autonomes (et encore pas totalement : Mulhouse est restée indépendante jusqu'à la toute fin du XVIIIème siècle) en bordure du Rhin, détachées du St Empire.
Par ailleurs territorialement c'est quand même moins vaste que la Bretagne.
Le point commun c'est cette histoire de consultation, or le problème c'est quand même qu'il y en a déjà eu une en 2013. On ne peut pas demander une consultation et puis d'un autre côté se féliciter quand celle-ci est foulée aux pieds car le résultat ne nous convient pas.


Kristof vBourdelier
Vendredi 22 novembre 2024
Kilian le Treguer Exact - J'habitais la-bas (Alsace) a l'epoque (2013) et beaucoup militaient pour la 'CTU' - Malheureusement, plus nombreux etaient ceux qui y etaiient opposes - Ceci etant, les habitants de l'Ecosse ont vote 'contre' l'Independance en 2014 (55 v 45) et un grand nombre d'entre eux souhaite etre consulte a nouveau - Le plus important est la mobilisation citoyenne associee a la mobilisation politique - Cette 'association' existe en Alsace - Elle existe encore plus en Ecosse - Elle n'existe malheureusement pas en Bretagne (mobilisation citoyenne microscopique + mobilisation en sens inverse contre la reunification + l'autonomie + l'independance &c. des politiques dits 'de carriere') - L'association 'A la Bretonne' a ses defauts, comme toute association. mais elle a le merite d'exister et d'agir pour que la Bretagne politique ne soit pas uniquement la propriete des 'politiques de carriere' - A nous de nous approprier 'A la Bretonne' qui n'a d'autre vocation que de faire porter la voix des habitants de la Bretagne afin d'obtenir enfin cette Reunification qui ne saurait tarder dans les annees a venir, j'en suis convaincu :)

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
La fusion de la région Alsace et de ses deux départements avait échoué en raison d'un quorum non atteint. Les divisions entre le nord et le sud avaient prévalu, par méconnaissance de la menace d'une dissolution dans un grand est. En Bretagne B4, on sous-estime aussi le danger du grand ouest.

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
@Kristof Bourdelier : «Ceci étant, les habitants de l'Ecosse ont vote 'contre' l'Independance en 2014 (55 v 45) et un grand nombre d'entre eux souhaite etre consulte a nouveau»

La comparaison avec la consultation en Alsace n'est vraiment pas valable sur le fond et la forme. Déjà les écossais ont quand même eu la possibilité de prendre leur indépendance du Royaume-Uni préalablement en sachant bien qu'un référendum sur le Brexit arriverait derrière. Ensuite il était quand même bien clair que le référendum sur le Brexit concernait le Royaume-Uni tout entier, puisque le membre de l'UE, c'était le Royaume-Uni tout entier.

Dans le cas de la consultation en Alsace sur la collectivité unique, il était quand même normal que l'on tienne compte de la majorité dans chaque département (la question du seuil d'abstention était par contre + discutable) puisqu'il s'agissait de les supprimer. Sinon il s'agirait d'une OPA/annexion d'un territoire sur un autre et pas d'une fusion.
Géographiquement la distinction entre le Nord et le Sud de l'Alsace n'est quand même pas complétement farfelue et ne sort pas de nulle part. Le Sud de l'Alsace très clairement est plus liée à la Suisse et au pole Belfort-Montbéliard qu'à Strasbourg. Une partie de la Moselle a + de liens avec Strasbourg par exemple.


Yann
Vendredi 22 novembre 2024
Sans doute n'ai-je pas été clair ! C'est volontairement que je ne suis pas entré dans les détails. Car ce que mes propos voulaient souligner c'est que lorsque les élus sont rassemblés avec un même objectif précis ( cas des trois présidents en 'Alsace) les choses avancent. Même si en 2013 le référendum local- plus exigeant qu'une consultation locale- et un sondage erroné ont fait capoté le projet d'une Collectivité Territoriale d’Alsace.
Dans le Haut-Rhin: la presse locale avait, un mois avant le scrutin, produit un sondage avec le oui à 71 % . D'où - sans doute- les abstentions records des «oui», un nombre insuffisant de votants et un « non » dans le Haut-Rhin.
Passons, la victoire est arrivée en 2020.
On comprend ce qui fait obstacle en 44 : les présidents -Région et département étaient, et sont sans doute encore, opposés à la réunification. D'où l'impasse actuelle..
Aussi quand on voit une asso pro-réunification soutenir des candidats opposés à la réunification on comprend que l'association en question fait passer ses convictions politiques avant la réunification.
L'instruction à l'école a évidemment une responsabilité. En tout cas, les élus, les électeurs et les asso bretonnes du 44, sont encore trop nombreux à être attachés aux partis nationaux.

H. Gruber
Vendredi 22 novembre 2024
Yann, ce n'est pas une question de «détail», et au final vous vous répétez dans votre déni du résultat. Les habitants du Haut-Rhin étaient majoritairement opposés à la suppression de leur département et vous faites passer cela comme un problème de sondage et que cela valait bien la peine de piétiner ce résultat qui ne vous convient pas alors que vous n'êtes pas concerné.

Que les alsaciens soient opposés à cette région Grand-Est qui leur a été imposé est une évidence, mais que vient faire la suppression du Haut et du Bas-Rhin là-dedans où le fait de piétiner le résultat d'une consultation démocratique ?
Les gens qui sont allés voter avaient bien compris la question qui leur avait été posée, ne vous inquiétez pas, et le cadre départemental de la consultation était totalement justifié par rapport à la question/projet proposé, sur ce point la consultation alsacienne était bien mieux organisée que celle concernant l'Aéroport de Notre Dame des Landes où le périmètre de la consultation était très contestable.
Il est par ailleurs anormal que la disparition de l'Alsace est était imposée sans consultation


Roger Fédéré
Vendredi 22 novembre 2024
J'ai vérifié les chiffres de cette consultation de 2013.

Pour la collectivité unique d'Alsace :
- Bas-Rhin : 67,5 % pour, 32,5% contre
- Haut-Rhin : 56 % contre, 44 % pour

65 % d'abstention dans le Bas-Rhin, 62 % d'abstention dans le Haut-Rhin.


Yann
Vendredi 22 novembre 2024
Il reste que les élus ont joué et jouent un rôle moteur en Alsace.
Oui la consultation avec simple avis – ce n'était pas un référendum- de ND des Landes fut le résultat d'un drôle de montage de la part du gouvernement. Ce dernier avait pris ses précautions. Il ne pouvait pas s'appuyer sur la Constitution, alors en 2016, une ordonnance fut signée spécifiquement pour ce scrutin, par le Président de la République. Puis un décret par le Premier ministre. Le « non » espéré n'est pas venu. Mais, pour le gouvernement, ce n'était qu'un avis ...
Pourquoi le gouvernement a annulé le vote en Alsace en 2013 ? A cause de l'abstention, c'est une réalité. Et je veux bien, pour calmer le jeu, ne pas en chercher la cause.. A l'époque Le gouvernement s'est appuyé sur l'Article 72-1 alinéa 4 de la Constitution et sur la loi du 16-12- 2010 article L4124-1 CGCT-
« . ― Une région et les départements qui la composent peuvent, par délibérations concordantes de leurs assemblées délibérantes, demander à fusionner en une unique collectivité territoriale exerçant leurs compétences respectives. 
* Contraintes Le Gouvernement ne peut donner suite à la demande que si ce projet de fusion recueille, dans chacun des départements concernés, l'accord de la majorité absolue des suffrages exprimés, correspondant à un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits. »
Haut-Rhin non: 55,74% par 15,93 % des inscrits - Annulation en lien avec les contraintes du vote, les 25 % d'inscrits n'étant pas atteints.
Bas-Rhin- oui : 67,53 % par 22,90 % des inscrits. - Annulation pour les mêmes raisons.
15,93% des électeurs dans le Haut-Rhin : Quel crédit leur apporter ? Est-ce la majorité des habitants du Haut-Rhin comme vous le dites? Et Il paraît assez normal que 25% au moins des inscrits donnent un même avis pour un sujet de cette importance.
Par la suite les élus et la réforme des Régions en 2015 ont réveillé les électeurs.

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