LE PARTI BRETON INTERROGE LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE
Le comportement du maire de Nantes concerne par définition les Bretons. Tous n'approuvent pas, loin s'en faut, les moeurs politiques passées, tolérées à l'époque, qui ont fourni les moyens de nier la réalité et les intérêts bretons. Par exemple, les liens de marché entre les annonceurs de la revue municipale Nantes Passion (éditée par la SNEP) en 1989-1990 et la mairie, ou entre la mairie de Saint Herblain, quand M. Ayrault en était le maire, et les bureaux d'études du parti socialiste ont toujours choqué les associations bretonnes qui dans la presse de l'époque étaient les seules à s'élever contre les méthodes des partis français à Nantes.
Au moment où M. Ayrault semble devoir accéder à des fonctions importantes, le Parti Breton verrait dans sa nomination un acte très négatif. Le nouveau président français montrerait par là qu'il se situe dans la continuité de certaines pratiques qu'il a pourtant dénoncées. A partir de là toute confiance dans le nouveau pouvoir ne pourrait être que vaine.
LE PRESIDENT DU PARTI BRETON,
YVES PELLE
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