Le sondage publié par le Sunday Times ce dimanche donne pour la première fois le «Yes» en tête des intentions de vote à huit jours seulement du référendum qui devra décider le 18 septembre prochain de l'avenir du peuple écossais.
Si les sondages doivent toujours être lus avec la plus grande prudence, même au Royaume-Uni, la spectaculaire progression de l'idée indépendantiste y est prise avec de plus en plus de sérieux. Elle constitue dans tous les cas un immense message d'espoir pour tous les peuples minoritaires d'Europe en quête de liberté et particulièrement pour nos amis du peuple catalan qui devraient avoir au mois de novembre prochain l'opportunité de se prononcer sur leur avenir.
Cette avancée historique obtenue de manière démocratique démontre que rien n'est irréversible. Elle constitue également pour tous Bretons un énorme encouragement à continuer la lutte pour la réunification de la Bretagne, première étape qui devra nous conduire à assumer un jour prochain notre propre destin.
Le Parti Breton exprime une nouvelle fois tout son soutien et sa solidarité aux partisans de plus en plus nombreux de l'indépendance de l'Ecosse et se réjouit unanimement des perspectives qui vont s'ouvrir pour ce pays. Saluons à cette occasion, le sens de la démocratie et l'esprit d'ouverture du gouvernement actuel de Grande-Bretagne, dont les autorités françaises et espagnoles seraient bien avisées de s'inspirer.
Nous suivrons avec beaucoup d'espoir cette journée du 18 septembre 2014, capitale pour l'avenir de nos amis écossais, à neuf jours de notre propre rassemblement de Nantes. Nous devrons y être très nombreux à faire entendre avec force la voix de la Bretagne, à porter le plus haut possible notre propre espérance et à fêter, nous le souhaitons tous ardemment, la victoire de l'Ecosse indépendante.
Padraig Merdy
Secrétaire Bro Leon
Strollad Breizh
■Ca fait plaisir. Surtout de constater que Salmond et les indépendantistes ont un discours tout ce qu'il y a de réaliste.
C'est bon pour l'idée de «petites nations» en général.
Mais ne pas trop s'enflammer, l'indépendance n'est pas acquise.
Par contre, même dans l'échec, la dévolution n'en sera que plus importante, les Ecossais sortiront gagnants dans tous les cas par rapport à la situation actuelle.
Là, pour le coup, oui, c'est symptomatique de la crise de l'UE.
Mais y a-t-il d'autres pays qui sont prêt à sortir de l'UE ?
Et quand bien même le Royaume-Désuni en sortirait, ça ne serait pas dramatique. Enfin pour l'UE. Parce que pour le pays de Galles, l'Irlande du nord et les Cornouailles, zones les plus pauvres du Royaume, certaines subventions vont cruellement manquer.
La france du FN. C'est me semble-t-il dans son programme.
Au moins de la zone Euro. Ce qui revient un peu au même.
La Grande-Bretagne n'est qu'en parti dans l'UE. Elle a gardé sa propre monnaie.