Le Parti Breton apporte son soutien aux salariés licenciés de la SEITA de Carquefou

Communiqué de presse publié le 20/10/14 2:47 dans Politique par Sébastien Girard pour Sébastien Girard
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Quand un pays a renoncé à défendre son industrie, voilà ce qui arrive ! Comment comprendre qu'un groupe international comme Imperial Tobacco qui fait de très gros bénéfices décide de fermer une usine dont les performances industrielles restent très convaincantes ? Comment un Etat qui tire encore un si gros pactole fiscal de la vente de cigarettes a-t-il si peu de leviers à sa disposition pour imposer à une multinationale de revoir sa décision ? Ces questions provoquent à juste titre le désarroi des salariés. Comment ne pas les comprendre !

Pour notre part, nous considérons que le pouvoir politique ne peut rester indifférent ou impuissant face à de telles situations. D'abord lors de la cession de la Seita, il aurait dû poser des conditions sur le maintien de l'emploi sur les sites industriels français, mais également à l'occasion du changement de stratégie du groupe Impérial Tobacco en exigeant l'examen de la prise en compte de scénarii alternatifs à la simple fermeture du site.

Mais comme souvent, avec la vente de la Seita, l'Etat s'est désengagé pour ne pas avoir à faire le sale boulot qu'il laisse aux multinationales qu'il ne manque pourtant pas de critiquer alors qu'il a lui même créé les conditions de ce qui est en train de se passer.

Pour notre part, nous réclamons que les leviers de conduite de la politique économique et industrielle, soit dévolus à la Région. Il s'agit de mettre des décideurs responsables de leurs actes en face des salariés et non une administration fut-elle représentée par un préfet. Cette prise de responsabilité sera d'autant plus grande qu'elle s'appuiera sur des territoires à forte identité où les habitants poseront leurs exigences sur le fonctionnement d'une société plus juste.

C'est pourquoi nous pensons qu'une Bretagne réunifiée dotée de vrais pouvoirs dévolus constitue une partie de la réponse à de telles situations.

En attendant, quel beau gâchis ! Sans parler du drame humain qui s'abat sur des familles qui, en confiance, ont apporté leur travail et tous leurs efforts pour faire prospérer une entreprise qui au détour d'une décision prise dans le secret d'un conseil d'administration très loin d'eux et qu'ils ne comprennent pas se voient bien remercier pour leur loyauté !

Nous leur apportons tout notre soutien.

Yves Pelle

Président du Parti Breton


Vos commentaires :
PIERRE CAMARET
Vendredi 22 novembre 2024
Je mets quand meme un Bemol .
1.- Une Societe Industrielle Internationale est maître de sa strategie , et le fait qu'une Usine fasse des benefices dans un coin, n'est pas une obligation de la garder en fonctionnement .(Mondialisation)>
2.- L'industrie du Tabac ne semble pas avoir un grand avenir Tout est fait pour diminuer la consommation.
Ce qui par contre est vrai : Si la Societe a fait des benefices et qu'elle ferme , un plan Social tres ameliore doit suivre.
- De nos jours ( Australie exemple )si on perd son job , on devrait en trouver un autre dans les semaines qui suivent . Donc la Region doit etre en charge de la politique des Investissements industriels , et non exclusivement la DATAR ( ou son produit de remplacment ).
L'economie est mondiale et cela ira en s'accentuant . La France n'est pas le maître du jeu.... alors pour survivre .. s'ADAPTER .
J'ai trop vu de pancartes : MOULINEX ne fermera pas PETROPLUS survivra pour y croir encore . Les syndicats en France ont terriblement vieillis . Ils en sont encore entre GERMINAL et le Front Populaire .

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