Au sein du microcosme des lettres bretonnes J.P. Birrien occupe une place à part.
S'il écrit des romans policiers, ces derniers n'en sont pas vraiment et fin du fin ils ont une saveur particulière où l'humour, le vrai le bon... enfin celui que l'on préfère rythme le récit. Au centre d'une intrigue qui n'en est pas vraiment une, Bourvillec, une commune du Kreiz-Breizh que quelques exégètes avertis ont tôt fait de reconnaître Châteauneuf du Faou!
Et quelques acteurs de chair et d'os: Mado, une ci devant coiffeuse, naïve et serviable, Max, un demi-sel pas plus sympathique que cela, le Service d'Action Civique, cher à M. Pasqua et les magouilles du financement des partis politiques par le racket organisé mais surtout une valise de billets estampillés Banque de France. L'histoire se passe dans les années 70, l'histoire est splendidement menée... C'est joyeux, inattendu et généreux... en un mot c'est du Birrien !
«Le magot de Mado», Jean-Paul Birrien, Editions du Palémon, 340 pages, 8 €
■