Le jacobinisme est-il le problème ?

Chronique publié le 8/12/12 9:42 dans Editorial par Jean-Pierre Le Mat pour Jean-Pierre Le Mat

SAINT-BRIEUC/SANT BRIEG—La politique se plaît à utiliser des termes polémiques gonflés de fortes charges émotionnelles. Ainsi fleurissent des épithètes comme «indigné», «déshonorant», «fasciste». Ces épithètes aboutissent à des injonctions ronflantes : «scandale», «honte», «démission». Celui qui accuse et celui qui est accusé partagent la même émotion quand apparaissent ces puissants vocables.

La particularité du terme jacobin est qu'il porte une forte charge émotionnelle pour celui qui l'emploie, mais généralement aucune pour celui qu'il désigne. Il satisfait tout le monde. L'insulteur, disons un régionaliste breton, frissonne de son audace. L'insulté ne se sent pas concerné. Il peut même arriver que celui qui reçoit l'épithète en ressente une émotion positive. Le terme de jacobin porte les irisations du sucré-salé. Elles vont de l'égalité au nivellement totalitaire, de la régulation étatique à la bureaucratie sans âme, de l'unité républicaine au despotisme culturel. Chacun peut choisir la nuance qui lui convient.

Le jacobinisme se réfère à un épisode politique ancien et fugace, mais marquant. En juin 1789, à Paris, il se forma une société de pensée qui prit d'abord le nom de Club Breton. Ses animateurs étaient en effet les députés bretons du Tiers-Etat. En octobre, la société s'installa au couvent des Jacobins, où elle prit le nom de «Société des Amis de la Constitution». Elle devint «Société des Jacobins amis de la liberté et de l'égalité» en septembre 1792. Les Jacobins sont à l'origine de la dictature de Salut Public et de la Terreur, en 1793 et 1794. La Convention supprima la société des Jacobins le 12 novembre 1794, après la mort de Robespierre. Sur les dix ans que dura la Révolution française, les Jacobins s'illustrèrent pendant la phase la plus sanglante.

Accuser quelqu'un de jacobinisme est sans risque. Le Zola antijacobin n'ira pas en prison. Alors, que signifie que le terme fleurisse en Bretagne, jusqu'à l'indigestion ?

Constatons d'abord que le mot jacobin n'est pas un marqueur identitaire pour l'ensemble du mouvement breton. L'indépendantiste dira plus volontiers « la France » ou « les Français » pour exprimer ce qui lui est étranger, ou ce qu'il ne veut pas être. Le mot Jacobin est un marqueur du régionalisme. Il exprime une préoccupation contrariée de développement des territoires périphériques. L'état central détruit les solidarités de la société civile. Il les remplace par les devoirs liés à la société politique. Le jacobin est l'homme des devoirs centralisés. L'anti-jacobin est l'homme des solidarités transversales.

Revendiquer le jacobinisme, comme le font Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen, a quelque chose de désuet. Comment un vieux mythe plus ou moins fossilisé, dégoulinant d'arrogance, pourrait-il répondre aux questions d'aujourd'hui ? Par effet miroir, les croisades anti-jacobines ne donnent pas, non plus, une impression de modernité.

En Bretagne, le véritable adversaire de la revendication d'autonomie est moins le jacobinisme que l'irresponsabilité sociétale. En Bretagne, on pourrait dire : l'irresponsabilité territoriale. C'est se désintéresser d'une langue qui, au monde, n'est parlée que sur ce territoire. C'est l'acceptation de voir les centres de décision et de production s'en aller ailleurs. C'est se reposer sur l'Etat français pour assurer sa sécurité ou l'éducation de ses enfants. C'est faire confiance aux médias «nationaux» pour s'informer. Pour les acteurs privés, c'est le choix de l'intérêt personnel au lieu du bien commun breton.

Pour les acteurs publics, c'est l'achat de granit portugais ou chinois pour paver nos villes, pour prendre les exemples récents de Brest, Tréguier ou Saint Brieuc Voir le site C'est, pour les uns ou les autres, la non-prise en compte des intérêts bretons et d'abord celui qui est le plus préoccupant, l'emploi. Bien sûr, la culture centralisatrice française, qui nous déresponsabilise, est un obstacle. Mais voulons-nous, vraiment, passionnément, prendre toutes nos responsabilités, politiques, sociales, économiques ? Nous mettre au centre de la cible ?

Ainsi, dans le domaine économique, l'irresponsabilité s'appuie sur de bonnes raisons. L'entreprise privée ou la collectivité locale met en avant des contraintes budgétaires. Le décideur, qualificatif usurpé dans un tel cas, se comporte en esclave de la machine qu'il croit conduire. Le consommateur n'est pas plus brillant. Il regrette de ne pouvoir acheter local ou breton, car «les temps sont durs», «il faut économiser», «Produit en Bretagne, c'est pas clair», etc.

«Si tu refuses ton propre combat, on fera de toi le combattant d'une cause qui n'est pas la tienne» disait Jean Rostand. Quand on achète un produit, on achète le monde qui va avec. Que chacun assume ses choix, sans se cacher derriére de prétendues contraintes ! Ce que l'on appelle l'innovation, qu'elle soit technologique ou sociétale, est l'art et la capacité à surmonter ce que l'on croyait être une contrainte. Innovons !

Le jacobinisme français est le cache-misère de l'irresponsabilité bretonne. C'est une manière commode d'expliquer l'échec, de renoncer aux solidarités et de camoufler les égoismes bretons sous le mythe d'un complot défraîchi.

Jean Pierre LE MAT


Vos commentaires :
Paul Chérel
Dimanche 24 novembre 2024
Bonne analyse, un peu trop philosophique à mon goût cependant. Une petite remarque sur le paragraphe où sont cités Mélenchon et Marine Le Pen. Il y a confusion selon moi entre jacobinisme et nationalisme. Chez Mélenchon, il s'agit d'internationalisme si cher aux communistes, chez Marine Le Pen, malgré le nom breton, c'est le pur nationalisme «à la française», chauvin, cocardier, supérieur et méprisant. Mais tout à fait d'accord sur l'ensemble. La France vit sous l'émotion et la peur. Elle a perdu tout esprit d"initiative, de prise de risque et elle n'est plus capable d'innovation et cela va être encore pire si les élus se mêlent de compétitivité et d'innovation. Ils n'y connaissent RIEN. Paul Chérel

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
M. Le Mat
Je pense que l'on mélange deux aspects
Parler de jacobinisme vient souvent à parler de centralisme(du moins dans l'esprit du commun)
Je parle souvent des jacobins,soit, mais je devrai dire centralisme ,parce que c'est cet aspect que l'on combat( n'oublions pas que les premiers jacobins de France ont vendu l'âme bretonne au mouvement révolutionnaire,le rappel est fait dans cet article).
Notre Problème n'est qu'un problème de centralisme (marquage intellectuel de l'état Français, depuis sa naissance, la république en a fait une devise d'unicité et d'indivisibilité).
Centralisme porté au maximum de son efficacité par l'esprit révolutionnaire qui va nous faire «crever» jusqu'à la fin des temps.
N'oublions pas qu'actuellement la Bretagne génère des jacobins.
D'où ma question Centralisme et jacobinisme vont-ils de pair?
Faut-il reparler du girondinisme,des théories modernes tentent d'y faire référence.
Le centralisme peut se diluer!
Comment doit-être l'état?

Jean Pierre LE MAT
Dimanche 24 novembre 2024
@ Eugène Le Tollec
En effet, parler de jacobinisme vient à parler de centralisme, mais d'une forme particulière. C'est un centralisme dont le flux va du sommet vers la base, ce qui lui confère son caractère, violent quand il est menacé, bureaucratique quand il ne l'est pas. Je crains que le girondinisme soit une autre forme de centralisme français de la base vers le sommet.
A mon sens, il faut réfléchir à l'avenir de la Bretagne en dehors de ces deux formes, qui ne sont plus adaptées au monde actuel.

SPERED DIEUB
Dimanche 24 novembre 2024
Quelle aurait été la position de la Chalotais défenseur des libertés bretonne s'il avait vécu pendant la révolution 'n'aurait t-il pas été un des dirigeants du club breton ...., l'histoire de cette terrible période est tout sauf simple ,mais il y avait un visionnaire à l'époque c'était Louis XVI (il l'a payé au prix fort )fédéraliste avant l'heure contrairement aux girondins ,mais il était pris entre tous les feus dont la haute noblesse qui voulait ne rien lâcher sur ses privilèges 'si çà n'avait pas été le cas la révolution aurait peut être tournée court voici un lien à ce sujet
Voir le site

SPERED DIEUB
Dimanche 24 novembre 2024
Voici un lien sur le fédéralisme
Voir le site

Pierre CAMARET
Dimanche 24 novembre 2024
Paul CHEREL .
Tres bien .Je vous suis a 100%. Nous y allons.... droit dans le mur et les gens commencent seulement en etre conscients.

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
SPERED DIEUB
malgré quelques accrochages
exacr
Louis XVI n'a-t-il pas parlé de ses peuples ,aujourd'hui quelqu'un aurait dit ... «de ses bons petits»!
Je pense que le fédéralisme est une voie «à creuser»entre deux extrêmes"(et je ne suis pas le seul!).
Je pense que les commentaires vont être instructifs;

Pierre CAMARET
Dimanche 24 novembre 2024
SPERED DIEUB.

C'est l'eternelle histoire . En voulant tout garder , on perd tout . L'histoire nous rappelle , qu'elle evolue .La France , au debut , voulait garder son Empire Colonial , malgre tout .. il en reste plus rien . Les Britanniques ont evolue avec le Commonwealth , biensur les nations sont independantes c'est un Club ou l'on se rencontre a cause d'une culture commune .La Reine d'Angleterre est toujours la tete de ce Club .
Les Ultras d'Algerie sont en parti responsables d'un denouement tragique .
Avec mon ancienne Societe TECHNIP , en Malaysie .Le gouvernememt de Malaysie avait vote une loi , par laquelle tout contrateur etranger qui offrait pour un projet , devait s'associer avec 1 ou plusieurs partenaires locaux ???.Cela m'a pris 2 ans a convaincre TECHNIP, entre temps nous n'etions meme pas qualifies . Le raisonnement de TECHNIP , etait nous avons besoin de 5000 000 heures d/ etudes/an au minimum . Avec un partenaire local , nous sommes obliges de leur soutraiter 10 a 20 % de ces heures .Ma reponse oui biensur et alors vous preferez 100% de zero ce qui egal 0 , et non 80 % de qq chose . C'est bien l'esprit cartesien .Les choses ont change aujourdhui .


Pierre CAMARET
Dimanche 24 novembre 2024
Le jacobinisme est il un probleme . Oui biensur , mais en ce qui nous concerne , le probleme est surtout Breton .
Les bretons ne veulent pas repenser leurs modeles politique et economique : toujours la meme matrice de fonctionnement .
Politique ils sont dans leur grande majorite de Droite (francaise ) de Gauche(francaise , meme par faux nez interpose . je pense UDB).
Economique : Vivre et travailler au Pays .La structure economique de la Bretagne ne s'ý prete pas ( excepte , peut etre le Tourisme .Il est certain qu'un Gouvernement Breton , competent , je dis competent , pourrait etaler sur plusieurs annees l'amelioration du systeme. Vous etes contre , mais vous n'y echapperez pas : la mondialisation comme son nom l'indique , le marche est le monde .Il n'y a pour etre contre cette evidence, des demeurees comme Mme M.LEPEN . Qui dit marche mondial , dit communication : du cote maritime , la Bretagne est bien servie , du cote Aerien , je ne sais , il parait que nous avons 4 aeroports Internationaux , jamais vu , jamais entendu .
Terrestre a ameliorer de pair avec une industrialisation a monter .
Dans cet etat breton ,non pas un Ministere du redressement Industriel !!!! , mais du developpement Industriel . Comme l'humain certaines Industries ont une vie sans plus . Il faut donc des economistes , des Ingenieurs pour prevoir cette duree de vie , leur disparition et leur remplacement . Je vois en Lorraine , ces malheureux qui s'accrochent a leur outil de travail ... mais c'est fini , a cote il n'y a plus de charbon , plus de minerais de fer , alors ???? c'est pathetique . Ces deux haut fourneaux seraient pres d'ún Port pour l'importation des matieres premieres peut etre pourrait il y avoir une prolongation de vie .
Le raffinage , meme chose , la tendance economique actuelle est de raffiner sur place , la ou se trouve le crude et d'exporter les produits finis ??? alors .
Tout est constamment en evolution /changement . Il faut prevoir les produits ( travail ) de remplacement et ce ne sont pas les Socialistes actuels ( malgre une apparente bonne volonte ) ni la droite francaise qui se donne en spectable a l'heure actuelle et fait rigoler le monde entier, ni les Ecolos qui ......je ne les comprends pas . 1 + 1 font 2 et jamais 3.
Il y a en Bretagne de grands problemes : la Reunification , mais cela semble du passe , tout le monde s'en fout , et surtout les Nantais. Notre economie a repenser , mais pour cela ,il faut le pouvoir .... il y en a pas et au rythme actuel ?????la Culture qui disparait , mais en fait comme pour la Reunification , peu se sentent concernes .
Voila un etat des choses . Un bulletin de vote , peut changer beaucoup de choses , mais les bretons «votent pour leur maitre».Alors continuons comme cela . Cela nous occupe ...... et si on veut un peu d'action on va a NDDL , on se fait des Gendarmes , on est des heros , quoi !!! Avant on disait,j'ai fait Birhakeim J'ai fait l'Indo , j'ai fait les Aures , maintenant : J'ai fait Plougoff , j'ai fait le Larzac , et maintenant les jeunes recrues je fais NDDL . A quand la remise de decorations ???

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Pierre CAMARET
Monsieur ,vous me comblez,je suis absolument de votre avis ;
Nous ne sommes plus au XIX siècle,l'hexagone n'est plus un hexagone et la Bretagne n'est plus un bout dans l'ouest du temps!et de l'histoire.
Faut-il toujours courir après quelque chose?
Salutations
elt

Paul Chérel
Dimanche 24 novembre 2024
@Pierre Camaret ; J'aime bien vos interventions en général. Il faut dire que nous avons, je pense, le même parcours professionnel, celui des grands projets industriels réalisés à l'exportation. Je n'ai connu Technip qu'au moment où elle absorbait ma société. Pour revenir au sujet. Il est bien vrai que toute cette discussion autour de termes dont la signification échappe au commun des mortels est, on pourrait dire, oiseuse. Le vrai problème est effectivement le Breton totalement inféodé à son maître et le problème, c'est que ce maître ne vaut pratiquement plus un clou.Il est totalement dépassé par l'évolution du monde et notamment par ceux qui voudraient bien conquérir la place. L'exemple de l'aéroport est significatif de cette allégeance, alors que le Breton devrait saisir cette opportunité d'ouverture sur le monde qui, pour le moment lui est interdite puisqu'il n'a même plus de puissance maritime. Paul Chérel

JIPE 44
Dimanche 24 novembre 2024
Pourquoi ne pas faire plus simple?
Un JACOBIN c'est l'héritier français de
2012 ( gauche ou droite ou FN ou EELV etc. )des théories révolutionnaires de 1789- 93:
France UNE et INDIVISIBLE ( entre autres postulats ) sous la dictature du phare de l'Humanité: PARIS .

Ar Vran
Dimanche 24 novembre 2024
Le jacobinisme est-il le problème ?
Si on considère la Bretagne comme un pays qui n'a rien à voir avec la France, non car dans ce cas le problème est la France. Cela a pour conséquence d'essayer de répondre à la question suivante : comment faire pour que la Bretagne ( et donc ses habitants) se débarrassent de la France ?
Si on considère que la Bretagne comme étant une partie de la France, et par soucis de préserver ses spécificités, alors sans contexte le Jacobinisme (dans sa définition actuelle, cela s'entend) est le problème. Dans cette hypothèse se pose alors fatalement la question de comment s'opposer à ce jacobinisme en France ou pire La France en tant qu"état est-elle réformable ? Le corollaire est de se poser la question sur l'apathie actuelle des Bretons sur leur région, l'irresponsabilité étant pour moi secondaire (cette irresponsabilité est commune quelque soit le peuple,)
Pourquoi ces Bretons et encore plus leurs élus sont-ils si vils, si pleutres maintenant alors que leurs ancêtres ne semblaient pas l'être? Est-ce le processus de francisation qui est arrivé à son terme? Mais même dans ce cas, cela n'explique pas pourquoi les Français habitant l'ancienne province de Bretagne soient si gentils pour favoriser à leurs dépends leurs compatriotes d'île de France ? Le masochisme en Bretagne est-il une voie d'avenir ?

SPERED DIEUB
Dimanche 24 novembre 2024
Excellente analyse Ar vran mis à part que j'aurais écrit que c'est plutôt le centralisme le problème car le terme jacobin est utilisé à tort et à travers Une Bretagne indépendante pourrait aussi être un état centralisé comme l'Irlande .Les conséquences du centralisme n'étant pas les mêmes pour un pays de 35000 kilomètres carrés que pour un de 551000

Ar Vran
Dimanche 24 novembre 2024
Pour poursuivre,
le centralisme n'est pas le problème car ce dernier ne s'oppose pas à la prise en compte de plusieurs langues parlées sur un même territoire ou ne met pas sur un piédestal une langue aux dépends des autres, le jacobinisme, lui oui. (Attention je me tiens à la définition commune du jacobinisme et non pas à celle en rapport à la révolution française).

Pour revenir sur nos Bretons qui ont peur, même de leurs ombres, faut-il qu'ils fassent en dépit des apparences leur coming-out, c'est à dire qu'ils acceptent de se dire d'abord Bretons et non pas Français pour enfin s'affirmer pleinement ? (ce n'est pas parce qu'on met des plumes et un bec à un chien qu'il va forcément voler... De temps en temps certains chiens enlèvent leur muselière...)
vous imaginez un élu breton annoncer bien haut qu'en dépit des apparences (membre d'un parti hexagonal, ayant comme seule langue le français) il ne se considère pas comme français, cela aurait de la classe n'est-ce pas ? Parmi la multitude de représentants, y-a-t-il un élu breton courageux ? ou doit-on s'assurer qu'aux prochaines élections les imposteurs et les pleutres doivent être virés des postes de représentants du peuple de Bretagne ???


Pierre CAMARET
Dimanche 24 novembre 2024
Paul CHEREL.
A quelle Societe , apparteniez vous , avant sa reprise par TECHNIP : CLE / KREBS etc......????
Amicalement.Pierre

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Je vois que l'on commence à parler de fédéralisme.
Voilà donc une première réponse à ma question
Quest-ce qu'on fait du bébé,après la réunification?
et pour cela il faut une puissance économique pour relever le gant!

Pierre CAMARET
Dimanche 24 novembre 2024
Eugene Le Tollec.
I y a biensur un inventaire a faire des ressources et possibilites Bretonnes .
Ressources cela doit exister . Possibilites : en R&D , en management , en maindouevre .
Etat des Industries existantes , leur viabilite sur ....... annees .
Etat du marche mondiale : De quoi le monde a besoin .
Possibilites financieres et acces a des Financements internationaux .
Envoyez une mission d'etudes dans un pays similiare au notre , et qui se porte bien . Etudier tous les aspects .
Creation d'un Ministre de l'Industrialisation et de comites d'expertises ..... la liste n'est pas close

ex site bretagne.unie.free.fr
Dimanche 24 novembre 2024
Ar Vran , pensez-vous vraiment qu'un de nos élus ne se sente pas Français?
Personnellement je ne le pense pas.

A part les militants bretons , en Bretagne, qui parmi les bretons ne se sent pas français en Bretagne ?
ça se chiffre à combien ? 100 ? 200? 1000? 10 000 ?
20 000 ?
(sur 4 millions et quelque)
donc un élu ???

Je suis assez sceptique sur cette vision un peu romantique des choses et sur ce point je rejoins la vision pragmatique de l'UDB.


Paul Chérel
Dimanche 24 novembre 2024
@pierre Camaret. merci pour le contact. Réponse CLE.
A mon actif, quelques usines de cellulose et papeterie, une laiterie, jus de fruits, déchets urbains et industriels, verrerie, etc. plus un projet qui n'a pas abouti la modernisation du fret de l'aéroport de Moscou de Cheremetievo. Un bon million de kilomètres parcourus en aérien. Actuellement retraite et rédacteur. C'est dire pourquoi je suis favorable à un VRAI aéroport breton, intercontinental et indépendant de toute intervention parisienne. Amicalement

Ar Vran
Dimanche 24 novembre 2024
@Ex site Bretagne.unie.free.fr

Vous l'avez deviné, cela est une boutade. Effectivement là où je vous rejoint c'est qu'actuellement aucun de nos élus ne se sent pas français. En revanche, parmi nos élus, combien se sentent d'abord Bretons avant d'être Français? (à mon avis et là aussi, Zéro) combien estiment que la Bretagne n'est pas simplement qu'une partie de la France? combien sont prêts à défendre la Bretagne aux dépends de mauvaises décisions prises à Paris ou à faire évoluer les choses en faveur de plus de reconnaissance de la Bretagne?
Dans ce cas, il n'y pas que l'UDB puisque par le passé certains élus de droite se sont plus qu'illustrés et ont fait (un peu) avancer les choses.

Pour revenir sur le débat, à côte du jacobinisme, je pense qu'il ne faut pas oublier les «ennemis de l'intérieur», c'est à dire des Bretons intimement convaincus (et têtus au possible) de la supériorité de la France, trouvant en plus l'état de gouvernance de la France normal. Dans ce cas, il ne faut pas avoir peur de dénoncer les comportements scandaleux de ces élus car ils sont nombreux et je trouve qu'on ne le reproche pas assez...
Pourrait-on lancer le concours de l'élu breton le plus jacobin de l'année en Bretagne à partir d'un classement ? Des anciens élus de Bretagne qui n'ont pas été réélus à l'occasion des précédentes élections et connus pour leurs positions jacobines ?
J'ai quelques noms...


Marcel Texier
Dimanche 24 novembre 2024
Ah non ! Je ne vais pas me joindre à ce concert de lamentations ! Je lis ici et là que «les Bretons ne seront jamais des Catalans» (sous-entendu: les Catalans, c'est autre chose ), «les Alsaciens font beaucoup mieux», «les Bretons ont peur de leur ombre», «les Bretons se foutent de la Réunification», «pourquoi les Bretons sont-ils si vils ?» N'en jetez plus !

Les Bretons ne sont sans doute ni meilleurs, ni pires que les autres. J'ai entendu des Alsaciens se plaindre amèrement de de l'apathie de leurs compatriotes, comparée au militantisme des Bretons. Il y a plus de trente ans, je me souviens de Flamnants belges déplorant que, chez eux, «Monsieur Toulemonde» n'est pas un héros. Là, aussi, je pourrais multiplier les exemples.

La vérité est plus complexe. Il est certain que la Bretagne, pays autrefois souverain, situé idéalement entre la Méditerranée et le Nord de l'Europe, a fait l'objet, et continue de faire l'objet d'attentions particulières de la part de l'Etat qui l'a conquise à la fin du XVième siècle. Cet Etat veille particulièrement à ce que sa proie ne lui échappe pas, en détruisant sa culture, en amputant son territoire, en taisant son Histoire. C'est un effort qui dure depuis plus de cinq siècles et qui est loin de se relâcher. Qu'il ait produit les résultats que nous voyons n'a rien d'étonnant. Ce qui est étonnant, ce qui est extraordinaire, c'est que tous ces efforts, sur plus de cinq siècles, n'aient pas fait disparaître tout sentiment breton, que la langue ne soit plus qu'un souvenir.

En réalité, jamais il n'y a eu autant d'indépendantistes en Bretagne. Il y a trente ou quarante ans, se prétendre indépendantiste, c'était passer pour un fou. La langue a cessé de reculer. On parle maintenant de Reconquête. C'est une réalité discrète, qui ne fait pas les gros titres de la presse parisienne, mais si les brittophones ont presque totalement disparu dans la génération des 20 à 29 ans, elle leur proportion remonte insensiblement parmi les plus jeunes. Le nombre des classes bilingues augmente lentement, mais régulièrement. Des victoires, peu spectaculaires, mais significatives, se multiplient dans tous les domaines. Un bureau de poste ici devient bilingue. Là, des stations de radio ou de télévision privées, qui luttent dans des conditions très difficiles, finissent par s'imposer dans le paysage. Il y a deux jours, un de mes fils qui habite Pékin depuis une douzaine d'années et qui n'est pas près de revenir «au pays des Doidlom», me disait qu'il regardait Breizhoweb régulièrement et qu'il y trouvait beaucoup d'intérêt. Quand j'étais jeune, j'achetais tous les livres qui paraissaient en breton. Maintenant, j'y renonce, j'y dépenserais une fortune !

Bref, si le quotidien ne nous présente pas, pour le moment, un visage très exaltant, il n'y a absolument pas lieu de céder à la désespérance. Il y a encore des Bretons qui se battent au lieu de se lamenter, qui font ce qu'il faut pour qu'un jour leur pays soit libre tout en sachant qu'ils ne verront peut-être pas eux-mêmes les résultats de leur combat. Ils savent que d'autres les remplaceront un jour et récolteront les fruits de ce qu'ils ont semé. C'est grâce à des gens de cette qualité que la Bretagne dure, malgré les tempêtes et n'est pas près de disparaître !


eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Un jour,j'ai écrit ET ....
Quelque fois ,j'ai dit ,ailleurs .
« Soyons breton,pensons breton, raisonnons breton.
Seule la pensée bretonne doit animer nos élites!,
Mais il n'en est rien.
Ceux que nous élisons ne travaillent que pour eux et l'état dominant qui les nourrit.
exemple ,certains ont demandé ,ici ,dans ces commentaires ,pourquoi tous les élus bretons n'ont ilss pas le courage de faire un groupe ,à l'assemblée nationale ,le groupe »
BRETAGNE",(l'UMP a un nouveau groupe).
J'avais rajouté ,que tout les provinciaux se mettent en groupes parlementaires.
Quel P.. de changement dans cette noble assemblée ,la France parlant que de la France profonde.
Les thèmes nationaux seraient débattus dans la vision normale de l'assemblée!(la vision fédérale)
Cela serait une première étape d'un fédéralisme hexagonale!
ET BIEN CELA EST UNE UTOPIE!

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Pierre CAMARET
Et Oui ,Monsieur ,cela est dans la mise en place d'un véritable management de cette économie (mais la Bretagne a-t-elle les capacités politiques pour lancer ces processus?)
réponse «NON».
J'ai dit ,un jour à des amis ,«mise en place de véritables ambassades économiques»,pour l'instant ,en parallèle décisionnelle sur les sections économiques d'ambassades d'état.
Ces ambassades /comptoirs de nos régions (j'allais écrire province) auraient à leur disposition ,toutes les études de marché ,de prospective d'état central ,mais aussi des autres régions (l'ensemble étant mis en réseau d'actions ,d'analyse et d'attaque des marchés découverts et à travailler.
Ceci est un points de départ des «chasses en meute»(élément d'une culture «à l'export»).
Mais pouvons nous le faire?
Je me tourne vers des cercle de réflexion économique., quelle huile faut-il mettre dans les transmissions(de la Française ou de la Bretonne?)
Hélas, les aventuriers sont de pauvres conquistadors.
La Bretagne devrait avoir ,partout (selon les études de prospectives) ,ces ambassades /comptoirs ,partout.
pS P. Chérel voudrait vous contactez.

Ar Vran
Dimanche 24 novembre 2024
@Eugène Le Tollec
«ET BIEN CELA EST UNE UTOPIE!». Oui si on attend quelque chose de la part de nos chers élus. En revanche cela n'est pas une utopie si la pression vient du «peuple». Vous savez bien qu'en France les hommes politiques sont là pour d'abord faire carrière et ne bougent réellement que lorsque la pression vient du «bas».
Je l'ai déjà écrit, il faut changer de logiciel. Faire en sorte que les Bretons réapprennent progressivement leur particularité et deviennent des citoyens responsables, c'est à dire n'attendant pas que Maman France vienne leur donner le biberon rempli de somnifères (cf les subventions pour acheter la paix sociale).
Le fait nouveau est que maintenant la «bonne mère» a les mamelles vides, peut être que les immondes rejetons de sa partie ouest vont se réveiller et commencer à chercher eux-même leur salut...

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Ar Vran
EXACT,mais croyez vous que les rejetons de l'Ouest ou d'ailleurs retrouvent le chemin de leurs vérités;
Le vote ,mais lequel?
celui d'un parti régional, (autonomiste,fédéraliste,du statu quo,d'indépendance,autre),le résultat sera le même car derrière la pensée maitresse,il y aura toujours des relents carriéristes jacobins,etc)
Le vote Blanc,peut être (mais reconnue comme une véritable expression de rejet).
La révolte ,mais quelle révolte? l'acivisme,la négation de l'ordre républicain?
La lutte armée,à rejeter(nous sommes dans une démocratie).
Mais combattre le centralisme jacobin est une priorité de tous.
La pensée bretonne doit être du même niveau que la pensée révolutionnaire ( les élus bretons que la Bretagne à amené à Paris dès 1792 en savaient quelque chose)
Voilà où il faut chercher(rebondir),la pensée des origines !
Ar Vran, oui, le peuple est et peut être le ferment d'une action ,mais il faut tout rejeter de ce qui nous vient de France (idéologie - parti -obédience- soumission,etc
Un axe, Régalien et subsidiarité ,voilà un cheminement.
Et là ,je crois à un autre aspect d'un rêve utopique( celui de a triste réalité depuis 1532).
Le changement de logiciel ne se fera que dans l'union des pensées bretonnes!.
J'ai dit que le credo breton doit être de la même valeur et puissance que le credo français

SPERED DIEUB
Dimanche 24 novembre 2024
La vérité est plus complexe. Il est certain que la Bretagne, pays autrefois souverain, situé idéalement entre la Méditerranée et le Nord de l'Europe
Marcel Texier trugarez
Enfin une mise au point importante mais qui ne plaira pas à tout le monde ,alors que certains soutiennent en dépit du bon sens et de la réalité géographique que la Bretagne est un pays nordique !!!alors que même l'Angleterre n'est pas considérée comme un pays nordique contrairement à l'Ecosse

Pierre CAMARET
Dimanche 24 novembre 2024
Eugene LE TOLLEC . Biensur qu'il n'y a pas grand monde en Bretagne pour rentrer dans une telle structure .Il y a des bretons capables , mais ils sont ailleurs ....
Et puis en Bretagne il n'y a pas grand encore la «VOLONTE» ( Power of the Will ) Pour la gauche bretonne , rien sans la gauche francaise , Pour la droite , plus interessee a l'heure actuelle par la querelle COPE-FILLION .
Si , il a 500 stupides bretons , nous , qui essayons de pousser a quelques choses.NOus poussons , contre les bretons , les francais les .....
PS . P. CHEREL .camaret1 [at] hotmail.com

Pierre CAMARET
Dimanche 24 novembre 2024
Eugene LE TOLLEC.
Ce n'est pas moi qui critiquerai les bretons . Avant d étre industriel j'etais Officier et ai combattu , je dis combattu avec les Bretons : en Indochine . les DINASSAULT. En Algerie , un bon moment avec la demi-Brigade de Fusillers marins , A suez avec les Fusillers marins . A cette epoque , Surtout l'Indo 80% des effectifs etaient bretons . Extremement courageux et devoues ..... mais j'avais remarque, a l'epoque , ils etaient d'autant plus loyaux et devouesque leurs officiers etaient bretons.
IL faut donc pour la Bretagne une «elite »bretonne ( entendons nous par elite , pas une aristocratie , mais des gens qui par leur education , leut charisme sauront s'imposer naturellement ).ILs seront plus ecoutes , car ils sont bretons et feront donc balanciers aux «Bretons »de 'l'UDB Mona BRAS et consort : le Socialisme ou rien . Eux ils diront la Bretagne ou rien .
Il faut en Bretagne , comme dans les pays AngloSaxons commencer les etudes economiques a 15 ans , quite a sacrifier des Cours de Litterature francaise.Comme disent les allemands actuellement «La Grande Nation»" .Il faut tout remettre a plat et repartir .

Michel Prigent
Dimanche 24 novembre 2024
Excusez-moi de jouer au «vilain petit canard», mais après de nombreuses années de militantisme dont les 12 dernières passées en service actif intense sur le terrain, j'en arrive à la conclusion que les «carottes sont cuites» du moins en France pour obtenir la moindre avancée en matière d'autonomie véritable des minorités historiques de l'hexagone.
Tout d'abord, parce que par idéologie mais surtout par intérêt, l'oligarchie parisienne, quitte à faire sombrer la France, ne cédera jamais une once de souveraineté à «ses provinces» sauf peut-être à utiliser la force comme en Corse ou en Nouvelle-Calédonie, ce qui est très loin de l'intention des bretons.
Deuxièmement, la mondialisation, à brève échéance va tout écrabouiller sur son passage et en particulier ces fameux état-nations qui malgré leur situation financière et économique désespérée refusent obstinément de créer une Europe Fédérale.
Cette mondialisation attaque nos états «par les 2 bouts de la chandelle», d'abord, notre dépendance économique et financière aux états-continents émergents et en particulier la Chine prête à acheter notre patrimoine, comme la moitié du port du Pirée en Grèce («où la partie grecque roupille tandis que la partie chinoise déborde d'activité: exemple: Attendre 20 jours en partie grecque pour commencer à décharger un porte-container (comme à Marseille !) alors que ce travail commence dès le premier jour en »territoire gréco-chinois«).
L'autre effet pervers de la mondialisation est l'immigration devenue incontrôlable dans nos pays occidentaux essentiellement par manque de courage de »
nos« politiques qui aura pour conséquence de dissoudre les particularités et traditions locales dans la grande marmite du melting-pot standard et uniforme.
Et ce d'autant plus que »
nos« élus se félicitent de cette »diversité« hétéroclite.
Dans OF du 28 octobre 2012, à Nantes »
Les étudiants du Monde ont leur nuit à Nantes: 550 étudiants ont participé, jeudi, à la nuit des étudiants du monde, à Cosmopolis.Une première édition qui a eu lieu simultanément dans 9 autres villes universitaires«.
Une élite locale (enseignant ou politique ?) déclare: Nantes se doit de »
réaffirmer sa vocation internationale et cosmopolite«;
»
Nantes, ce sont 4 200 étudiants étrangers de 135 nationalités différentes".
Certes, des bretons soucieux du développement économique de la Bretagne en particulier tels Pierre Camaret ou Paul Chérel vont se féliciter de l'ouverture de la Bretagne au Monde, mais nous n'aurons pas le beurre (l'investissement des capitaux étrangers-Mittal, STX...-désiré avec ferveur par Auxiette) et l'argent du beurre, c'est à dire la préservation de notre identité par l'afflux massif d'émigrés sur la région nantaise en particulier.
Mon sentiment est que même nos élites parisiennes ne contrôlent plus rien et se disent que quel que soit leur futur maître, ils arriveront bien à maintenir leur place au soleil.
Ce processus est quasi ineductable et sera irréversible dans une dizaine d'années, et l'on pourra dire: Bretagne, France = colonies.

Pierre CAMARET
Dimanche 24 novembre 2024
Michel PRIGENT .
L'Algerie qui a 200 milliards de reserve , va entrer au Capital de PEUGEOT ??????? Alors .
Alors , biensur des etrangers viendront .Il faut en prendre le bon cote .
Pour les visiteurs pas de grands problemes ... pour les permanents :
Il y a le common law .Il y a donc des lois , qui regissent la conduite a droite par exemple . Il suffit d'appliquer des lois qui interdisent la priere dans la rue , la face cachee etc etc... tout en gardant les libertes de religion ( mais a l'interieur ) sauf des cas/jours approuves par la Prefecture de Police etc.... etc....
Il suffit d'avoir la volonte de le faire ....... mais la bonne conscience de certaines categories de population veut empecher cela . Si il y a une loi , ils ne peuvent pas .
En Australie ou je vis pour le moment .La loi commune s'applique . Il y a eu derniere des manifestations islamiques : elles ont dure 1 jour , la police avec des chiens est intervenue , le 1er Ministre a parle a la TV :Nous respectons votre religion , mais respectez nos traditions , ou partez . Tres tres bien , si bien que les organisations musulmanes ,elles meme ont suspendu les manifestations .
Donc cela ne me fait pas peur .Je n'ai pas une grande admiration pour l'Australie : Peuple sans grande culture , sinon la soulographie a la Biere le Vendredi soir . Tres peu pour moi , mais tant que je vis en Australie , je roule a gauche , je respecte leurs lois et ca va .
Nous pouvons et nous devons proteger notre identite , et pour ceux qui le veulent , la faire aimer.Dans une future Bretagne Independante , je sollicite la place de Ministre de l'Interieur .Prenez note .

ex site bretagne.unie.free.fr
Dimanche 24 novembre 2024
Je suis d'accord avec Michel Prigent sur son analyse, ...pas de Bretons sans bretons ? n'est ce pas.
Apres l'UDB et affinité de gauche ont beau clamer qu'on est breton dès qu'on habite la Bretagne , laissez moi aussi être sceptique.

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Pierre CAMARET
Je suis d'accord
Bretons fiers,fidèles aux alliances respectueux de l'ordre,qui ont tout donné avec générosité leur coeur pour eux mêmes etla France. Ils furent de toute leur histoire des combattannts.
Rappelons nous les marins de Sein«fierté du Général».
Rappelons nous ,toutes les âmes bien trempées;
C'était des combattants.......mais sommes nous toujours des combattants ?
Actuellement quelque uns se battent encore ,pour un idéal bafoué ,traîné dans la boue d'un nouveau «kerfank».
L'histoire se déroule avec les mêmes ingrédients ,l'armée de l'Ouest voulait sauver la France et la Bretagne!
Monsieur ,l'élite bretonne que vous décrivez est celle à qui je fais appelle (en premier,c'est elle qui doit se réveiller,dans leur fierté d'être breton.
On ne s'en sortira qu'avec l'appui de la puissance économique bretonne (la puissance d'économie est l'étai de la force politique).
Est ce que la nouvelle révolution française arrivera par l'Ouest?
Utopie (parce qu'aucune migration s'est faite Ouest en Est,aucune reconquête!)
Question
Est ce que le système français va s'écrouler?
malgré les prémices (désindustrialisation forcenée - création d'une économie de service et de fonctionnaires - absence d'une économie «à l'export»,etc -idées politiques de l'exception française - obsolescence généralisée et en dernier LAXISME érigée en vertu d'état).
Ce pays est malade!

SPERED DIEUB
Dimanche 24 novembre 2024
Michel je suis de votre avis d'autant plus que les chinois vont être de plus plus en pénurie structurelle sur le plan alimentaire, ils n'hésiterons pas à nous mettre le couteau sous la gorge .Je veux dire vous ne pouvez pas payer vos dettes payez, bon on vous comprends!! mais vous pouvez payer en nature !!! Je sais que ceux qui n'ont pas entendu parler des bons d'alimentation durant la seconde guerre mondiale vont trouver mes propos ridicules ,mais il est reconnu officiellement que la pénurie d'eau et de nourriture sont des facteurs, entre autres , risquant de provoquer l'embrasement du monde
Au niveau économique même l'Allemagne bon élève de la classe mais pays vieillissant montre des signes de ralentissement du fait qu'une partie de ses exportations industrielles étaient destinés à d'autres pays européens dont la capacité d'achat est en berne ,certains de ses fleurons industriels comme le photovoltaique sont rachetés par des asiatiques

Paul Chérel
Dimanche 24 novembre 2024
J’apprécie les échanges, que j’estime constructifs, entre Eugène Le Tollec et le pseudo “Ar Vran” qui, entre nious, fait penser à tout autre chose qu’à un volatile. Le problème breton est directement issu du problème français. C’est l’ignorance, voire le mépris, savamment entretenus par l”éducation nationale depuis la maternelle jusqu’à y compris l’Université, pour les questions économiques. S’y ajoute une adoration pour une Histoire falsifiée à loisir sur base de patriotisme forcené au détriment, même si parfois c’est le même professeur qui enseigne, de la géographie dans tous les domaines, physique, matériel et culturel. La France vit dans un cocon et y a enfermé Bretons, Basques, Normands, Alsaciens et autres. Les puissances économiques diverses qui auraient alors pu émerger sont étouffées dans la même marmite française complètement rouillée et hors d’usage. Les mouvements bretons se comportent à l’aune de cette culture atrophiée, ils “font” de la politique de droite, de gauche, du centre extrême, etc. mais ne parlent surtout pas d’économie qui est plutôt un mot grossier et fait penser à une richesse capitalistique avec des lobbies un peu partout et des voyous éhontés. La Bretagne manque cruellement de patrons bretons qui s’affichent comme tels aux yeux du monde. L’aéroport NDdL pourrait leur offrir cette vitrine, ils restent muets. Les quelques têtes qui ont pu dépasser de temps à autre ont vite été remises dans le rang. Ceci pour l”industrie et le commerce. Mais pour l’agriculture, un autre ver s’est glissé dans le fruit. Les paysans sont accusés de détruire la planète à coups d’algues vertes ou engrais chimiques. Ils sont réduits à la mendicité et à la chasse aux aides et subventions. Les choses peuvent-elles changer ? On peut être pessimiste mais cela n’avance guère. On peut aussi rêver à unnoiveau Messie. Qui Sait ? Paul Chérel
Un petit mot de plus à Michel Prigent: effectivement, il y a peut-être un danger, dont la responsabilité incomberait là aussi au laxisme français, d’afflux massif d’étrangers en cas de renouveau industriel. Le risque zero n’existe pas mais la parade serait que ces étrangers deviennent encore plus bretons que les Bretons eux-mêmes.

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Pierre CAMARET
Vous soulevez un point très important,la décision prise par le premier ministre australien.
Mais ,en France l'état lui même bafoue la laïcité de la République par pur laxisme de sensiblité politique.
Il y a en France une volonté d'état supérieur à privilégier l'Islam d'où une profonde action de déchristianisation(Il faut du sang neuf pour refaire une masse obéissante aux ordres d'état socialisé dans tous ses rouages depuis le XIXsiècle (même le Général n'a pas osé les toucher, il a du lâcher du lest!).
Je respecte l'Islam ,mais je n'ai pas à subir leurs tentatives permanentes de domination sur 80% de notre société,ni leur tentative d'islamisation individuelle
Le laxisme pervers est néfaste pour les peuples de France.
Le peuple de France est encore sain!

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Pierre CAMARET
Vous soulevez un point très important,la décision prise par le premier ministre australien.
Mais ,en France l'état lui même bafoue la laïcité de la République par pur laxisme de sensiblité politique.
Il y a en France une volonté d'état supérieur à privilégier l'Islam d'où une profonde action de déchristianisation(Il faut du sang neuf pour refaire une masse obéissante aux ordres d'état socialisé dans tous ses rouages depuis le XIXsiècle (même le Général n'a pas osé les toucher, il a du lâcher du lest!).
Je respecte l'Islam ,mais je n'ai pas à subir leurs tentatives permanentes de domination sur 80% de notre société,ni leur tentative d'islamisation individuelle
Le laxisme pervers est néfaste pour les peuples de France.
Le peuple de France est encore sain!

Ar Vran
Dimanche 24 novembre 2024
@Michel Prigent et pour continuer mon analyse.
Je suis d'accord avec votre analyse, surtout la première partie qui a trait à l'irréformabilité de la France.

La France en tant qu'état moderne s'est construit sur une chimère (un état élevé au rang de dieu, une langue élevée au rang de religion et ses serviteurs (élus & services publics) considérés comme formant le clergé...). En dehors de cette religion, il n'y avait point de salut pour les citoyens qui osaient contredire la doxa républicaine.
Cela était valable lorsque la France était une puissance mondiale reconnue, avait les moyens financiers de sa politique et tenait son propre peuple dans l'ignorance de l'extérieur.
Le problème est que de nos jours la France n'est plus l'ombre que d'elle-même, sa gloriole perd du terrain tous les jours, elle ne dispose plus de sous. Elle ne peut se réformer par elle-même car si cela se faisait, cela impliquerait de revoir ses fondations et comme dans tout processus religieux, cela voudrait dire l'abjuration et l'abolition de son clergé et de ses avantages.

Or effectivement dans un monde globalisé de plus en plus interdépendant (où les personnes voyagent de plus en plus en dehors de l'espace français), la France se voit de plus en plus contrainte d'appliquer des réglementations qui lui sont imposées. Jusqu'à maintenant elle a pu tant bien que mal faire des réformettes ou repousser les réformes qui lui semblait trop lourdes mais la pression extérieure devient de plus en plus forte, La France n'a plus les moyens de sa politique et sa puissance économique part en lambeau.
La France ne peut plus résister, elle va devoir accepter de se réformer mais en mettant de côté sa traditionnelle posture idéologique.
C'est pour cela que je pense que la France jacobine telle qu'on la connait n'en a plus pour très longtemps.

Si le gouvernement actuel ne fait rien (pour info je pense que hélas il est mal parti et qu'il ne fera rien ou simplement «à la marge»), associé à la montée progressive du mécontentement de la population «française» face aux privilégiés indus de la république, associé à la renaissance en Europe de régions-nations, et le mouvement de fond vers toujours plus d'intégration en Europe, je fixe la date d'échéance à maximum 2019 (dans le cas d'une nouvelle élection présidentielle en 2017 avec l'arrivée d'un président qui démissionnera 2 ans plus tard devant l'ampleur de la tâche à accomplir...)

Reste aux Bretons de se saisir de cette opportunité et d'éviter de sombrer avec le vaisseau «amiral» France dans la tempête...


eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Michel Prigent
Nous rentrons dans le monde «à reculons»,nous ne sommes même pas capables de construire une Europe pouvant faire face à ce monde.
Nous sommes en «état de soumission» aux pays émergents;En France nous sommes dans la même dégénérescence et plions devant des actions performantes (je cite ,au passage ,l'Algérie) et en terme de religion l'Islam, en repopulation je vois l'émigration dévastant une société,aussi laxiste que l'état qu«elle soutient.
Nous demandons aux bretons de s'affranchir de toutes ces contraintes françaises(soit par le vote ,soit par de l'ACIVISME)
Nous leur demandons de faire UN nouveau »
pas en avant«
En étant breton ,raisonner »
français« est du deuxième niveau.
C'est pourquoi ,je hurle encore »
Debout la Bretagne" (hors des partis français sclérosant la pensée bretonne)

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Ar Vran
vous oubliez une chose
L'hotel incantatoir a au fronton de la Répubique «Laïcité ,Unicité Indivisibilité»; trangresser ce credo et les connards QUI NOUS GOUVERNENT DEPUIS PLUS D'UN SIECLE N'ONT PAS COMPRIS QUE LE PEUPLE N'EST PAS CELA, .
Pour la République ,il y a crime d'en réfuter l'essence.
Moi, je suis élément du peuple et n'ai rien à cirer de leur gauche/droite unitaire,je n'ai rien à cirer de leur «à toi/à moi» Dualité démocratique de soumission. (exemple typique le peuple breton!)

Patrick Chevin
Dimanche 24 novembre 2024
Le jacobinisme est la mère de tous les totalitarismes, il a inspiré, les bolcheviks, les fascistes, les nazis, les islamistes... ha beteg an emzao siwaz deom...

Anne Lemaire
Dimanche 24 novembre 2024
Ya un groupe de philosophie bretonne qui vient de naître. Vous êtes bien placés pour participer. Vous feriez avancer un peu la «cause Bretonne» en vous engageant vraiment dans cette voie. Non?
anna

Ar Vran
Dimanche 24 novembre 2024
Eugène Le Tollec
Pour continuer et noircir un peu plus le tableau de l'irreformabilité de la France, ses èlus a force de défendre leurs privilèges se coupent de plus en plus du peuple. Quand on prend en compte justement chez les élus que la grande majorité d'entre eux proviennent de la sphère publique, clairement que nombres d'entre eux n'ont jamais connu le monde de l'entreprise privée, il n est pas surprenant que l'on arrive à des prises de positions totalement dogmatiques sur le monde de l'entreprise (du style Gross capitalistes pleins de sous qui n' a qu'un seul but : réduire en esclavage le peuple pour encore mieux gagner de l'argent, je force le trait bien sûr mais je ne suis pas loin de la réalité)
Quant aux Bretons dans tout cela, actuellement manque de bol ceux qui portent la voix de la Bretagne au niveau local ou hexagonal sont issus de la f. Publique. Pourquoi voudriez-vous ( et cela s adresse àMr Cherel, Camaret) qu'ils défendent l'entreprise, ils ne la connaissent pas ....
Cependant en France les gens deviennent de plus en plus mondialisés, les sornettes ou racontars du passé proférés par Paris passent de moins en moins, car il y a maintenant internet, les voyages, l'Europe, les pays étrangers qui «en dépit» du fait qu'ils ne soient pas de culture française, s'en sortent pas si mal ou pire font mieux que notre France, la langue française devient une langue mineure dans l'économie mondiale..., les bretons suivent le même
mouvement, et petit à petit ils se bercent de moins en moins d'illusions!
Donc il ne faut désespérer car comble de l'ironie, le gouvernement actuel est en train de s'engluer et cela ne risque pas de s'arrêter, bien au contraire....
Bref, si vous mettez en parallèle les 2 phénomènes que je vous ai expliqués, apres la phase arrogante (le jacobinisme) la France dans son organisation actuelle est rentrée dans une phase comateuse qui ne durera pas longtemps car la perfusion intraveineuse (les prêts bancaires) va bientôt être coupée.
Que des opportunités pour la Bretagne....

eugène Le Tollec
Dimanche 24 novembre 2024
Anne Lemaire
Oui,je pense qu'il y a une école philosophique bretonne qui existe et qui se rend compte que le breton ,l'âme bretonne ,le devenir breton d'aujourd'hui doivent devenir que «breton»,hors de la pensée française.
Le Breton a un futur ,hors des attitudes hégémoniques du pouvoir central de Paris.
Le breton sait courir le monde(voir OBE), il sait l'intégrer,sait rebondir dans ses méandres.....,la seule chose qu'il fait mal, est de se défendre dans son berceau natal ,car peuple obéissant à la révolution à laquelle il a participé,il a continué à obéir à l'autorité des chefs et de la structure( il en est devenir un outil de manoeuvre).
Ce peuple a parfaitement intégré l'esprit des lumières, mais il en a été spolié dans sa chair et son espace de vie( voir l'histoire et la situation actuelle).
Son économie a été sacrifiée.....nous avons donc la Bretagne d'aujourd-hui à qui nous voulons voir retrouver un espace digne,beau et prospère.
Nous tous (vous compris)avons pour mission de recréer les conditions d'un nouveau «pas en avant».la lutte actuelle est partout ,dans de nombreuses associations des partis ,des cercles de réflexion , de grands rassemblements (le prochain à Morlaix devant le fauteuil d'un maire ,d'une personne obéissante à son parti ,liée dans son gouvernement français,une personne qui a eu vos suffrages de breton(ces gens de droite comme de gauche ,ne bougeront jamais pour la Bretagne,ils ne bougent que pour et sur l'ordre de leur parti et sous la pensée supérieure de l'état français.
Moi Madame ,cela fait une trentaine d'années que j'ai compris .
Madame ,la République française npus offre comme à tous ses citoyens,un droit celui du vote.
Notre pensée est donc de ne plus voter pour des candidats qui se réclament des partis français (droite /gauche et assimilés.
NOus devons voter Breton ,en pensant breton,aux électons régionales ,nationales,municipales.
Amenons ,à Paris des bretons.
Ici ,Madame ,certains ont demandé que l'équipe de bras cassés,mis à l'assemblée nationale se mette en groupement «Bretagne»( je sais que le fait d'être d'une sensibilité ou d'une autre est un mécanisme difficile à gérer),j'ai même dit que toutes les régions de France fassent la même démarche,là on aurait déjà une amorce «d'autre chose».
Madame sur ces commentaires ,il y a beaucoup de gens ,qui ont énormement bourlingué; ils ont trainé leurs guêtres ,un peu partout,ils ont analysé le Monde.
Nous devons nous remettre dans ce Monde,nous mêmes ,la France ne le fera pas pour nous et surtout ce n'est pas le triste spectacle d'aujourd'hui qui prédiposera la France à le faire
La France n'a plus rien sauf se vendre au Monde (regardez bien et surtout analysez bien).
Nous devons combattre le signe indien.
Madame, à mon äge(73 ans) ,je vous demande encore et encore de faire avancer la cause bretonne en votant «breton»,en parlant autour de vous ,en breton ou en français de notre devenir et de la façon de secouer l'apathie ambianteVous êtes un maillon de cette nouvelle philosophie bretonne!
J'ai dit ,un jour ,nous le pouvons ,nous le devons(d'autres ont dit
«Yes we can»!)
Nous sommes élément d'un ensemble, soit, mais nous sommes «nous».
Je suis d'accord pour un groupe de philosophie bretonne(il y a un tas d'hommes et de femmes éclairés qui veulent travailler hors de la mixture française).
Madame ,on ne peut plus être un gueux picaresque et magnifique «chez nous».
On ne peut plus «gueuler» à la porte des murailles.
Ar Vran
Même ordre de pensée

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