Le groupe breton Doux dont le siège social est à Châteaulin, leader européen de la volaille (environ 3.000 salariés en Bretagne), a sollicité et obtenu du tribunal de commerce de Quimper le bénéfice d'une procédure de redressement judiciaire ouverte pour une première période d'observation de 6 mois. Le groupe espère avoir un peu de répit face à sa dette de 430 millions et évite ainsi d'être vendu à un grand groupe international.
Jean-Charles Doux, directeur général délégué du Groupe Doux, a déclaré : « En se plaçant sous le régime du redressement judiciaire ordonné par le tribunal de commerce de Quimper, le Groupe Doux a fait le choix de la sécurité. Les plans de refinancement qui nous ont été proposés reposaient sur des solutions à court terme qui n'offraient pas de garanties suffisantes sur la continuité et la préservation des intérêts régionaux historiques du Groupe ».
Un administrateur judiciaire a été nommé et assistera la direction « dans la mise au point d'un plan de continuation en France, privilégiant l'emploi et la pérennité de l'entreprise », a indiqué Doux dans un communiqué (voir ci-dessous).
Premier producteur européen de volaille, avec plus de 1 million de volailles abattues par jour, le Groupe Doux en France a réalisé, en 2011, un chiffre d'affaires de 850 millions d'euros. Le Groupe est présent sur l'ensemble des segments du marché de la volaille, depuis les produits frais et congelés jusqu'aux produits élaborés (panés, plats cuisinés, charcuterie de volaille,...). Interlocuteur majeur de la distribution, de l'industrie alimentaire et de la restauration hors foyer, le Groupe Doux commercialise ses produits dans plus de 100 pays, sur les 5 continents.
Philippe Argouarch
■En ce qui nous concerne, 800 éleveurs bretons dépendent du Groupe Doux. On pense ce qu'on veut du groupe, de son Patron, des usines etc. Si Doux disparaît : 800 éleveurs seront au chômage, la Bretagne comptera un grand groupe agro-alimentaire en moins, la dépendance politique de la Bretagne à Paris se renforcera.
Charles Doux a rejeté l’ingérence du communiste-socialiste Montebourg et la main-mise ministérielle dans le projet de relance de son groupe : en cela, si ce n'est pas un Héros, c'est au moins un Breton de bon-sens !
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Le Groupe est en redressement Judiciaire, ce qui gèle la dette de l'entreprise. Doux est seul, la Bretagne est seule, les bretons seuls... plus que jamais !
En même temps, ça n'est pas un patron modèle, peut-être même l'inverse, et pas de sensibilité bretonne affirmée, à ma connaissance, donc pas quelqu'un de sympathique qu'on aurait envie d'aider !
Bref ...
Les bretons ont la capacité d'être solidaires, les militants bretons et le Lokarn ont la capacité d'en faire la promotion : l'équation est résolue, mais qui voudra bien s'en servir ? A moins que le fils Doux se révèle plus breton que son père, il pourrait espérer une étincelle venue de la Bretagne, car QUI en France se sentirait solidaire de Doux, son Halal décrié et ses tentatives de délocalisation ?
Nous avons le choix de la solidarité de classe, ou de la solidarité triballe : tout envoyer valdinguer, détruire + de 3000 emplois locaux ; ou garder nos emplois, les pérenniser, malgré le chantage induit par l'isolement de Doux...
Notre économie deviendra indépendantiste par la force des choses... sinon c'est Montebourg qui fera la loi, SA loi, la loi de la 2nde Internationale et les groupes bretons seront décimés par les socialistes français : Doux, Yves Rocher, Even, Bolloré, Pinault-La Redoute etc, disparaîtront «salauds de patrons», et pauvres travailleurs n'auront que le RSA pour pleurer !
Doit-on faire un cours de géo-economie aux bretons pour qu'ils comprennent que le séparatisme breton, c'est avant tout une libération économique ?
Conseil du jour : stockez des conserves, les temps vont être durs, l'Espagne est au bord du Black Out, ensuite la France... la Bretagne ayant eu une chance ; vite gaspillée en votant mal, en votant français.
Dans le 1er cas, on fait exploser l'industrie bretonne ; dans le 2ème, on fustige les extrêmes gauches.
Les salariés sont payés avec retard.
Beau modèle industriel !
Les problèmes existent depuis des années, et Doux n'a pas su en trouver la solution. L'aventure au Brésil est un échec et est à l'origine d'une partie importante de la dette.
Donc, ...
Même si les producteurs et le salariés ne sont pas payés ou en retard aujourd'hui, ils le seront si Doux est sauvé. Si on fait capoter l'industriel, fini quetchi nada, plus personne n'aura plus rien, ni salaires, ni clients ; pour quelques années.
Ou alors, les bretons se sentent solidaires et créent une coopérative à 5000 ou 10 000 personnes, qui rachète Doux et le renomme en Kùff !
Le modèle agricole breton doit évoluer, changer, devenir éthique, stable, progressiste. Nous sommes tous d'accord. Mais à quel prix ? Vous préférez la transition et la maîtrise de nos intérêts au niveau local, ou faire payer Doux idéologiquement, en ne faisant aucune transition (Doux sera remplacé, ailleurs qu'en Bretagne, les autres Bigard, Floc'h etc eux continueront jusqu'à subir le même sort puisqu'un certain nettoyage jacobino-socialiste est en cours !) et en mettant au chômage plusieurs milliers de nos compatriotes ?
Le chantage auquel se livre Doux est dirigé vers l'Etat. L'Etat fait du chantage aux financements publics et réseaux privés alloués à sa cause. L'Emsav économique peut aussi faire son chantage, car si nous détenons pas l'argent nécessaire pour la restructuration de Doux, nous avons les solutions de réseaux adéquates, donc de l'argent en bout de course. Sans l'Emsav économique, Doux coulera. Si les emsaverien, ou ceux qui se revendiquent comme tels, préfèrent caresser les socialistes dans le sens du poil pour obtenir quelques postes (ou placards...), en fermant les yeux sur le nettoyage socialiste en Bretagne pour nous «aligner» à la moyenne de crise nationale, nous irons au massacre !
Nous aussi pouvons faire chanter ces maîtres chanteurs. A moins que vous n'ayez tous peur de vous affirmer... faisons de même pour la langue, la culture : la mort plutôt que le travail.
Au regard de mes réflexions personnelles, j'ai entrepris de stocker de la nourriture en conserve (pour quelques mois à un an), fait mon potager et réfléchis à la fabrication d'une éolienne verticale pour consommation personnelle. Sans rentrer dans les détails, bien que d'humeur habituellement libérale, je serais prochainement capable de vivre en quasi-autarcie avec peu d'apports extérieurs nouveaux, ce que vous nommerez donc... «décroissance». Je vais même plus loin dans le concept, en me ralliant au terme «survivaliste», inspiré d'un mouvement américain. Personnellement, je préfère l'équivalent breton «Sevel Bev» soit «construire, vivant», assimilé «debout, vivant». Tout étant histoire de poésie !
La façon dont je vis ou vivrais bientôt (puisque ce dont je parle est une construction personnelle de l'Avenir, non un fait établi et immuable ; ainsi qu'un travail sur la perte des repères sociologiques connus et rassurants, bref.), n'est surement pas la solution pour sauver les emplois qui dépendent de Doux, et par extension la Bretagne. Tout simplement parce que le système financier que tout le monde accable, ne s'est pas écroulé et ne s'écroulera pas cette année. Le secret réside dans le cas par cas, et donc concernant Doux : la décroissance et l'anarchie seraient bien évidemment des concepts «faciles» ; au sens que, tout le monde ne veut pas ou n'est pas préparé à vivre en décroissance ni aujourd'hui ni avant un moment ! Imposer l'idéologie pure et unique, qu'elle soit socialiste, libérale ou autre créera une turbulence fatale pour la Bretagne entière ! Opérer la décroissance à partir de la chute de Doux, est dans le cas d'une survie ou de la mort du groupe, complètement irréaliste et je ne me risquerais pas à essayer tant les gens ne sont pas prêts, tout simplement, ça serait catastrophique. A moins de vouloir «épurer» un peu la population, là ok, on peut y aller... Les solutions sont donc dans le dosage.
Seulement, les réseaux de gauche, syndicalistes en tête de cortège, en sous main du gouvernement socialiste (de gauche , tout le monde suit ?) ne souhaitent que deux choses :
1 - manipuler l'opinion, donner l'impression de se charger du dossier et donc demander caution «sociale». Alors que l'on voit bien que le gouvernement n'a aucune marge légale, Doux ayant demandé son redressement judiciaire. L'ingérence socialiste est une blague, un cheval de Troie, même pire : manipulation, chantage, mensonge à but de destruction de l'économie bretonne, ce qui est très salopard, sinon communautariste pour le coup, mais dans «leur» sens !
2 - Lyncher médiatiquement le père Dodoux, Charles Doux. Pourquoi ? C'est un patron, un «salaud de patron», qu'il faut offrir en récompense à la bien-séance populaire ! «Le vin et le cirque, l'ivresse et le jeu», comment disaient nos amis romains ! Seulement Doux n'est pas un gladiateur, c'est un légionnaire !
Pour revenir sur le cas du Lokarn : c'est un peu le «gouvernement breton provisoire» appliqué et applicable à la seule branche économique de l'arbre Bretagne-libre-un-jour-peut-être. Seulement, dans le dossier Doux, pas un mot du Lokarn, netra quetchi nada. On voit donc les limites du lobby breton actuel.
Je prône d'aller plus loin : soutien tribal breton intransigeant à Doux et toute autre entreprise bretonne en difficultés, peu important le profil du gérant, qui peut se dégager par la force des choses. Pas d'accord ? Je le dis à tous : vous voulez dégager les patrons ? La boite coule, pour faire vengeance au «salaud de patron», et après ? Les chômeurs à la clefs, eux ils partent en Hongrie ou en Chine pour garder le travail qu'ils effectuaient avant pour 4 fois plus cher ? Non. Sauver les employés, par le sauvetage de la boite, donc du patron. Le reste, c'est adapter la loi : les charges, les impôts etc. Le système français est bloqué sur ces points et la gauche ne touchera à rien de peur de ne plus être de gauche comme on l'était au 20ème siècle ! Notre solution : un Parlement breton, une Chancellerie bretonne. Sinon je ne vois pas... sommes nous insoumis aux jacobins et avons-nous vraiment du pouvoir ? Je ne le crois pas.
Je ne suis pas vraiment «Lokarniste» puisque j'en trouve les répercutions sur le terrain insatisfaisante. Je crois bien plus en la restitution et construction d'un Parlement breton, suivi par une Chancellerie, d'abord économique, comme je disais plus avant.
Du point de vue purement idéologique, je pense que la Bretagne n'a pas beaucoup de marges de manoeuvre pour éviter de se faire réduire en cendre par l'Etat socialiste en devenir dictatorial :
1 - se préparer à l'effondrement économique de la France et de l'Europe : mettre l'accent sur la production de conserveries poissons, viandes et légumes, la production de farines, sucre (betterave etc), ou seulement se faire une place dans les économies d'échanges de produits alimentaires peu ou presque non périssables. Disposer du réseau post-effondrement de l'euro notamment...
2 - Devenir indépendante, ne pas rentrer dans la zone Euro, ou bien avoir double monnaie si l'euro survit (sait-on jamais, je le crains mais... sait-on jamais !). Nous pouvons avoir notre monnaie, le «LUR» (livre bretonne) et ses «REAL» (centimes), monnaie basée sur une livre d'or ou d'étain (pour l'Histoire !) donc non fiduciaire.
3 - stocker de l'or, de l'argent, de l'aluminium ; soit par une coopération «nationale» nouvelle, en sorte de «Banque Centrale de Bretagne» ou en incitant tout simplement le Peuple Breton à acheter de l'or, de l'argent etc, et à ne surtout pas vendre leurs bijoux aux divers rapaces du genre avec leurs publicités débiles à la TV ou en boîtes-aux-lettres.
Attendez, j'écris un bouquin et je monte un Parti politique... et je reviens à vous !
Si je suis votre apparente idée, nous nous retrouverons tous décroissants du jour au lendemain pour notre plus grand bonheur et tout se passera bien dans un parfait monde de bisounours ? Je n'y crois pas une seconde.