Le GIEC a mal à la tête

Dépêche publié le 7/10/10 16:35 dans Environnement par Paul Chérel pour Paul Chérel

Dans notre édition N° 29 (mars 2010), sous le titre “Le GIEC n'est pas mort”, nous faisions état de l'appel du GIEC (Groupe Intergouvernemental d'Experts sur le Climat) à des experts “français”, pour préparer, avec l'aide d'autres experts “mondiaux”, un cinquième rapport sur le changement climatique à paraître en 2014.


Il fallait toutefois trouver un responsable du fiasco de la réunion de décembre 2009 à Copenhague. C'est l'actuel président du groupe, Rajendra Pachauri, qui en fera vraisemblablement les frais. Écologistes et politiciens ont rejoint les “climatosceptiques” pour réclamer sa démission. Il serait responsable d'une des erreurs du rapport de 2007, celle annonçant la fonte des glaciers de l'Himalaya pour 2035.


Toutefois, pour sauver la face, le comité inter académique s'orienterait vers un changement de statut qui prévoirait pour ce poste présidentiel un mandat unique d'une durée maximum de 6 ans. Monsieur Rajendra Pachauri, ayant 70 ans et ayant déjà dépassé cette durée, n'aurait pas besoin d'être “démissionné”.

Dans le même temps, l'Académie des sciences (Institut de France) prépare un rapport qui devrait être publié en octobre, après avoir réuni le lundi 20 septembre, des “experts“ français en matière de climat, qu'ils soient pro ou anti GIEC.


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