Le Festival de Lorient veut joindre l'utile à l'agréable (vidéo)

Reportage publié le 10/08/16 11:28 dans Economie par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
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Jos Le Gall (Breizheire,Halo Business Angel Network), Sioban Finn (directrice de Cork Innovates), Charles Kergaravat (Breizh Amerika) et Thomas Moisson (musicien) au premier interceltic digital day.
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Le nom Festival Interceltique de Lorient ne limite pas l'interceltisme à la musique, en fait cet interceltisme peut s'étendre à beaucoup de choses et tout particulièrement à l'Économie. C'est ce qu'a précisé le président du FIL, Guy Jestin, lors de la conclusion de la première journée du numérique (Interceltic digital day) hier à Lorient. De nouveaux partenariats économiques, et pourquoi pas politiques, peuvent aussi s'établir à la faveur du Brexit. L'invité d'honneur pour 2017 sera d'ailleurs l'Écosse dont la situation politique risque de s'affirmer à l'occasion d'un nouveau référendum sur l'indépendance.

Guy Jestin a été clair, le FIL c'est six millions d'euros de budget : un tiers de recettes de billetterie, un tiers de subventions et un tiers de ressources propres. Les subventions sont en diminution : «C'est écrit dans le marbre, les subventions n'augmenteront plus» a déclaré le président du festival. Malgré tout, le festival qui avait accusé un déficit de 234.000 euros en 2014, a fait un bénéfice en 2015 de 150.000 euros et a pu commencer à éponger sa dette de plusieurs centaines de milliers d'euros.

Se rapprocher du monde de l'entreprise ? Pour le FIL c'est évident. À noter que les coûts supplémentaires liés au terrorisme n'ont pas été abordés. On a l'impression d'une omerta sur le sujet. Surtout ne pas faire peur, c'est compréhensible, mais la menace existe et elle a un coût à la fois pour les nouvelles mesures de sécurité et peut-être même sur une diminution de la billetterie.

Philippe Argouarch


Vos commentaires :
Paul Chérel
Jeudi 26 décembre 2024
Fausse manœuvre ou pas, mon premier commentaire ne semble pas avoir été reçu. Je le repasse de mémoire
A destination des initiateurs de ce “joindre l”utile e à l’agréable” :
Il est temps pour l’ensemble des pays celtiques de s’unir sur le plan économique :commerce, investissements, échanges de techniques, méthodes,procédés, etc; en formant un groupement du genre BRICS qui unit je le rappelle Brésil, Russie, Inde, Chine, et South Africa dans le cadre des règles internationales actuelles ou, si nécessaire, en les transgressant. Je pense à un nom du genre Keltia
Dans un second temps ce Keltia rejoindra Le BRICS pour former un BRICKS au nez et à la barbe du monde bipolaire actuel qui semble avoir fait son temps.
Les discours, les réunions, les festivités, c’est gentil mais ça n’a rien à voir à avec l’économie. Paul Chérel

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